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30 octobre 2025
Plantation symbolique de 80 arbres pour célébrer 80 ans d’engagement onusien
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30 octobre 2025
Cocktail commémoratif des 80 ans des Nations Unies
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27 octobre 2025
Cocktail & Exposition Culinaire Internationale – Célébrer la diversité
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Les objectifs de développement durable au Niger
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Niger:
Histoire
21 mars 2025
Soumana devenu résilient grâce à la FAO
Agé de 47 ans, marié à 3 femmes et père de 10 enfants est devenu résilient grâce aux appuis de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ayant quitté l’université de Niamey en 2001 en 2ème année de droit, il est rentré au village où il s’est investi dans l’agriculture. A l’époque, la production agricole de Soumana ne dépassait guère les 40 bottes équivalent à 600 kg. « Je n’avais pas accès aux semences de qualité, comme tous les autres producteurs de mon village, pour booster ma production agricole. Je me contentais de celles disponibles sur les marchés locaux » a-t-il expliqué.C’est difficilement qu’il arrivait à subvenir aux besoins de sa famille. Dans sa recherche à combler le gap alimentaire chaque année, il était contraint d’abandonner son village pour se rendre dans des pays voisins. « Je ne suis pas parvenu à gagner véritablement les moyens à la hauteur de mes attentes. »Mais, depuis trois ans que la FAO a démarré ses appuis dont il est un des bénéficiaires en 2024, Soumana a pu obtenir les semences résilientes et de qualitépour produire durant la campagne pluviale.Avec l’appui de la FAO, la production céréalière de Soumana passe à 70 bottes soit 1 000 kg pour le mil et 750 kg pour le niébé dans son espace d’exploitation d’un hectare et demi. Cet appui de la FAO s’est fait dans le cadre de la mise en œuvre du programme « accélérer le progrès vers l’autonomisation économique des femmes rurales » financé par la Norvège et la Suède. Pendant la saison des cultures irriguées, il produit du niébé et se sert de ses fanes pour nourrir durant deux mois son troupeau d’animaux. En 2024, il s’est procuré, avec le soutien de la FAO, des semences de laitue, de la pomme de terre et de moringa en dehors de semences pluviales.Au cours de la période de soudure ou de précarité, il recourt aux produits maraichers comme les feuilles de moringa associées à la farine de mil, de sorgho ou de maïs pour assurer l’alimentation de sa famille. Ainsi, « je consacre entièrement ma force de travail à la production et récolte mieux ».La diversification de sa production a permis à Soumana, non seulement de varier l’alimentation de sa famille, mais aussi et surtout de générer beaucoup de profits. Dans son activité, il a pu s’acheter deux petits ruminants. « Dieu merci, aujourd’hui, je suis devenu résilient au point de n’avoir plus besoin d’un quelconque soutien pour prendre en charge ma famille ».Avec l’assistance de la FAO, Soumana affirme avoir accumulé des connaissances pratiques utiles en matière d’agriculture et d’élevage pour poursuivre et renforcer sa production. Il se voit dans les cinq prochaines années être un entrepreneur agricole capable de labourer des vastes étendues de terre à travers la mécanisation. Son ambition est de ramener les jeunes à la terre considérée comme étant « un véritable moyen d’atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnel des ménages dans les zones rurales».Ce genre d’ambition au Niger, la FAO le soutient à travers les semences irriguées et pluviales, le renforcement des capacités techniques sur les itinéraires techniques agricoles, le cash plus semences, la régénération naturelle assistée, les engrais, les aliments pour bétail, le système de la petite irrigation, les champs écoles agropastoraux, les clubs d’écoute Dimitra, les caisses de résilience, etc.Ce type d’appui de la FAO entre dans le cadre des multiples efforts de l’organisation à soutenir la transition vers des systèmes agroalimentaires plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables afin d’améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie, en ne laissant personne de côté. Un tel appui contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement Durables notamment les ODD 1, 2 et 12 qui portent respectivement sur « pas de pauvreté », « faim zéro » et « consommation et production responsable ».
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Histoire
21 mars 2025
Des Héros de l’Ombre : L’Engagement des Volontaires des Nations Unies qui sauvent des Vies
Ils ne portent ni cape, ni insigne, et pourtant, ils sont des piliers de leur communauté. Ce sont les 18 Volontaires des Nations Unies (VNUs), engagés aux côtés de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) Niger et de la Direction régional de la santé Publique de la Population et des Affaires sociales de Maradi pour apporter soins, écoute et espoir aux populations les plus vulnérables.Parmi eux, Moutari Sanda Chapiou, infirmier VNU, vit chaque jour au rythme des souffrances et des espoirs de ses patients. Dans la petite salle d’attente du centre de santé, une femme, visiblement affaiblie, serre la main de son enfant malade. Ses yeux trahissent la peur. Moutari s’approche, lui sourit et l’invite à entrer. Il pose un diagnostic, administre un soin, mais surtout, il prend le temps de parler. De rassurer. « Quand un malade me dit ‘Dieu te bénisse’, je ressens une immense fierté », confie-t-il. Il sait que ces mots valent plus qu’un salaire, plus qu’un diplôme. Ils sont la preuve qu’il fait une différence.À quelques kilomètres de là, Noufaissa Yahaya Moussa, sage-femme VNU, accueille une jeune femme enceinte pour une consultation prénatale. La future mère semble hésitante, peu habituée à fréquenter les centres de santé. Avec douceur, Noufaissa lui explique l’importance du suivi médical, l’encourage à revenir régulièrement. La jeune femme l’écoute, puis finit par avouer : « Je veux accoucher avec vous, car vous êtes gentille et accueillante. » Un lien de confiance s’est tissé, une barrière est tombée.Le travail des VNUs ne se limite pas aux centres de santé. Lors des inondations qui ont frappé la région, ils ont été parmi les premiers à répondre à l’urgence. Dans le camp des sinistrés, des centaines de familles ont tout perdu. En les voyant arriver, un vieil homme s’avance, les larmes aux yeux. Il serre la main de Moutari et murmure : « Vous êtes venus… on pensait qu’on nous avait oubliés. » À cet instant, il n’y a plus de chiffres, plus de statistiques, juste une vérité : leur présence change des vies. Mais l’engagement des VNUs ne s’arrête pas aux urgences. Jour après jour, ils éduquent, sensibilisent et accompagnent. Dans une école, Noufaissa parle d’hygiène à un groupe d’adolescents, expliquant avec patience pourquoi il est si important de se laver les mains. À la fin de la séance, un garçon s’approche et dit timidement : « Je vais l’expliquer à ma petite sœur. » Un simple geste, mais un impact durable.Malgré les défis – la pénurie de certains médicaments, les moyens limités – ils ne renoncent pas. Quand Noufaissa manque de fer pour ses patientes enceintes, elle leur apprend à adapter leur alimentation. Quand Moutari fait face à des patients angoissés, il leur offre du réconfort en plus des soins. Ils ne se contentent pas d’aider, ils trouvent des solutions.Les VNUs ne se considèrent pas comme des héros. Ils disent simplement qu’ils font leur part. Mais pour les mères qu’ils accompagnent, les enfants qu’ils soignent, les sinistrés qu’ils réconfortent, ils sont l’espoir dans les jours sombres, le sourire dans la douleur, la main tendue qui change tout.Dans un pays où les défis sanitaires existent, leur engagement est une promesse : celle qu’avec de la volonté, de l’écoute et du courage, chaque vie peut être transformée. Ecrit par Nana Hassoumi, Coordonnatrice du Programme des Volontaires nationaux au Niger
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Histoire
20 mars 2025
Stimuler la production agricole pour multiplier les opportunités pour les communautés
Installée sur une pile de sacs de mil dans le village de Sarkin Hatsi, dans le sud du Niger, Sa'a Moussa esquisse un sourire de fierté. Aujourd'hui, c'est jour de livraison et, à l'entrepôt de sa coopérative composée exclusivement de femmes, elle attend avec impatience l'arrivée des camions qui viendront chercher leur récolte."Cela n'a pas toujours été le cas. Nous venons de loin", dit-elle en évoquant le parcours des 820 membres de l'association agricole Hadin Kan Mata (ODD5) qu'elle dirige, dans la région de Maradi.« Depuis longtemps, nous devons affronter des saisons qui changent de manière imprévisible. La pluie arrive, nous nous dépêchons de semer, puis la sécheresse frappe à nouveau, et nous perdons tout », souligne-t-elle, décrivant la lutte quotidienne de ces femmes contre les chocs climatiques.Dans la région de Maradi, comme dans de nombreuses zones au Niger, les agriculteurs font face à de nombreux défis, y compris la désertification accélérée et dégradation des sols. Le pays perd environ 100 000 hectares de terres chaque année. Ce qui représente un frein à l’atteinte de l’objectif de développement durable « Faim Zéro » (ODD 2). « Les pluies commencent plus tard et s’arrêtent souvent tôt, perturbant le cycle de production agricole de trois mois et réduisant les rendements », explique Ramatou Hinsa, Chargée du développement rural au Programme alimentaire mondial dans la région de Maradi.Les effets des chocs climatiques réduisent la production et menacent la sécurité alimentaire, ce qui pousse de nombreux hommes à chercher des opportunités ailleurs.« Beaucoup de nos hommes migrent vers le Nigeria ou l’Europe via la Libye, souvent sans revenir avant des années, voire jamais. Cela laisse les familles, surtout les femmes et les enfants, dans une grande vulnérabilité », affirme Sa’a Moussa.S’armer pour affronter les effets des chocs climatiquesDepuis 2012, le PAM collabore avec le gouvernement du Niger, les communautés et les organisations locales (ODD 17) pour aider les petits agriculteurs à accéder à des ressources et connaissances essentielles afin d’accroître leur production et leurs compétences entrepreneuriales. Outre les chocs climatiques, ces agriculteurs doivent faire face à l’accès limité aux intrants, aux marchés et au financement.« C’est une approche globale, de la récupération des terres à l’autonomisation des petits exploitants avec des compétences et des outils post-récolte, en passant par la recherche de débouchés pour leurs produits », précise Ramatou.Plus de 300 000 hectares de terres dégradées ont été récupérées par le PAM depuis 2014. À Maradi, le PAM travaille avec la Chambre régionale d’agriculture de Maradi pour proposer des solutions adaptées aux besoins des petits producteurs et entrepreneurs de la région."Nous soutenons les petits agriculteurs en formalisant leurs organisations, en leur fournissant des informations sur les marchés et le climat, et en renforçant leur visibilité par le biais de salons et de foires", explique Guéro Magala, secrétaire général permanent de la Chambre régionale d'agriculture de Maradi.En conséquence, les agriculteurs ont vu leurs rendements s'accroître. "Grâce à la formation et aux semences améliorées, nos récoltes ont triplé. Auparavant, un hectare produisait 187,5 kg de mil ; aujourd'hui, il en produit de 750 kg à 1 000 kg", explique Moussa, présidente de la coopérative.Dynamiser l’économie locale et l’alimentation scolaireLes bonnes récoltes créent un excédent, permettant à la coopérative Hadin Ka Mata de trouver de nouvelles opportunités commerciales. « Nos produits ont bien marché grâce au soutien du PAM. Aussi, notre coopérative à Maradi a un contrat annuel avec le gouvernement », déclare Sa’a Moussa.« Grâce aux revenus de nos ventes, nos familles peuvent non seulement se nourrir à nouveau, mais surtout profiter de la vie et rêver à nouveau », annonce-t-elle avec joie.Cette initiative du PAM s’inscrit dans la stratégie nationale du Niger consistant à acheter à ses petits producteurs. Depuis 2013, le PAM a acheté plus de 27 000 tonnes de denrées alimentaires, d’une valeur de plus de 12 millions de dollars, principalement utilisées pour approvisionner les cantines scolaires (ODD 4).« Cette stratégie non seulement promeut les régimes alimentaires locaux, mais est aussi très économique. Elle comble le fossé entre les repas pris à la maison et à l'école, réduisant ainsi les coûts logistiques », explique Salou Abdou, Coordinateur régional des cantines scolaires de Maradi. Ces efforts renforcent la vie communautaire et les moyens de subsistance. « Nous sommes fiers de savoir que ce sont nos propres produits, et non des sources inconnues, qui nourrissent nos enfants à l’école. Ces aliments locaux nourrissent nos familles, et cela nous remplit de satisfaction », confie Elhaj Oumarou, chef du village de Sarkin Hatsi.Ce soutien s’aligne sur les efforts de résilience du PAM pour stimuler la production alimentaire locale dans ses programmes au Niger.Les initiatives du PAM en faveur des petits exploitants agricoles et d'autres communautés vulnérables du Niger sont rendues possibles grâce aux pays suivants: Allemagne, Danemark, États-Unis, France, Norvège et l’Union Européenne
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Histoire
18 mars 2025
Garantir un bon départ à travers des Soins maternels et néonatals de qualité
I ll est midi ce mercredi 22 mai 2024, c’est l’heure de visite aux malades au Centre de Santé de la Mère et de l’Enfant (CSME) de Maradi, une région située au centre-sud du Niger, frontalière avec le Nigeria. Ce centre de référence, le seul de la région en matière des soins pour la mère et l’enfant, accueille mères, femmes enceintes, enfants et nouveau-nés. Beaucoup viennent directement, mais la plupart sont référés par les centres de santé périphériques des villages et des districts sanitaires de la région. À l’unité des soins de néonatologie, l’une des plus importantes du centre, les équipes sont à pied d’œuvre. Pendant que certains prennent des constantes et placent des cathéters aux nouveaux admis aux soins, Ali Dayabou, technicien supérieur en soins infirmiers, vérifie les températures des bébés avant de placer un concentrateur d’oxygène à un nouveau-né admis pour détresse respiratoire. Le travail des infirmiers est crucial dans ce centre : ils sont chargés d’administrer les premiers soins aux bébés, de faire le suivi et de veiller à l’amélioration de l’état de santé de ces nouveau-nés dont certains sont nés il y a tout juste quelques heures. « Nous accueillons des bébés nés au centre et des bébés nés avec des complications, référés par d’autres structures de santé comme les maternités et les centres de santé intégrés de la région. Les difficultés concernent surtout les bébés référés. Les cas les plus fréquents que nous recevons sont les bébés prématurés, les bébés ayant un ballonnement abdominal, les enfants gavés avec des décoctions, des cas de malformation, des cas d’infections bactériennes sévères mais aussi des enfants qui refusent de téter. À leur arrivée ici, les mamans ont souffert, les bébés ont souffert, ils arrivent pour la plupart dans un état critique. Notre priorité est d’abord de stabiliser le bébé et, au besoin, de faire appel aux services spécialisés car ici nous avons les spécialistes selon les complications. » confie Dayabou. Dans un centre pareil, la disponibilité des équipements, de médicaments et de personnel formé est la clé de réussite de cette mission cruciale pour sauver des vies. C’est pourquoi, depuis son ouverture en 2011, l’Etat et ses partenaires dont UNICEF sont aux côtés du CSME de Maradi à l’instar des autres centres des autres régions pour apporter l’appui nécessaire en termes de matériel, équipements, intrants et formation au personnel. UNICEF a particulièrement dans le cadre du financement de Monaco déployé d’importants équipements et médicaments pour les soins aux nouveaux né d’une part et d’autres part a appuyé le renforcement des capacités des prestataires dans les centres de santé (CSME, Hôpitaux des Districts et CSI) sur des thématiques portant sur les soins aux nouveaux nés y compris la prise en charge des infections bactériennes sévères là où la référence n’est pas possible (PSBI). Dans le même ordre des relais communautaires ont été formés et ont reçu des connaissances pour détecter et référer aux centres de santé des nouveaux nés présentant des signes de danger. « Auparavant, on avait pas de méthodologie quand il s’agissait de soins essentiels, on faisait tout pêle-mêle. Grâce à la formation, nous avons compris l’importance des soins essentiels dès la naissance, mais aussi qu’il y a des étapes à suivre, comme obtenir les premiers pleurs du bébé, bien faire les soins au cordon... Prendre deux minutes pour prodiguer ces soins peut protéger l’enfant durant des années. » témoigne l’infirmier. Les soins de santé primaires prodigués au nouveau-né immédiatement après sa naissance assurent un bon départ et permettent d’éviter des complications potentielles. Malheureusement, beaucoup de nouveau-nés référés ne bénéficient pas correctement de ces soins. C’est pourquoi, L’UNICEF grâce au financement de la Principauté de Monaco, a soutenu un stage clinique pour les sages-femmes des maternités des districts sanitaires de Maradi afin qu’elles puissent participer à une immersion pratique au CSME sur les soins essentiels aux nouveau-nés. « Beaucoup d’entre elles avaient du mal à trouver les voies veineuses des bébés ou à réaliser d’autres gestes essentiels. Durant le temps passé avec nous, nous avons effectué des réanimations avec elles, nous leur avons appris la méthode de peau à peau, les soins des yeux… » confie Dr Lamine, pédiatre et responsable de l’Unité de Néonatologie.En 2023, cette unité a enregistré plus de 5000 patients, et les coupures d’électricité récentes auraient pu causer des dégâts sans l’installation d’un groupe électrogène et de carburant fourni par l’UNICEF. « C’était vraiment un ouf de soulagement, ce groupe qui nous a permis d’éviter le pire », conclut Dr Lamine.Au-delà du sacrifice quotidien fourni par le personnel pour sauver des enfants entre la vie et la mort, c’est une fierté pour les agents comme Dayabou d’être au chevet de ces bébés et de contribuer à redonner le sourire à leurs mamans : « Voir une mère désespérée repartir avec son bébé dans les bras, toute souriante, nous procure une grande satisfaction morale. »Le Centre de Santé de la Mère et de l’Enfant de Maradi joue un rôle crucial dans la région, offrant des soins de qualité qui sont indispensables aux mères et aux nouveau-nés. Le soutien constant des partenaires est vital pour maintenir et améliorer la qualité des soins prodigués.
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Histoire
18 mars 2025
Le parcours résilient des femmes déplacées de Tingara
Depuis l’attaque tragique qui a contraint des centaines de familles à fuir le village de Tingara 2 en février 2019, de nombreuses femmes déplacées ont trouvé refuge dans le site de Tadress, en périphérie de Tillabéri. Face à l’adversité, elles ont su faire preuve d’une résilience remarquable, soutenues par l’ONG JAAD. Leur histoire illustre la force du collectif et l’impact positif qu’une organisation dédiée peut apporter à des communautés en détresse.En février 2019, une attaque d’éléments présumés de Groupes Armés Non-Étatiques (GANE) a frappé le village de Tingara, dans la commune de l’Anzourou. Environ 216 ménages, soit 1 500 personnes dont Mamou Hassimi, 46 ans, mère de cinq enfants et Haoua Issaka, 31 ans et mère de sept enfants, ont fui leurs foyers, abandonnant maisons, terres et moyens de subsistance. Elles ont marché durant quinze jours pour atteindre Tillabéri, bravant la faim, la fatigue et la maladie. « Ce départ forcé reste le pire moment de ma vie ; nombreux sont ceux qui étaient tombés malades ; d’autres n’y ont pas survécu tandis que certains donnèrent la vie au cours de cet odyssée. » – Mamou Hassimi. À Tillabéri, dès leur arrivée, elles furent accueillies par les autorités locales avec une première assistance en vêtements et en nourriture. Par la suite, le Programme alimentaire mondial (PAM), des ONG nationales et internationales leur ont distribué des céréales, de l’huile, du sel et du sucre pour une durée de trois mois. La rencontre avec JAAD : vers l’autonomisationLa vie de ces rescapées de Tingara va changer à partir de 2020, à la suite de leur rencontre avec l’ONG nationale Jeunesse Africaine et Actions de Développement (JAAD), dans le cadre du réseau « West African Network for peacebuilding » (Wanep). Ce fut le début d’une collaboration fructueuse qui aura permis de se constituer en groupement de 33 membres, dénommé « Lakal Kaney ». Ensuite, JAAD a renforcé leurs capacités en vie associative, en sensibilisation sur la cohésion sociale mais aussi en techniques de transformation de produits alimentaires. L’initiative n’a pas tardé à faire des émules, car aussitôt, les femmes de la communauté hôte se sont de leur côté organisées en groupement dénommé « Fahamey » avec 45 membres ; engageant un échange solidaire avec leurs consœurs déplacées. Commence alors une relation forte fondée sur la cohésion sociale entre ces femmes que la providence à mises ensemble ; en témoigne le partage d’expériences et de savoir-faire. « Grâce aux formations en transformation de produits alimentaires et la fabrication de savon, nous pouvons désormais subvenir à nos besoins, assurer la scolarisation de nos enfants et reprendre confiance en nous », a déclaré pour sa part Haoua Issaka. Elles apprirent les unes des autres comment produire du savon liquide et solide, comment transformer du maïs en produits dérivés, comment valoriser de l’arachide en tourteaux et en pâte, et comment transformer des ressources locales comme le sésame, le soumbala et les feuilles de corètes. L’expérience a montré que les réponses aux crises et catastrophes peuvent être encore plus efficaces qu’elles ne le sont, si les programmes d’interventions faisaient davantage attention aux besoins spécifiques de chaque catégorie de personnes affectées par les crises, comme on peut le voir avec JAAD et les femmes de Tadress.Une success story confirmée : la foire de NiameyDébut 2025, JAAD est revenue à Tillabéri pour inviter plusieurs femmes de Tadress à la foire agropastorale et halieutique « Sahel Niger 2025 » à Niamey. Elle les dota de kits d’autonomisation pour renforcer leurs capacités pour ce faire. Et puis à la suite d’un processus de sélection organisé par cette ONG, Mamou, Haoua et deux autres femmes de la communauté hôte de Tadress ont été retenues pour participer à cet événement. « Nous sommes désormais visibles en tant que groupement de la région de Tillabéri dans ce que nous savons faire de mieux en matière de transformation de produits alimentaires ; mais il faut le dire, nous avons aussi beaucoup appris des autres, découvert les produits d’autres groupements et entrepreneures venus de tout le pays et de la sous-région, tissé des liens et développé un réseau de partage d’expériences », a déclaré Marie Doulla, du groupement « Fahamey », membre de la communauté hôte. Cette première participation à un événement d’envergure internationale avait tout l’air d’une consécration pour ces femmes venues de loin. Les femmes sont revenues encore plus motivées, conscientes de l’importance d’améliorer la qualité de leurs produits pour conquérir de nouveaux marchés.Un modèle de résilience et de solidaritéPour Mamou, Haoua et ses compagnes, ce parcours témoigne avant tout de leur détermination face aux crises successives qui touchent la région de Tillabéri. Au-delà de la survie, ces femmes déplacées ont trouvé les ressources pour reconstruire leur vie et s’intégrer dans une nouvelle communauté grâce à la synergie entre JAAD, les autorités locales et d’autres partenaires.« Le 8 mars est une occasion de célébrer les progrès accomplis par les femmes, mais aussi de mettre en lumière l'importance de leur autonomisation dans tous les aspects de la vie. L'aide humanitaire doit impérativement prendre en compte cette réalité en accordant une priorité aux organisations locales dirigées par des femmes, qui sont au cœur des solutions adaptées aux besoins des communautés. En leur fournissant davantage de ressources et de pouvoir d'action, nous contribuons non seulement à renforcer la résilience des populations, mais aussi à faire émerger des leaders féminines, actrices essentielles dans la construction de sociétés plus justes, inclusives et durables », a dit ABDOU IDI Haoua, Coordonnatrice Nationale de l'ONG JAAD, une organisation qui travaille à promouvoir le leadership des femmes au Niger. Cette histoire est un appel à multiplier les actions de soutien aux populations déplacées et à promouvoir l’autonomisation des femmes, levier essentiel pour renforcer la résilience communautaire. Malgré les difficultés, l’expérience de Tingara et de Tadress montre qu’avec un accompagnement adapté, il est possible de retrouver une vie digne et de contribuer activement au développement économique local.Vers l’avenirLe parcours de Mamou, Haoua et des femmes de Tingara met en lumière la force de la solidarité et le rôle essentiel de l’accompagnement dans un contexte de crise. Leur participation à la foire de Niamey confirme qu’en dépit des obstacles, l’audace, la persévérance et le soutien ciblé peuvent ouvrir de nouvelles perspectives à celles et ceux qui ont tout perdu. Plus largement, il s’agit d’une leçon universelle : l’espoir et l’entraide peuvent devenir de puissants moteurs de reconstruction et d’autonomisation.
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Histoire
30 octobre 2025
Plantation symbolique de 80 arbres pour célébrer 80 ans d’engagement onusien
Organisée sur le long d'un Etablissement scolaire de la commune 2 de la ville de Niamey, en collaboration avec la Ville de Niamey et le Gouvernement du Niger.Placée sous le thème « 80 arbres pour UN80 : Unis pour la résilience climatique et la beauté de nos villes et villages », cette initiative s’inscrit dans la continuité des célébrations du 80ᵉ anniversaire de l’Organisation des Nations Unies et des 65 ans de partenariat stratégique entre le Niger et le Système des Nations Unies. Dans son allocution, la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Niger, Mme Mama Keita, a rappelé que « planter un arbre, c’est plus qu’un geste symbolique : c’est un acte de foi envers la vie et une promesse faite aux générations futures ».
Elle a également souligné que cette activité vient clore une semaine d’engagements collectifs ayant illustré l’esprit du multilatéralisme : écho-jogging, panels, rencontres avec le personnel, expositions culturelles et moments de réflexion autour de la réforme UN80.De son côté, le Secrétaire Général de la Ville de Niamey a salué cette action conjointe, symbole d’un partenariat exemplaire entre les Nations Unies et les autorités locales, engagé dans la lutte contre la dégradation environnementale et pour la création d’une ville plus verte, inclusive et résiliente.« Planter un arbre, c’est poser un acte d’avenir. C’est affirmer notre volonté commune de bâtir une ville durable où les générations futures pourront vivre dans un environnement sain », a-t-il déclaré. Le Secrétaire Général de la Ville de Niamey, représentant le Président de la Délégation Spéciale, a pour sa part salué cette initiative conjointe entre la Ville et le Système des Nations Unies. Dans son intervention, il a rappelé que la Ville de Niamey est pleinement engagée dans la lutte contre la dégradation de l’environnement, à travers son programme de verdissement urbain et de gestion durable des espaces publics.« Cette activité témoigne de la complémentarité entre les efforts du gouvernement, des collectivités locales et des Nations Unies. Ensemble, nous œuvrons pour une capitale plus verte, plus résiliente et plus accueillante pour les générations futures », a-t-il déclaré, tout en félicitant les participants pour leur mobilisation exemplaire. L’activité a mobilisé le personnel onusien et les autorités locales. Ensemble, ils ont mis en terre 80 jeunes plants, chacun porteur d’un message d’espoir, de solidarité et de durabilité. Cette initiative traduit l’engagement du Système des Nations Unies à accompagner les efforts du Niger pour atteindre ses objectifs en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de préservation des ressources naturelles, conformément à l’Agenda 2030 et aux Objectifs de Développement Durable, notamment l’ODD 13 (Lutte contre les changements climatiques) et l’ODD 15 (Vie terrestre).« En cette journée, nous ne plantons pas seulement des arbres, nous plantons la coopération, la résilience et la vie », a conclu Mme Keita, invitant chacun à faire de ce geste un engagement durable pour un Niger vert et prospère.
Elle a également souligné que cette activité vient clore une semaine d’engagements collectifs ayant illustré l’esprit du multilatéralisme : écho-jogging, panels, rencontres avec le personnel, expositions culturelles et moments de réflexion autour de la réforme UN80.De son côté, le Secrétaire Général de la Ville de Niamey a salué cette action conjointe, symbole d’un partenariat exemplaire entre les Nations Unies et les autorités locales, engagé dans la lutte contre la dégradation environnementale et pour la création d’une ville plus verte, inclusive et résiliente.« Planter un arbre, c’est poser un acte d’avenir. C’est affirmer notre volonté commune de bâtir une ville durable où les générations futures pourront vivre dans un environnement sain », a-t-il déclaré. Le Secrétaire Général de la Ville de Niamey, représentant le Président de la Délégation Spéciale, a pour sa part salué cette initiative conjointe entre la Ville et le Système des Nations Unies. Dans son intervention, il a rappelé que la Ville de Niamey est pleinement engagée dans la lutte contre la dégradation de l’environnement, à travers son programme de verdissement urbain et de gestion durable des espaces publics.« Cette activité témoigne de la complémentarité entre les efforts du gouvernement, des collectivités locales et des Nations Unies. Ensemble, nous œuvrons pour une capitale plus verte, plus résiliente et plus accueillante pour les générations futures », a-t-il déclaré, tout en félicitant les participants pour leur mobilisation exemplaire. L’activité a mobilisé le personnel onusien et les autorités locales. Ensemble, ils ont mis en terre 80 jeunes plants, chacun porteur d’un message d’espoir, de solidarité et de durabilité. Cette initiative traduit l’engagement du Système des Nations Unies à accompagner les efforts du Niger pour atteindre ses objectifs en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de préservation des ressources naturelles, conformément à l’Agenda 2030 et aux Objectifs de Développement Durable, notamment l’ODD 13 (Lutte contre les changements climatiques) et l’ODD 15 (Vie terrestre).« En cette journée, nous ne plantons pas seulement des arbres, nous plantons la coopération, la résilience et la vie », a conclu Mme Keita, invitant chacun à faire de ce geste un engagement durable pour un Niger vert et prospère.
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30 octobre 2025
Cocktail commémoratif des 80 ans des Nations Unies
« Cette commémoration mondiale n’est pas seulement celle d’une organisation.
C’est avant tout celle d’une vision universelle : celle d’un monde où les nations s’unissent pour relever ensemble les défis communs.
Et ici, au Niger, elle prend un sens tout particulier.
Car nous célébrons aussi 65 ans d’un partenariat solide et exemplaire entre le Niger et le Système des Nations Unies — un partenariat fondé sur la confiance, la solidarité et la recherche du progrès partagé. » C’est par ces mots que la Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger, Mme Mama Keita, a ouvert le cocktail commémoratif organisé à l’occasion du 80ᵉ anniversaire des Nations Unies. Le gouvernement, les chefs d’agences onusiennes, les représentants de la société civile, ainsi que de nombreux partenaires, diplomates et invités ont pris part à cette soirée symbolique, placée sous le thème :« UN80 : 80 ans d’engagement pour la paix, le développement et la solidarité entre les peuples. »La cérémonie s’est tenue dans le jardin de la Maison des Nations Unies à Niamey, dans une ambiance à la fois festive, culturelle et empreinte de convivialité. La soirée a débuté par la projection de la mini-vidéo “L’ONU d’hier, d’aujourd’hui et de demain”, retraçant huit décennies d’actions multilatérales et 65 ans de coopération entre le Niger et l’ONU.
Elle a été suivie d’une prestation de la chorale de l’Université ADU, qui a interprété des chants célébrant la paix, l’unité et la diversité.L’objectif de ce cocktail était de promouvoir la diversité culturelle, culinaire et artistique du Système des Nations Unies et de ses partenaires ce qui a été pleinement atteint. Mme Keita a d’abord visité les stands d’exposition artisanale présentant les produits réalisés par les bénéficiaires des projets onusiens, avant de se rendre aux stands culinaires où étaient mis à l’honneur les mets traditionnels du Niger :Touaregs, Kanuri, Tubu, Zarma-Songhaï, Haoussa, Peulh, Arabes, Gourmantché, etc.
Mais le voyage gustatif ne s’est pas arrêté aux frontières du Niger :le continent américain était représenté par la Colombie et Cuba,l’Asie par la Chine,l’Europe par la Suisse,et l’Afrique par le Maroc, le Mali, le Cameroun et plusieurs autres pays partenaires.Une véritable vitrine des saveurs et des symboles culturels du monde, reflet du multiculturalisme et de la coopération internationale. La soirée s’est poursuivie avec un défilé de tenues traditionnelles du Niger et d’autres pays, mettant en lumière la richesse culturelle du Système des Nations Unies, suivi d’une performance artistique locale célébrant la paix, la résilience et la diversité du peuple nigérien. Enfin, la cérémonie s’est clôturée par la coupure du gâteau des 80 ans des Nations Unies, réalisée par la Coordonnatrice résidente dans un moment de partage et de fraternité, symbole d’un engagement renouvelé au service de la paix et du développement durable. Crédit photo: Souleymane Marou Madindiny, Assistant communication à la FAO NigerArticle proposé par Chamsia Chaibou, Assistante communication au PBF Niger
C’est avant tout celle d’une vision universelle : celle d’un monde où les nations s’unissent pour relever ensemble les défis communs.
Et ici, au Niger, elle prend un sens tout particulier.
Car nous célébrons aussi 65 ans d’un partenariat solide et exemplaire entre le Niger et le Système des Nations Unies — un partenariat fondé sur la confiance, la solidarité et la recherche du progrès partagé. » C’est par ces mots que la Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger, Mme Mama Keita, a ouvert le cocktail commémoratif organisé à l’occasion du 80ᵉ anniversaire des Nations Unies. Le gouvernement, les chefs d’agences onusiennes, les représentants de la société civile, ainsi que de nombreux partenaires, diplomates et invités ont pris part à cette soirée symbolique, placée sous le thème :« UN80 : 80 ans d’engagement pour la paix, le développement et la solidarité entre les peuples. »La cérémonie s’est tenue dans le jardin de la Maison des Nations Unies à Niamey, dans une ambiance à la fois festive, culturelle et empreinte de convivialité. La soirée a débuté par la projection de la mini-vidéo “L’ONU d’hier, d’aujourd’hui et de demain”, retraçant huit décennies d’actions multilatérales et 65 ans de coopération entre le Niger et l’ONU.
Elle a été suivie d’une prestation de la chorale de l’Université ADU, qui a interprété des chants célébrant la paix, l’unité et la diversité.L’objectif de ce cocktail était de promouvoir la diversité culturelle, culinaire et artistique du Système des Nations Unies et de ses partenaires ce qui a été pleinement atteint. Mme Keita a d’abord visité les stands d’exposition artisanale présentant les produits réalisés par les bénéficiaires des projets onusiens, avant de se rendre aux stands culinaires où étaient mis à l’honneur les mets traditionnels du Niger :Touaregs, Kanuri, Tubu, Zarma-Songhaï, Haoussa, Peulh, Arabes, Gourmantché, etc.
Mais le voyage gustatif ne s’est pas arrêté aux frontières du Niger :le continent américain était représenté par la Colombie et Cuba,l’Asie par la Chine,l’Europe par la Suisse,et l’Afrique par le Maroc, le Mali, le Cameroun et plusieurs autres pays partenaires.Une véritable vitrine des saveurs et des symboles culturels du monde, reflet du multiculturalisme et de la coopération internationale. La soirée s’est poursuivie avec un défilé de tenues traditionnelles du Niger et d’autres pays, mettant en lumière la richesse culturelle du Système des Nations Unies, suivi d’une performance artistique locale célébrant la paix, la résilience et la diversité du peuple nigérien. Enfin, la cérémonie s’est clôturée par la coupure du gâteau des 80 ans des Nations Unies, réalisée par la Coordonnatrice résidente dans un moment de partage et de fraternité, symbole d’un engagement renouvelé au service de la paix et du développement durable. Crédit photo: Souleymane Marou Madindiny, Assistant communication à la FAO NigerArticle proposé par Chamsia Chaibou, Assistante communication au PBF Niger
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Histoire
18 octobre 2025
Lancement des commémorations des 80 ans de l’ONU et des 65 ans de coopération avec le Niger par un Écho jogging pour la paix
Dans le cadre du 80e anniversaire de la création de l’Organisation des Nations Unies et du 65e anniversaire de la coopération Niger-ONU, le Système des Nations Unies au Niger, en collaboration avec le Stade Général Seyni Kountché, a organisé un Écho jogging – marche sportive reliant la Maison des Nations Unies au Stade Général Seyni Kountché.Diplomates, fonctionnaires en activité, retraités du Système des Nations Unies, partenaires institutionnels et de nombreux enfants d’agents onusiens ont marché côte à côte, unis par le même élan de paix et de solidarité. Dans une ambiance à la fois sportive et fraternelle, les participants ont répondu présent à cet appel du vivre-ensemble, symbole fort des valeurs universelles que promeut l’ONU depuis huit décennies. Le top départ a été donné par Mme Mama Keita, Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger, aux côtés de l’Administrateur délégué de la Ville de Niamey, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, du Directeur général du Stade Général Seyni Kountché, Ary Issaka Ousmane Gaoh, et de plusieurs responsables d’agences onusiennes. Placée sous le signe du sport, de la santé et de la solidarité, la matinée a débuté par l’allocution de la Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies, suivie des conseils de sécurité délivrés par l’UNDSS, afin de garantir la bonne tenue de l’activité. Partie de la Maison des Nations Unies, la caravane a emprunté la place Mohamed VI et le rond-point de l’ENA avant d’atteindre le Stade Général Seyni Kountché, dans une ambiance conviviale, énergique et rythmée, lillustrant l’engagement commun à promouvoir la paix, la santé et le vivre-ensemble. À l’arrivée, les participants ont pris part à une séance de près d’une heure de fitness, marquée par la joie, le dynamisme et la motivation générale. Prenant la parole, Mme Mama Keita a livré un message vibrant d’émotion et de lucidité : « En cette année 2025, je préfère parler de commémoration plutôt que de célébration. Parce qu’avec la réduction des moyens, beaucoup de nos collègues ont dû partir, et sans eux, nous ne pouvons parler de fête. Mais 80 ans d’existence, 65 ans de coopération avec le Niger, cela se commémore avec dignité et gratitude . « Ils ont compris que la paix n’était ni une utopie, ni un luxe, mais plutôt une nécessité absolue. »
Un message fort, en parfaite cohérence avec l’esprit de cette célébration, rappelant que le sport est aussi un instrument de paix, de prévention et de cohésion sociale. Elle a rappelé que les fondateurs de l’ONU, sortis des horreurs de la Seconde Guerre mondiale, avaient bâti cette organisation sur la conviction que « la paix n’est pas un luxe, mais une nécessité absolue ».
Dans un ton à la fois solennel et chaleureux, la Coordinatrice résidente a également salué la diversité des participants venus de tous les continents, soulignant que cette pluralité incarne l’esprit même des Nations Unies : « Aujourd’hui, nous marchons ensemble pour continuer d’éclairer le chemin de la paix. La paix n’a pas de prix, l’unité n’a pas de prix. Continuons de marcher ensemble, pour la paix et pour un monde meilleur à transmettre à nos enfants ». Des autorités locales engagées aux côtés de l’ONUL’Administrateur délégué de la Ville de Niamey, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, a salué cette initiative, symbole de vitalité et de solidarité : « Cette journée marque le début des activités du 80e anniversaire du Système des Nations Unies et du 65e anniversaire de sa coopération avec le Niger. Pendant plus d’une demi-heure, les participants ont marché dans la joie, démontrant l’importance du sport pour un corps sain et un esprit sain ». Il a par ailleurs encouragé les participants à profiter du dépistage gratuit du diabète et de la tension artérielle offert sur place, un geste salué par de nombreux participants.De son côté, le Directeur général du Stade Général Seyni Kountché, Ary Issaka Ousmane Gaoh, a exprimé la fierté du stade d’accueillir une telle initiative : « Cette activité s’inscrit pleinement dans notre mission : le sport dans la paix, par la paix et pour la santé. Le stade restera ouvert à ce type d’événements, car il incarne les valeurs de fraternité et de bien-être que nous partageons avec les Nations Unies ».Le représentant de l’OMS au Niger, Dr Casimir Manengu, a, lui aussi, rappelé l’importance du bien-être comme fondement de toute action : « Sans le bien-être, on ne peut rien faire. C’est pour cela que nous avons tenu à être là, pour se relaxer, se ressourcer et être prêts pour la suite des activités ». « Nous sommes dans l’obligation de laisser à nos enfants un monde meilleur que celui que nous avons reçu. Prônons la paix, prônons l’unité, et restons unis dans l’action ». En marge de l’activité Écho Jogging, des stands de dépistage gratuit du diabète et de la tension artérielle ont été installés sur le site. Cette initiative, appuyée par la Clinique des Nations Unies, visait à promouvoir le bien-être du personnel et à encourager l’adoption de modes de vie sains. De nombreux participants ont ainsi pu bénéficier de conseils médicaux et de consultations de prévention, dans un esprit de solidarité et de promotion de la santé au travail. Crédit photo: Chamsia ChaibouArticle proposé par Chamsia Chaibou, Assistante communication au PBF Niger
Un message fort, en parfaite cohérence avec l’esprit de cette célébration, rappelant que le sport est aussi un instrument de paix, de prévention et de cohésion sociale. Elle a rappelé que les fondateurs de l’ONU, sortis des horreurs de la Seconde Guerre mondiale, avaient bâti cette organisation sur la conviction que « la paix n’est pas un luxe, mais une nécessité absolue ».
Dans un ton à la fois solennel et chaleureux, la Coordinatrice résidente a également salué la diversité des participants venus de tous les continents, soulignant que cette pluralité incarne l’esprit même des Nations Unies : « Aujourd’hui, nous marchons ensemble pour continuer d’éclairer le chemin de la paix. La paix n’a pas de prix, l’unité n’a pas de prix. Continuons de marcher ensemble, pour la paix et pour un monde meilleur à transmettre à nos enfants ». Des autorités locales engagées aux côtés de l’ONUL’Administrateur délégué de la Ville de Niamey, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, a salué cette initiative, symbole de vitalité et de solidarité : « Cette journée marque le début des activités du 80e anniversaire du Système des Nations Unies et du 65e anniversaire de sa coopération avec le Niger. Pendant plus d’une demi-heure, les participants ont marché dans la joie, démontrant l’importance du sport pour un corps sain et un esprit sain ». Il a par ailleurs encouragé les participants à profiter du dépistage gratuit du diabète et de la tension artérielle offert sur place, un geste salué par de nombreux participants.De son côté, le Directeur général du Stade Général Seyni Kountché, Ary Issaka Ousmane Gaoh, a exprimé la fierté du stade d’accueillir une telle initiative : « Cette activité s’inscrit pleinement dans notre mission : le sport dans la paix, par la paix et pour la santé. Le stade restera ouvert à ce type d’événements, car il incarne les valeurs de fraternité et de bien-être que nous partageons avec les Nations Unies ».Le représentant de l’OMS au Niger, Dr Casimir Manengu, a, lui aussi, rappelé l’importance du bien-être comme fondement de toute action : « Sans le bien-être, on ne peut rien faire. C’est pour cela que nous avons tenu à être là, pour se relaxer, se ressourcer et être prêts pour la suite des activités ». « Nous sommes dans l’obligation de laisser à nos enfants un monde meilleur que celui que nous avons reçu. Prônons la paix, prônons l’unité, et restons unis dans l’action ». En marge de l’activité Écho Jogging, des stands de dépistage gratuit du diabète et de la tension artérielle ont été installés sur le site. Cette initiative, appuyée par la Clinique des Nations Unies, visait à promouvoir le bien-être du personnel et à encourager l’adoption de modes de vie sains. De nombreux participants ont ainsi pu bénéficier de conseils médicaux et de consultations de prévention, dans un esprit de solidarité et de promotion de la santé au travail. Crédit photo: Chamsia ChaibouArticle proposé par Chamsia Chaibou, Assistante communication au PBF Niger
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Histoire
15 octobre 2025
Niamey commémore le lancement de la Feuille de route nationale “Alerte précoce pour tous” et inaugure la nouvelle Salle de veille du COVACC
Niamey commémore le lancement de la Feuille de route nationale “Alerte précoce pour tous” et inaugure la nouvelle Salle de veille du COVACCNiamey, 13octobre 2025 – À l’occasion de la Journée Internationale de la Réduction des Risques de Catastrophes, le Niger a franchi une étape majeure dans le renforcement de sa résilience face aux aléas climatiques, avec le lancement officielde la Feuille de route nationale “Alerte précoce pour tous” (EW4ALL) et la remise de matériels à la salle de veille du Centre Opérationnel de Veille d’Alerte et de Conduite des Crises (COVACC).Cette cérémonie, organisée à Niamey, a réuni les représentants du Gouvernement du Niger, des Secrétaires Généraux des différents ministères sectoriels, du Système des Nations Unies, de la Coopération italienne (AICS) et de la CIMA Research Foundation. Elle a également enregistré la présence de quelques ambassadeurs accrédités au Niger, témoignant de l’intérêt et du soutien de la communauté diplomatique au renforcement de la résilience et du système d’alerte précoce au NigerCet événement, organisé par le Secrétariat General de la Présidence avec UNDRR et ses partenaires, symbolise la volonté du Niger et de ses partenaires à placer la prévention, l’alerte et la réponse rapide au cœur de la gestion des risques de catastrophes.Lancée par le Secrétaire General des Nations Unies en mars 2022, l’initiative EW4ALL vise à garantir qu’aucun citoyen ne soit laissé sans protection face aux catastrophes d’ici 2027. Le Niger est l’un des pays pilote sélectionnés pour la mise en œuvre de cette initiative en raison de sa forte exposition aux aléas climatique.La Feuille de route nationale EW4ALL, validée en mai 2025, définit les priorités nationales pour renforcer le système d’alerte précoce autour de quatre piliers :Connaissance des risques de catastrophes ;Détection, observation, surveillance, analyse et prévision ;Diffusion et communication des alertes ;Préparation et capacités de réponse.Lors de la cérémonie, le Coordonnateur national EW4ALL, la Représentante résidente du Système des Nations Unies, et les représentants des partenaires techniques et financiers ont salué la coopération exemplaire entre les institutions nigériennes et les partenaires internationaux.« Ce lancement traduit notre engagement collectif à renforcer la résilience des populations et à sauver des vies grâce à des systèmes d’alerte efficaces et inclusifs », a déclaré Mme. Kinday Samba, Coordinatrice Résidente a.i.La cérémonie s’est poursuivie avec la remise officielle d’équipements techniques auCOVACC et une visite guidée de la salle.
Les 14 et 15 octobre, un exercice de simulation (Table Top Exercise – TTX) sera conduit par la Croix-Rouge italienne, pour tester les procédures de coordination et renforcer la réactivité opérationnelle.La mise en œuvre de la Feuille de route EW4ALL marque une nouvelle ère pour lagestion des risques au Niger, fondée sur la science, la technologie et la coopération. Elle illustre concrètement la vision du Secrétaire général des Nations Unies : que chaque personne, partout, soit protégée par un système d’alerte précoce d’ici 2027. Ecrit par Cherifatou Mamoudou Bachirou, Assistante Communication MarketingBureau du Coordinateur Résident du système des Nations Unies
Les 14 et 15 octobre, un exercice de simulation (Table Top Exercise – TTX) sera conduit par la Croix-Rouge italienne, pour tester les procédures de coordination et renforcer la réactivité opérationnelle.La mise en œuvre de la Feuille de route EW4ALL marque une nouvelle ère pour lagestion des risques au Niger, fondée sur la science, la technologie et la coopération. Elle illustre concrètement la vision du Secrétaire général des Nations Unies : que chaque personne, partout, soit protégée par un système d’alerte précoce d’ici 2027. Ecrit par Cherifatou Mamoudou Bachirou, Assistante Communication MarketingBureau du Coordinateur Résident du système des Nations Unies
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Histoire
15 octobre 2025
Quand l’entre-récoltes devient survie
Chaque année, entre la fin des réserves des récoltes passées et l’arrivée des prochaines moissons, certaines familles nigériennes font face à une période de plus grande vulnérabilité à l’insécurité alimentaire. C’est un temps de grande fragilité, où les greniers sont vides, les prix des denrées alimentaires augmentent, et les mères des familles vulnérables n’ont souvent plus rien à mettre dans les marmites. Dans ce contexte, l’assistance alimentaire et nutritionnelle du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en appui au programme de l’Etat et de ses partenaires joue un rôle vital et fait la différence. Des défis qui s’accumulent : faim, ennemis de culture et insécurité…
Amou Chaibou, 35 ans, vit dans le village de Katatouma Rigia Oubandawaki, dans la région de Maradi. Mère de six enfants, elle fait face à une réalité de plus en plus dure. « Pendant cette période, nos réserves sont épuisées. Nous avons même vendu nos animaux pour pouvoir manger. » Mais la faim n’est pas la seule menace. L’insécurité pèse lourd sur les communautés rurales.
« Les bandits ne nous laissent aucun répit. Ils enlèvent des proches et réclament des rançons. Tout le village doit cotiser pour libérer la personne. »
Comme beaucoup de femmes, Amou tente de faire face en ramassant du bois ou en effectuant des petits travaux. Mais cela ne suffit pas.
« Grâce au PAM, nous avons reçu du riz, du niébé et de l’huile. Nous sommes rassasiés, nous avons repris des forces. Même nos enfants retrouvent une bonne forme. » Elle évoque aussi les récoltes désastreuses de l’année précédente, causées par des infestations de chenilles :
« L’an dernier, elles ont détruit mon champ. Au lieu de 20 bottes de mil, je n’en ai récolté que cinq. » Des mères en première ligneLe cas d’Amou n’est pas isolé. Koulou Issoufou, 40 ans, est handicapée et mère de 12 enfants. Son mari, également en situation de handicap et âgé, ne peut plus travailler. « Sans l’aide du PAM, nous ne pourrions pas survivre. Avant, je cultivais la terre et je faisais de l’élevage, mais aujourd’hui, je ne peux plus. » Son mari, Issoufou, septuagénaire, nous fait part de son soulagement lorsque Koulou est rentrée avec les vivres : « Il ne restait plus rien dans le grenier ce matin-là. Les enfants et moi attendions, espérant que quelque chose arriverait. » nous confia-t-il avec un large sourire. Il faut rappeler que le Niger fait face à une situation alimentaire difficile avec 2,2 millions de personnes identifiées en insécurité alimentaire aiguë à travers l’analyse nationale du Cadre Harmonisé conduite sous le lead du Gouvernement. Dans un contexte de changements climatiques, de récoltes insuffisantes, et d’instabilité économique, le PAM, en coordination avec les autorités nationales, reste un pilier d’assistance pour les populations les plus vulnérables. Cependant les ressources financières sont limitées face aux besoins de plus en plus croissants, et le PAM a dû faire des choix difficiles : Prévu pour soutenir 475 000 personnes en 2025 pour son assistance d’urgence aux personnes vulnérables, le PAM a dû réduire ce nombre à 300 000 personnes, soit une réduction de 37%. Au niveau national, 1,8 millions de personnes sont restées sans assistance de juin à juillet et 700 mille personnes ne sont pas couvertes en août. Derrière ces chiffres, ce sont des mères qui ont attendu en vain, des enfants qui se sont endormis le ventre vide, et des villages entiers qui ont été confrontés à l’absence de cette aide qui, pour beaucoup, représente le seul filet de sécurité.« On nous a dit que cette année, le PAM ne pourrait pas venir ici… Alors on s’est débrouillés comme on a pu. Mais ce n’est pas pareil. » nous confie Malam Idi, un père de famille à Guidan Roumdji.Pour le PAM, chaque réduction de cible est une décision lourde, un dilemme humain : aider moins de gens, ou aider tout le monde un peu, mais pas assez. Cette année, c’est la profondeur de l’aide qui a été maintenue — mais au prix de renoncer à des milliers d’autres personnes en attente. Une solidarité internationale précieuse
Nous remercions la direction générale de la protection civile et des opérations d’aide humanitaire européenne (ECHO) pour son appui financier, qui a permis de renforcer la réponse humanitaire pendant la période de soudure, au bénéfice des ménages les plus vulnérables. Cet appui illustre la solidarité constante de l’Union européenne envers les populations du Niger.
Vers des solutions durables
« Nous espérons aussi bénéficier d’activités génératrices de revenus », dit Amou. « Car survivre ne suffit pas. Nous voulons reconstruire notre avenir. »
Cette approche combine secours immédiat et solutions durables, avec l’objectif que chaque communauté puisse reprendre le contrôle de son avenir. Au Niger, chaque sac de riz, chaque litre d’huile, chaque billet transféré à une mère de famille n’est pas seulement une aide alimentaire : c’est un acte de dignité, de résistance et d’espoir. Le PAM, sous le leadership du gouvernement, poursuit son engagement pour que chaque enfant puisse manger à sa faim, que chaque femme puisse cuisiner en paix, et que chaque village puisse se relever durablement.
Amou Chaibou, 35 ans, vit dans le village de Katatouma Rigia Oubandawaki, dans la région de Maradi. Mère de six enfants, elle fait face à une réalité de plus en plus dure. « Pendant cette période, nos réserves sont épuisées. Nous avons même vendu nos animaux pour pouvoir manger. » Mais la faim n’est pas la seule menace. L’insécurité pèse lourd sur les communautés rurales.
« Les bandits ne nous laissent aucun répit. Ils enlèvent des proches et réclament des rançons. Tout le village doit cotiser pour libérer la personne. »
Comme beaucoup de femmes, Amou tente de faire face en ramassant du bois ou en effectuant des petits travaux. Mais cela ne suffit pas.
« Grâce au PAM, nous avons reçu du riz, du niébé et de l’huile. Nous sommes rassasiés, nous avons repris des forces. Même nos enfants retrouvent une bonne forme. » Elle évoque aussi les récoltes désastreuses de l’année précédente, causées par des infestations de chenilles :
« L’an dernier, elles ont détruit mon champ. Au lieu de 20 bottes de mil, je n’en ai récolté que cinq. » Des mères en première ligneLe cas d’Amou n’est pas isolé. Koulou Issoufou, 40 ans, est handicapée et mère de 12 enfants. Son mari, également en situation de handicap et âgé, ne peut plus travailler. « Sans l’aide du PAM, nous ne pourrions pas survivre. Avant, je cultivais la terre et je faisais de l’élevage, mais aujourd’hui, je ne peux plus. » Son mari, Issoufou, septuagénaire, nous fait part de son soulagement lorsque Koulou est rentrée avec les vivres : « Il ne restait plus rien dans le grenier ce matin-là. Les enfants et moi attendions, espérant que quelque chose arriverait. » nous confia-t-il avec un large sourire. Il faut rappeler que le Niger fait face à une situation alimentaire difficile avec 2,2 millions de personnes identifiées en insécurité alimentaire aiguë à travers l’analyse nationale du Cadre Harmonisé conduite sous le lead du Gouvernement. Dans un contexte de changements climatiques, de récoltes insuffisantes, et d’instabilité économique, le PAM, en coordination avec les autorités nationales, reste un pilier d’assistance pour les populations les plus vulnérables. Cependant les ressources financières sont limitées face aux besoins de plus en plus croissants, et le PAM a dû faire des choix difficiles : Prévu pour soutenir 475 000 personnes en 2025 pour son assistance d’urgence aux personnes vulnérables, le PAM a dû réduire ce nombre à 300 000 personnes, soit une réduction de 37%. Au niveau national, 1,8 millions de personnes sont restées sans assistance de juin à juillet et 700 mille personnes ne sont pas couvertes en août. Derrière ces chiffres, ce sont des mères qui ont attendu en vain, des enfants qui se sont endormis le ventre vide, et des villages entiers qui ont été confrontés à l’absence de cette aide qui, pour beaucoup, représente le seul filet de sécurité.« On nous a dit que cette année, le PAM ne pourrait pas venir ici… Alors on s’est débrouillés comme on a pu. Mais ce n’est pas pareil. » nous confie Malam Idi, un père de famille à Guidan Roumdji.Pour le PAM, chaque réduction de cible est une décision lourde, un dilemme humain : aider moins de gens, ou aider tout le monde un peu, mais pas assez. Cette année, c’est la profondeur de l’aide qui a été maintenue — mais au prix de renoncer à des milliers d’autres personnes en attente. Une solidarité internationale précieuse
Nous remercions la direction générale de la protection civile et des opérations d’aide humanitaire européenne (ECHO) pour son appui financier, qui a permis de renforcer la réponse humanitaire pendant la période de soudure, au bénéfice des ménages les plus vulnérables. Cet appui illustre la solidarité constante de l’Union européenne envers les populations du Niger.
Vers des solutions durables
« Nous espérons aussi bénéficier d’activités génératrices de revenus », dit Amou. « Car survivre ne suffit pas. Nous voulons reconstruire notre avenir. »
Cette approche combine secours immédiat et solutions durables, avec l’objectif que chaque communauté puisse reprendre le contrôle de son avenir. Au Niger, chaque sac de riz, chaque litre d’huile, chaque billet transféré à une mère de famille n’est pas seulement une aide alimentaire : c’est un acte de dignité, de résistance et d’espoir. Le PAM, sous le leadership du gouvernement, poursuit son engagement pour que chaque enfant puisse manger à sa faim, que chaque femme puisse cuisiner en paix, et que chaque village puisse se relever durablement.
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Communiqué de presse
28 août 2025
Le Niger et les Nations Unies lancent quatre programmes phares conjoints pour impulser transformation, croissance et cohésion sociale
Réunis au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi, autorités nationales, représentants onusiens, diplomates, partenaires techniques et financiers, société civile et secteur privé ont officiellement lancé quatre programmes phares conjoints, visant à accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et à catalyser la transformation du pays à l’horizon 2030. Ce moment institutionnel fort répond à une double ambition : un alignement renforcé sur les priorités nationales du Niger, et une approche intégrée, inclusive et transformationnelle dans la mise en œuvre des interventions du Système des Nations Unies.Un processus stratégique né du dialogue et de la vision partagéePrésidée par le Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, représentant Son Excellence le Premier Ministre, la cérémonie a réuni des membres du Gouvernement, des représentants diplomatiques, des chefs d’agences onusiennes, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des acteurs de la société civile, du secteur privé et du monde académique. Ce large rassemblement multi-acteurs illustre l’ancrage national et international des programmes, ainsi que la dynamique de co-construction et de coresponsabilité qui a guidé leur élaboration. Dans son discours d’ouverture, la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies, Mme Mama Keita, a rappelé que ces programmes sont l’aboutissement d’un dialogue stratégique approfondi engagé avec les autorités nigériennes en 2024, dans un contexte régional marqué par des défis multidimensionnels. Elle a souligné la nécessité de passer d’une logique de fragmentation des projets à une programmation conjointe cohérente, lisible et structurée, capable de générer un impact tangible pour les populations. Ces programmes visent non seulement à renforcer l’efficacité de l’action publique et de la coopération internationale, mais aussi à transformer les défis en opportunités, en plaçant les communautés au cœur du changement. « Ces programmes phares sont le fruit d’un partenariat étroit avec le Gouvernement nigérien. Ils visent à transformer les défis en opportunités pour bâtir un Niger résilient et prospère. » Mama Keita Quatre axes pour transformer durablement le NigerChacun des programmes est porté par un ministère lead et co-construit avec les agences onusiennes concernées, illustrant une nouvelle approche de partenariat intégré et sectoriel, et couvrent les domaines stratégiques suivants :(1) la gouvernance socio-économique, visant à améliorer la transparence, l’efficacité des institutions et la gestion des ressources publiques ; (2) l’éducation et la formation, centrée sur l’accès équitable à une éducation de qualité, avec une attention particulière aux filles et aux zones rurales ; (3) la jeunesse et l’employabilité, axée sur la formation professionnelle, la création d’opportunités économiques et l’entrepreneuriat des jeunes ; et (4) la souveraineté alimentaire, mettant l’accent sur la résilience des systèmes agricoles, la production locale et la réduction de la dépendance aux importations. Une volonté politique affirmée et un appel à la mobilisationPrenant la parole au nom du Premier Ministre, M. Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires Étrangères, a salué cette initiative conjointe et réaffirmé la vision du Gouvernement :« Ces programmes traduisent notre vision commune d’un Niger souverain, où chaque citoyen peut réaliser son plein potentiel. »Sur le plan financier, la mise en œuvre des programmes phares conjoints pour la période 2025–2027 est estimée à 1,84 milliard de dollars américains, dont environ 7 % ont déjà été mobilisés par le Gouvernement du Niger et les agences des Nations Unies. Ces programmes, pleinement alignés sur les priorités nationales, s’inscrivent dans le cadre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS) et des plans-cadres de coopération. Face aux défis multidimensionnels du pays, ils constituent une réponse structurée et ambitieuse, nécessitant une mobilisation accrue des partenaires bilatéraux, multilatéraux, des fondations et du secteur privé. La Coordonnatrice Résidente, Mme Mama Keita, a souligné le rôle central du financement du développement comme levier de transformation durable, appelant à un accompagnement plus prévisible, coordonné et soutenu pour assurer un impact concret sur le terrain.« L’engagement collectif est indispensable pour garantir un impact concret et durable sur le terrain. » — Mama KeitaUn engagement symbolique pour un avenir communLa cérémonie s’est conclue par une signature symbolique des chevalets, marquant l’adhésion officielle de toutes les parties prenantes à la mise en œuvre des programmes phares. Ce moment sollennel scelle non seulement l’engagement politique et institutionnel, mais cristallise également une vision partagée d’un Niger plus souverain, équitable, résilient et prospère, aligné sur l’Agenda 2030 et les objectifs de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS). Le discours de clôture du Ministre des Affaires Étrangères a mis en avant la convergence des visions autour d’un socle commun : celui d’un développement centré sur l’humain, porté par la solidarité, la responsabilité partagée et la redevabilité mutuelle.Ce lancement marque ainsi une étape décisive dans l’évolution du cadre de coopération entre le Système des Nations Unies et le Gouvernement du Niger, en ouvrant la voie à une programmation plus ambitieuse, plus lisible et mieux alignée aux priorités de l’État.Pour plus d’informations, veuillez contacter :Aminta Hassimi, Spécialiste en Communication - Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Niger : aminta.hassimi@un.org Site web : https://niger.un.org/fr - Twitter : https://twitter.com/SNUniger
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Communiqué de presse
27 juin 2025
Le Niger se mobilise pour la 4ᵉ Conférence Internationale sur le Financement du Développement (FFD4) : vers des engagements concrets pour accélérer la mise en œuvre des ODD
Dans un environnement mondial marqué par la réduction des ressources concessionnelles, les réformes urgentes de l’architecture financière internationale et les défis sécuritaires croissants, le Niger souhaite renforcer son plaidoyer pour un financement plus équitable, prévisible et aligné sur ses priorités nationales. La réunion s’inscrit dans la dynamique du UN80, du Pacte pour le Futur et du Nouveau Cadre de Financement (Funding Compact), visant à doter les Nations Unies et leurs partenaires d’outils modernes pour soutenir les Objectifs de Développement Durable (ODD). Un engagement collectif pour des solutions durablesMme Ngoné Diop, Directrice du Bureau de la CEA en Afrique de l’Ouest, a mis en lumière les opportunités qu’offre l’initiative UN80, notamment en matière de gains d’efficacité, de gouvernance financière et de transparence. Le Pacte pour le Futur, quant à lui, appelle à une refondation des pratiques de financement pour les générations futures, avec un accent particulier sur la jeunesse, l’innovation, la paix et le développement durable. Des perspectives économiques contrastéesLors de son intervention, M. Moustapha Ly, Représentant Résident du FMI, a partagé un aperçu des performances économiques du Niger. Malgré une croissance projetée à 6,6 % en 2025 grâce aux exportations de pétrole brut et à la relance de l’agriculture, les contraintes budgétaires, la détérioration du secteur bancaire et les restrictions de financement continuent de peser lourdement sur la mise en œuvre des politiques sociales.Une mobilisation renforcée de la Banque mondiale pour soutenir les priorités nationalesPrenant la parole lors de cette rencontre, M. Hans Fraeters, Représentant Résident de la Banque mondiale au Niger, a mis en exergue les principaux axes d’intervention de la Banque mondiale, alignés sur les priorités nationales, notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de la protection sociale et des infrastructures résilientes. À l’approche de la FFD4, il a insisté sur l’importance d’une coopération renforcée pour maximiser l’impact des investissements, soutenir les réformes structurelles et renforcer la résilience économique du pays dans un contexte régional complexe. L’état d’avancement des ODD : entre progrès et défisLa Représentante Résidente du PNUD, Dr. Nicole Kouassi, a dressé un état des lieux des ODD au Niger. Bien que des progrès soient notés dans les domaines de la gouvernance, de l’environnement et des partenariats (ODD 11, 13, 15, 16, 17), plusieurs indicateurs, notamment ceux liés à l’éducation, à l’accès à l’eau et à l’emploi, stagnent ou régressent. Le Niger a contextualisé 16 des 17 ODD et établi des mécanismes de suivi rigoureux. Toutefois, des inégalités persistantes et la fragilité des services de base nécessitent une action accélérée et des investissements ciblés. Une voix forte du Niger à SévilleÀ travers cette rencontre, le Niger affine sa position pour porter une voix forte lors de la FFD4. La Coordonnatrice Résidente, Mme Mama Keita, a rappelé l’importance de renforcer les partenariats et d’aligner les mécanismes de financement avec les ambitions nationales, tout en appelant à plus de solidarité envers les pays vulnérables.Contact presse :
Bureau du Coordonnateur Résident, Système des Nations Unies au Niger
Aminta Hassimi LarabouSpécialiste en Communication et PlaidoyerBureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations UniesCell : (227) +227 80 07 97 73. Email: aminta.hassimi@un.orghttps://niger.un.org/fr . https://twitter.com/SNU_niger
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Aminta Hassimi LarabouSpécialiste en Communication et PlaidoyerBureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations UniesCell : (227) +227 80 07 97 73. Email: aminta.hassimi@un.orghttps://niger.un.org/fr . https://twitter.com/SNU_niger
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Communiqué de presse
25 mars 2025
La Coordonnatrice humanitaire au Niger condamne avec indignation l’attaque meurtrière contre des civils dans la région de Tillabéri.
« Je suis profondément bouleversée par cette attaque d’une violence inouïe. Les populations civiles doivent être protégées en toutes circonstances. Je présente mes condoléances aux familles endeuillées et affirme le soutien indéfectible de la communauté humanitaire aux populations touchées par violence au Niger », a déclaré Madame Keita.Depuis des années, la région de Tillabéri subit les assauts récurrents des groupes armés, causant des déplacements massifs et une détérioration grave des conditions de vie des populations civiles. Ces violences exacerbent la vulnérabilité des communautés et entravent l’accès vital à l’aide humanitaire.« Le meurtre de civils est injustifiable. J’exhorte tous les acteurs à respecter le droit international humanitaire, à prendre des mesures immédiates pour protéger les civils et à traduire les responsables de ces actes odieux en justice », a ajouté Madame Keita.La communauté humanitaire, en collaboration avec le Gouvernement du Niger, reste pleinement mobilisée pour répondre aux besoins urgents des populations affectées, en respectant les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance.
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Communiqué de presse
30 juillet 2024
L'UNOPS et la Banque mondiale améliorent l'accès à une éducation de qualité au Niger
●L'UNOPS et la Banque mondiale ont remis 7 000 tablettes et 7 000 power banks solaires au ministère de l'Éducation nationale du Niger. ● Ces équipements visent à améliorer les pratiques et les méthodes d'enseignement, notamment dans les zones rurales sans accès à l'internet ou à l'électricité. Une formation pour 300 formateur·rices en TIC sera organisée pour assurer la maintenance et l'utilisation optimale des tablettes dans les écoles. NIAMEY, Niger, le 25 juillet 2024 - Dans le cadre du Projet amélioration des apprentissages pour l'obtention de résultats dans l'éducation au Niger (LIRE), financé par la Banque mondiale, l’UNOPS a organisé une cérémonie officielle pour remettre 7 000 tablettes et 7 000 power banks solaires au ministère de l’Éducation nationale du Niger. Cette initiative vise à améliorer l’accès à une éducation de qualité pour les filles et les garçons au Niger et à renforcer la qualité de l’enseignement en diversifiant les plateformes d’apprentissage. La cérémonie, qui s’est tenue à l’École Normale de Niamey, a été présidée par le secrétaire général adjoint du Ministère de l’Éducation nationale du Niger, Idi Abdou, en présence de la délégation de la Banque mondiale, des partenaires nationaux ainsi que des bénéficiaires. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Projet d'amélioration des apprentissages pour l'obtention de résultats dans l'éducation au Niger (LIRE, Learning Improvement for Results in Education Project en Anglais) financé par la Banque mondiale. Ce projet vise à aider le gouvernement nigérien à améliorer l’accès à l’éducation, la qualité de l’enseignement et de l’environnement d’apprentissage, tout en renforçant la planification et la gestion de l’éducation au Niger. Avec un budget total de 6,3 millions de dollars de la Banque mondiale, l'acquisition de ces tablettes et power banks solaires a été confiée à l’UNOPS en mai 2023. Ces équipements sont essentiels pour améliorer les pratiques et les méthodes d’enseignement en garantissant la disponibilité de matériel pédagogique pertinent dans les salles de classe. Plus que de simples appareils électriques, ces tablettes et leurs power banks solaires permettront de combler le fossé de l'analphabétisme numérique et de réduire la fracture numérique, grâce à la disponibilité d'un module hors ligne qui permet un déploiement en particulier dans les zones rurales où il n'y a pas d'accès à l'internet ou à l’électricité. Houcem Agrebi, répresentant de l’UNOPS, a ajouté: « Ces équipements [...] constituent un levier important pour la révolution numérique dans le système éducatif nigérien, et un passage obligé vers le développement durable et inclusif. » Pendant les 14 mois de mise en oeuvre, l'UNOPS a utilisé les ressources reçues de ses partenaires de manière efficace, efficiente, transparente et responsable, suivant son expertise et son manuel des achats. Cela a permis de réaliser des économies substantielles de 1,5 million de dollars, qui seront réinvesties pour l’achat de tablettes supplémentaires afin de promouvoir davantage l'apprentissage pour les filles et les garçons dans des situations difficiles au Niger. Le ministère de l’Éducation nationale distribuera ces tablettes et les power banks solaires aux enseignant·es à travers le pays. Avant leur déploiement dans les écoles, l’UNOPS organisera une formation avec 300 formateur·rices en Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) pour assurer la bonne utilisation et la durabilité des appareils livrés. Idi Abdou, secrétaire général adjoint du Ministère de l’Éducation nationale du Niger, a déclaré: « Les enseignants auront désormais accès à des outils modernes pour enrichir leur enseignement, tandis que les élèves pourront bénéficier d’une éducation plus interactive et axée sur les technologies. » Coordonnées pour la presse : Pour plus de détails sur ce projet et/ou pour interviewer un.e spécialiste de l’UNOPS, veuillez contacter Juyoung LEE, chargée de communication au bureau multi-pays de l’UNOPS au Sénégal: juyoungl@unops.org, +221 77 321 88 86. À propos de l’UNOPS La mission de l’UNOPS consiste à améliorer la qualité de vie des communautés et à aider les pays à instaurer la paix et parvenir à un développement durable. L’UNOPS aide les Nations Unies, des gouvernements et d’autres partenaires à gérer des projets et à mettre en place des infrastructures durables et des processus d’achats responsables de façon efficace. Pour en savoir plus, consultez le www.unops.org/fr et suivez l’UNOPS sur Facebook, LinkedIn, Twitter, Instagram, YouTube et WhatsApp.
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Communiqué de presse
28 juin 2024
La Banque mondiale soutient la sécurité alimentaire et la résilience climatique des ménages nigériens
La Banque mondiale a approuvé ce jour un financement destiné à soutenir les secteurs de l’agriculture et de l’élevage au Niger afin qu’ils deviennent plus productifs, bénéficient d’un meilleur accès aux marchés et stimulent les investissements du secteur privé. Le programme renforcera la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages nigériens ainsi que leur résilience au changement climatique.Le Projet de modernisation de l’élevage et de l’agriculture (LAMP) bénéficiera d’une enveloppe de financement de l’Association internationale de développement (IDA)* pouvant atteindre 1 milliard de dollars, étalée sur 12 ans et répartie en trois phases se chevauchant. Au cours de la phase 1, qui s’étend jusqu’en 2029 et équivaut à 350 millions de dollars, le projet investira dans des technologies et innovations climato-intelligentes, des systèmes d’irrigation et de bonnes pratiques agricoles et pastorales.Au Niger, l’agriculture représente près de 40 % du produit intérieur brut du pays et emploie plus de 80 % de la population. Le secteur est très largement tributaire des précipitations. Or celles-ci en raison du changement climatique diminuent et deviennent moins prévisibles, tandis que les températures augmentent. La désertification et l’augmentation de la fréquence des sécheresses et des inondations ont des effets dévastateurs sur les cultures et le bétail. Plus de 3,4 millions de Nigériens sont confrontés à une insécurité alimentaire aiguë.« Le Niger a la population qui croît le plus rapidement au monde et qui voit ses terres arables diminuer à un rythme extrêmement rapide en raison du changement climatique. La réduction de la dépendance à l’égard de l’agriculture pluviale de subsistance est donc un programme de développement urgent, mais à long terme », a déclaré Han Fraeters, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger. « Heureusement, le potentiel d’irrigation du Niger est très important, ce qui signifie que la sécurité alimentaire de la population peut être assurée. Ce programme permettra d’améliorer sensiblement la productivité agricole et animale. Il soutiendra le développement de l’irrigation – 18 000 ha au cours de la première phase seulement. Il permettra également d’améliorer les semences et les races de bétail, et de faciliter l’accès des entrepreneurs à des financements. »Dans le cadre de sa phase 1, le Projet LAMP devrait permettre d’augmenter les rendements des principales cultures et le volume commercialisé de produits agricoles et d’élevage. Le projet renforcera la résilience climatique de 1,5 million de personnes, dont 500 000 jeunes et près de 700 000 femmes et filles.D’ici la fin du programme, 5 millions de personnes devraient avoir renforcé leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, et 3 millions de personnes auront renforcé leur résilience aux risques climatiques. Ce programme ambitieux permettra d’améliorer considérablement la productivité agricole et animale et de transformer le secteur.L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent des changements positifs dans la vie de 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
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