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25 septembre 2024
Les jeunes champions du PNUD Niger
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13 septembre 2024
Unir les voix pour un avenir durable : quand la communication devient le moteur du changement
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Communiqué de presse
30 juillet 2024
L'UNOPS et la Banque mondiale améliorent l'accès à une éducation de qualité au Niger
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Les objectifs de développement durable au Niger
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Niger:
Communiqué de presse
18 octobre 2023
Déclaration du porte-parole du Secrétaire général sur le Niger
Le Secrétaire général regrette profondément que, le 10 octobre, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ait ordonné le départ de la Coordonnatrice résidente/Coordonnatrice humanitaire des Nations Unies au Niger, Madame Louise Aubin, dans un délai de 72 heures.
Madame Aubin a dirigé de façon exemplaire le système des Nations Unies au Niger afin qu’il fournisse, de manière impartiale et sans relâche, une aide humanitaire et au développement, conformément au Plan de développement national.
La décision d'ordonner le départ de la Coordonnatrice résidente entrave la capacité de l'Organisation à remplir de manière efficace ses mandats et perturbe le travail essentiel que nous accomplissons pour la population du Niger, où 4,3 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire, principalement des femmes et des enfants.
Le Secrétaire général a pleinement confiance dans le système des Nations Unies au Niger. Il souligne que l'ordre de quitter le pays est contraire au cadre juridique applicable aux Nations Unies, notamment en ce qui concerne les obligations découlant de la Charte des Nations Unies et des privilèges et immunités accordés à l'Organisation.
Le Secrétaire général réitère l'engagement indéfectible des Nations Unies à rester et à agir au service du peuple nigérien, à travers la poursuite des opérations humanitaires et de développement.
Stéphane Dujarric, Porte-parole du Secrétaire général
New York, le 11 octobre 2023
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Agir
02 avril 2020
Coronavirus : urgence de santé internationale
La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est un important sujet de conversation. Pour vérifier les faits, consultez les sources fiables d’information.
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Allocution
26 mars 2020
Lo N'Diaye: Le COVID-19 est un défi collectif qui appelle une mobilisation collective
Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement
Honorables Députés
Mesdames, Messieurs les Membres du Corps diplomatique et consulaire,
Chers collègues du Système des Nations Unies, des Organisations multilatérales, et bilatérales
Tout Protocole dument observe, Mesdames, Messieurs
Excellence Monsieur le Premier Ministre, l’honneur m’échoit, au nom de l’ensemble du système des Nations Unies au Niger, de vous remercier pour nous avoir invité à cette importante rencontre sur la pandémie du COVID-19.
Je voudrais saisir cette occasion, pour exprimer au gouvernement et peuple Nigériens, la compassion et la solidarité sans faille de la communauté des partenaires au développement, face à la situation critique créée par cette pandémie.
Aussi, voudrais-je féliciter les Hautes autorités et le gouvernement du Niger, pour avoir été au front dès les premières heures, et pris de courageuses et drastiques mesures, afin de protéger le peuple nigérien et nous tous, du virus COVID 19.
C’est aussi le moment pour la communauté des partenaires, que nous sommes, de vous réaffirmer notre engagement collectif, à accompagner les efforts importants déployés par le gouvernement en vue d’endiguer le Coronavirus.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs, les membres du gouvernement
Comme vous le savez, le Système des Nations Unies, à travers notamment son Institution dédiée, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a été en première ligne dès la première notification par la Chine, le 31 décembre 2019, d’une forme inconnue de cas d’étiologie inconnue de pneumonie, plus tard dénommée nouveau coronavirus COVID-19.
Ici également au Niger, l’OMS, eu égard à mandat et, de concert avec toutes les agences du Système des Nations Unies, a travaillé, avec le gouvernement, pour anticiper et partant, préparer le Niger à faire face à d’éventuelles infections.
Ainsi depuis le 31 décembre 2019, le CODIV 19 continue inexorablement son expansion. En effet, à ce jour de 24 mars 2020, selon l’OMS, le nombre total de personnes infectées s’élève à 372.757 ; 195 pays et territoires sont touchés et 16231 décès ont été enregistrés. En Afrique, 37 pays, dont le Niger, sont touchés.
Ces chiffres montent à suffisance, l’expansion exponentielle du virus.
Bien que le Niger soit à ce jour, relativement moins touché que beaucoup de pays africains, l’heure est à la mobilisation totale pour contenir ce qui est convenu d’appeler la crise sociale, économique inhérente à la pandémie.
C’est dans cette perspective que l’équipe des Nations Unies au Niger, que j’ai l’honneur de diriger, a mis en place un Comité inter-agence Covid 19 et sous la coordination technique de l’OMS, a élaboré, le 20 Mars 2020 un plan de contingence de préparation et de réponse au COVID-19.
Excellence Monsieur le Premier Ministre, en attendant de mieux expliciter les détails de ce plan au cours de nos discussions, avec la contribution de mes collègues Chefs d’Agences, je voudrais vous décliner quelques points majeurs de notre réponse coordonnée.
Notre plan de contingence couvre une période initiale de 6 mois. Au-delà des actions naturelles envers tout le personnel des Nations Unies face à la pandémie, le plan assure la continuité des activités du système des Nations Unies pour apporter une contribution coordonnée et intégrée au plan de contingence du Niger. Le dispositif opérationnel du plan s’articule autour de 34 activités regroupées en cinq axes stratégiques : (i) Le renforcement de la coordination et la planification ; (ii) Le renforcement des mesures de prévention et d’hygiène ; (iii) Le renforcement de la prise en charge médicale ; (iv) Le renforcement de l’appui du système des Nations Unies à la partie nationale ; (v) Le renforcement de la communication et engagement communautaire.
Dans cette perspective, et pour faire l’économie des domaines que recouvre la coopération de la communauté des partenaires avec le gouvernement et le peuple Nigérien, je voudrais vous faire part des trois aspects fondamentaux et essentiels sur lesquels la communauté des partenaires envisage de focaliser sa contribution au plan de contingence du Niger, à la lumière du budget que nous avons reçu du gouvernement.
Premièrement : l’appui de la communauté internationale au renforcement des systèmes de santé pour répondre au COVID-19, y compris l’approvisionnement et la gestion de la chaîne d’approvisionnement
Deuxièmement : Le renforcement des mécanismes de gestion et de réponse inclusive et multisectorielle au COVID-19
Troisièmement : L’assistance technique pour la réalisation des études d’évaluation de l’impact socio-économique et de recouvrement après le COVID-19 ; et la sauvegarde des progrès vers l’atteinte des ODD
Excellence, Monsieur le Premier Ministre,
J’ai l’honneur et le plaisir de vous annoncer, que la contribution collective, initiale du système des Nations Unies au plan de contingence du Niger s’élève à 22 millions de dollars américains, soit 12 milliards 836 millions de FCFA. En plus de ces fonds rapidement mobilisables, le SNU met également à disposition ses moyens pour des acquisitions groupées de matériel et produits répondant aux standards de sécurité requis, dans des conditions d’urgence.
Je voudrais remercier vivement mes collègues Chefs d’agences pour l’élan de solidarité dont ils ont fait montre, collectivement, et rapidement, auprès du gouvernement et du peuple nigériens. Une telle expression de solidarité n’a d’égale que notre engagement commun, renouvelé auprès du Niger, pour lui permettre de faire face à ses défis et urgences, en l’espèce à circonscrire la pandémie du Codiv 19.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Je vous exprime une fois de plus, la reconnaissance du Système des Nations Unies pour les efforts et les mesures d’anticipation prises par le Niger. Avant même d’enregistrer de cas confirmés, le Niger a annulé dès le 13 Mars 2020 deux importantes rencontres. Son Excellence, Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger, dans une adresse solennelle à la Nation a annoncé, le 17 mars 2020, des mesures courageuses de fermeture des aéroports, des frontières terrestres et des établissements publics. Je citerais également la mise à disposition d’une enveloppe initiale de 1 milliard de FCFA pour le financement du plan de lutte.
Notre contribution vient à l’appui de ces efforts si importants déjà déployés par le Niger. En ma qualité aussi de Coordonnatrice Humanitaire, je puis vous assurer que la communauté humanitaire ( ONGs et Agences) est également disponible pour soutenir les efforts du gouvernement afin de limiter au maximum l’aggravation de la vulnérabilité des populations déjà sous stress ».
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Dans la continuité de l’engagement du Gouvernement du Niger, le Plan d’action préparé illustre avec éloquence les principaux axes de prévention et les perspectives de recouvrement du bien-être des populations après le virus COVID 19, ce qui est essentiel pour redynamiser l’économie du pays, après l’endiguement de la pandémie. A ce titre, la Commission Economique des Nations pour l’Afrique (CEA) vient d’effectuer une analyse sur l’impact énorme de la pandémie sur l’économie des pays africains et les mesures idoines à mettre à œuvre. Je puis vous assurer que les Nations Unies seront également à vos côtés et ne ménagerons aucun effort pour accompagner le Niger dans cette phase post Codiv 19.
Comme indiqué par le Secrétaire Général des Nations Unies, Mr. Antonio Guterres, les défis sans précédent auxquels nous sommes confrontés à cause de la maladie à coronavirus, COVID-19, ont déjà bouleversé la vie d’une grande partie d’entre nous. Dans cette salle, beaucoup de personnes présentes à cette réunion ont leurs familles confinées dans des pays infectés.
En ces moments difficiles, le devoir de solidarité s’impose au Système des Nations Unies, et à l’ensemble des partenaires au développement du Niger. Le COVID-19 est un défi collectif qui appelle une mobilisation collective. L’Organisation des Nations Unies continuera de soutenir tous les efforts déployés par votre gouvernement, pour répondre aux ses conséquences économiques et sociales, dévastatrices du Codiv 19.
Je voudrais conclure mes propos en partageant avec vous ce message du Secrétaire général de l’ONU Monsieur Guterres
Je le cite : « Mon message central est clair : nous sommes dans une situation sans précédent et les règles normales ne s’appliquent plus. Nous ne pouvons pas recourir aux outils habituels en des temps aussi inhabituels. La créativité de la réponse doit correspondre à la nature unique de la crise - et l’amplitude de la réponse doit correspondre à son ampleur. Notre monde fait face à un ennemi commun. Nous sommes en guerre avec un virus », fin de citation.
Vive la coopération internationale, Vive le Niger ! Je vous remercie de votre aimable attention.
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Communiqué de presse
31 mars 2020
Déclaration de l’UNICEF sur la désinformation concernant le coronavirus
NIAMEY (Niger), 17 mars 2020 – Le Bureau de l’UNICEF au Niger tient à informer le public qu’un message trompeur se présentant comme une communication de l’UNICEF circule depuis ses derniers jours via les réseaux sociaux et via internet à propos du coronavirus. Si beaucoup d’informations sur le coronavirus et la manière de s’en protéger circulent, malheureusement, toutes ne sont pas fiables.
L’UNICEF rappelle au public qui souhaite se renseigner sur l’épidémie qu’il est important de consulter des sources fiables et de ne pas relayer d’informations non vérifiées véhiculées par des publications issues des médias sociaux.
Nous demandons aux citoyens de s’efforcer d’obtenir des informations fiables auprès de sources vérifiées telles que l’UNICEF ou l’OMS, les représentants des autorités sanitaires et les professionnels de santé de confiance, sur la manière dont ils peuvent se protéger eux et leur famille, et nous les appelons à s’abstenir de partager des informations provenant de sources non fiables ou non vérifiées.
Dans la société actuelle où l’information est foisonnante, il peut s’avérer difficile de déterminer exactement où obtenir des informations pour savoir comment se protéger, soi-même et ses proches. Toutefois, nous devons absolument rester aussi vigilants quant à l’exactitude des informations que nous partageons qu’aux autres précautions que nous prenons pour assurer notre sécurité et celle de nos proches.
L’UNICEF prend des mesures pour fournir des informations précises concernant le virus en collaborant avec l’Organisation mondiale de la Santé, les pouvoirs publics et les plateformes en ligne afin de garantir la diffusion d’informations et de conseils fiables. L’organisation s’efforce également d’avertir le grand public lorsque de fausses informations circulent.
Pour vous protéger et protéger votre famille, vous pouvez consulter les sources suivantes :
https://www.unicef.org/niger/coronavirus/
https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019
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Histoire
01 avril 2020
Au Niger, fuir pour assurer sa sécurité
Cette histoire a été orginellement publiée en anglais sur le blog OCHA Exposure.
Le Niger est pris d’assaut de toutes parts. Pays fragile, avec les résultats de développement humain les plus faibles du monde, le Niger est désormais déstabilisé par un conflit qui déborde du Burkina Faso et du Mali. Le pays accueille aussi des milliers de nouveaux réfugiés qui fuient la violence au Nigéria voisin et des migrants fuyant la brutalité en Libye. À cela s'ajoute le changement climatique, qui frappe le Sahel plus rapidement que toute autre région du monde, provoquant une sécheresse dévastatrice et un cycle d'inondations, aggravant encore plus les niveaux de faim et de malnutrition dans le pays. Un Nigérien sur dix - soit 2,3 millions de personnes - a maintenant besoin d'aide humanitaire pour survivre et ce chiffre devrait encore augmenter l'année prochaine.
La Sous-Secrétaire générale des Nations Unies aux affaires humanitaires, Ursula Mueller, s'est récemment rendue au Niger pour rencontrer des réfugiés, des migrants et des communautés d'accueil dont la vie a été bouleversée par la violence. Ce voyage a aussi été l’occasion d’évoquer avec le Premier ministre et d'autres responsables gouvernementaux leurs préoccupations prioritaires. Voici quelques-unes de leurs histoires.
La violence s'est intensifiée cette année à Diffa, dans le sud-est du Niger, où le nombre de personnes tuées, blessées ou enlevées est le plus élevé depuis le début de la crise en 2015. Des réfugiés comme Mari ont raconté avoir été attaqués à plusieurs reprises, y compris au Niger après avoir fui son village dans l’État de Borno au Nigéria. Elle et beaucoup d'autres vivent dans ce site pour déplacés depuis des années.
Sherif, 18 ans, s’est enfui de chez lui à 14 ans et n’est jamais allé à l'école. Les hommes et les jeunes là-bas disent qu'ils veulent désespérément faire quelque chose d'utile. « Je veux savoir ce qui se passe dans le monde autour de moi et acquérir des compétences pour pouvoir travailler », a dit un jeune homme à Mme Mueller.
En 2019, il y avait plus de 400 000 personnes déplacées au Niger, dont des déplacés internes et des réfugiés ayant fui leurs foyers au Burkina Faso, au Mali et au Nigéria voisins. Plus de 250 civils ont perdu la vie et 320 autres ont été enlevés. Le gouvernement a lancé des plans d'urgence ambitieux pour venir en aide aux plus vulnérables et a ouvert ses portes aux réfugiés et aux migrants, alors que les communautés d'accueil ont généreusement partagé leurs maigres ressources avec les déplacés.
Ici à Awaradi, 20 000 personnes déplacées internes et réfugiés vivent ensemble, la plupart du temps pacifiquement, bien que des tensions surgissent au sujet de l'accès à des ressources rares. L'agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, œuvre sans relâche à trouver des solutions plus durables que l'aide d'urgence conventionnelle. Ici, le HCR paie des jeunes des communautés déplacées et d'accueil pour fabriquer des briques, qu'ils peuvent ensuite utiliser pour construire des maisons.
Fuir l'esclavage
D'autres avaient fui les conditions économiques difficiles dans leur pays pour chercher un emploi en Libye. Agnès, 24 ans, a voyagé depuis la Guinée jusqu’en Libye, en passant par le Mali, mais dès son arrivée, un trafiquant l'a transmise à un marchand d'esclaves. Elle faisait partie d'un groupe de femmes qui ont été réduites en esclavage, affamées et violées à plusieurs reprises.
« J'ai été battue et violée, je ne veux pas me souvenir… En tant que femme, je ne me sens pas en sécurité. Nous nous aidons toutes ici à oublier et à avancer ».
Un soir, les femmes ont réussi à fuir pendant la prière, traversant le désert pour trouver refuge auprès de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui gère un centre de transit pour les migrants à Niamey, fournissant des conseils, de l'alphabétisation et une formation professionnelle. La plupart veulent maintenant rentrer chez elles pour revoir leurs enfants.
Les enfants regardent vers l'avenir
Des groupes armés non étatiques au Tchad, au Mali, au Nigéria et au-delà ont enlevé et recruté de force des enfants comme combattants, esclaves sexuels ou dans d'autres rôles. Des enfants ont aussi été arrêtés lors des sévères répressions militaires. Beaucoup n'étaient pas armés - ils étaient simplement au mauvais endroit au mauvais moment. Un centre de réadaptation dans la capitale aide des enfants, parfois âgés de huit ans, à comprendre ce qui leur est arrivé grâce à la thérapie et au théâtre, ce qui les aide lentement à se rétablir et à réintégrer la société.
"J'ai été extrêmement touchée par le courage dont font preuve les personnes déplacées, les réfugiés, les migrants et les demandeurs d'asile avec qui j'ai parlé. Et par la générosité et la solidarité exemplaires manifestées par les autorités et par les communautés qui les accueillent, bien qu’elles soient parmi les plus vulnérables. Nous leur devons de renforcer notre soutien. ", a déclaré Mme Mueller.
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Histoire
18 septembre 2024
Unir les voix pour un avenir durable : quand la communication devient le moteur du changement
Dans un monde où l'information circule à une vitesse fulgurante, coordonner les messages devient crucial pour maximiser l'impact. C’est avec cette conviction que les Points Focaux Communication des agences onusiennes et ceux du gouvernement se sont réunis récemment pour harmoniser leurs stratégies. Leur mission : unir leurs efforts afin de contribuer pleinement à l'atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).Au cœur de cette rencontre, des échanges passionnants ont eu lieu autour des priorités nationales et des orientations stratégiques des Nations Unies. Les participants ont souligné l’importance d'une communication alignée et cohérente pour promouvoir des actions communes. Mais la réunion a également permis d’aborder un défi majeur : la lutte contre la mésinformation et la désinformation. Face à cette menace croissante, ils ont convenu de renforcer les canaux de communication, en exploitant davantage le potentiel des réseaux sociaux et des plateformes numériques. Des propositions innovantes ont vu le jour pour mieux utiliser ces outils, avec pour objectif de maximiser la visibilité des actions conjointes des agences onusiennes et du gouvernement.Cette initiative ne se limite pas à une simple réorganisation de la communication : elle aspire à créer un impact durable. En synchronisant leurs voix, les agences et le gouvernement s'assurent que chaque message, chaque action, contribue de manière cohérente et visible au développement durable du Niger. C’est un engagement collectif qui, à travers une communication claire et efficace, a le pouvoir de transformer des initiatives en résultats concrets.
https://lnkd.in/e6wzgEYk
#Communication hashtag#ODD17 hashtag#UN hashtag#Partenariat hashtag#ODD !
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Histoire
27 juin 2024
L𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗼𝗿𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗱𝗲́𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗯𝗲́𝗻𝗲́𝗳𝗶𝗰𝗶𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 𝗣𝗲𝗮𝗰𝗲𝗯𝘂𝗶𝗹𝗱𝗶𝗻𝗴 𝗙𝘂𝗻𝗱
Dans la région de Zinder au centre Est du Niger, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) accompagne les efforts du gouvernement dans la prévention et la gestion des conflits liés aux ressources naturelles. Une mission de suivi conduite par Bounia El hadji Maman, Secrétaire Général de la préfecture de Tanout -dans le nord de la région de Zinder- séjourne depuis le 19 juin et cela jusqu’au 27 juin dans certains villages cibles pour échanger avec les bénéficiaires des différentes interventions.Il est accompagné dans cette visite terrain des cadres des ministères de l’Agriculture, Élevage et Environnement, de l’ONG Action Pour le Bien-Être (APBE) et de l’UNFPA. Les différentes interventions aux bénéfices des populations ont été réalisées dans le cadre du projet PBF PREGECON financé par le Peacebuilding Fund. Les principaux bénéficiaires des actions sont les femmes, les filles et les jeunes qui au niveau des Espaces Citoyens ont reçu des formations renforcements de capacités thématiques et des actions d’autonomisation avec des activités génératrices de revenus dans les emplois verts, les petits commerces et la distribution des kits animaliers. Dans la région de Zinder le projet a concerné 3 départements. Il s’agit de Takiéta avec13 villages dans une commune, Belbedji avec 17 villages dans une commune et Tanout avec 90 villages dans 6 communes.Le projet a pris fin en août 2023 et a touché 19.014 bénéficiaires directs composés essentiellement des femmes ( 56, 79%) , des jeunes et des filles; et indirectement toutes les populations des 6 communes des départements de Takieta, de Belbedji et de Tanout estimées à 772.420 habitants dont 389.014 femmes. Les autorités régionales, départementales, communales et coutumières avec l'accompagnement de UNFPA ont décidé de continuer cette initiative des Espaces citoyens. #UNFPANIGER
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Histoire
19 juin 2024
Le jardin maraîcher durable d'Abala : les réfugiés, les personnes déplacées à l'intérieur du pays et les membres de la communauté d'accueil développent des opportunités et des liens étroits
Les réfugiés, les personnes déplacées et les membres de la communauté locale travaillent ensemble pour cultiver des plants de moringa, des tomates, des poivrons et des oignons. Des panneaux solaires alimentent le jardin, qui assure un revenu à 400 familles, améliore la nutrition et favorise la cohésion sociale.Un Nigérien scelle des tomates fraîchement récoltées dans une boîte en carton. « Une fois que vous entrez dans ce jardin, vous devenez une famille. Quand on travaille ensemble ainsi, il y a de la solidarité et on apprend à vivre ensemble. Nous nous entraidons et nous voyons le résultat. » Sani Daroua, un Nigérien de 42 ans récoltant des tomates dans un jardin maraîcher durable qui fournit un revenu à 400 familles de réfugiés, de déplacés internes et de communautés d'accueil à Abala, une petite ville du le sud-ouest du Niger.© HCR/Helen NgohPartagerLe lien est externeLe lien est externeFaire un donFaire un donLe lien est externeAu milieu d'une vaste étendue ensoleillée, dans la petite ville d'Abala, au sud-ouest du Niger, dans la région de Tillaberi, une mosaïque de jeunes plants de moringa verts, minutieusement alignés, défie la rudesse de leur environnement. Répartis sur le terrain, des femmes et des hommes tiennent des arrosoirs et nourrissent tendrement chaque rangée soignée. D'autres, motobineuses à la main, se déplacent d'une plante à l'autre, cassant soigneusement le sol autour de chaque pousse. Parmi eux se trouve Fati Moussa, 41 ans, une réfugiée malienne.« Le travail est important », déclare Fati en s'asseyant sur la véranda en béton d'un entrepôt à l'entrée du jardin après avoir terminé son travail de la journée. "J'adore ça parce que quand je me réveille le matin, j'ai un endroit où aller au lieu de rester simplement à la maison."Fati travaille dans un jardin maraîcher dans ce qui était autrefois un camp de réfugiés maliens, aujourd'hui connu comme un établissement urbanisé, un effort visant à s'éloigner de la nature isolée des camps pour se tourner vers des établissements qui encouragent l'inclusion des réfugiés dans les communautés d'accueil.Lorsque des groupes armés ont commencé à attaquer son village d'Aderamboukane, dans la région de Ménaka au Mali, en 2012, Fati a été contrainte de fuir avec ses cinq enfants. Ils ont trouvé la sécurité dans le camp d’Abala mais sont restés dépendants de l’aide humanitaire, comme la plupart des 21 500 réfugiés qui y vivent.En 2023, le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a vu une opportunité d'aider Fati et d'autres personnes déplacées de force à gagner un revenu tout en renforçant les liens avec les communautés d'accueil grâce à certaines activités de subsistance planifiées par le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM).« Les réfugiés et les personnes déplacées avaient besoin de moyens de subsistance ; Le HCR et le PAM ont travaillé ensemble pour garantir leur inclusion dans les projets de subsistance planifiés par le PAM », explique Joseph Beyongolo, chef de l'unité de terrain du HCR à Abala. « C’était une bonne opportunité pour nous de mettre en commun nos ressources afin d’améliorer plus efficacement le bien-être des réfugiés, des personnes déplacées et des communautés d’accueil qui ont tous été touchés par des crises humanitaires, en particulier maintenant que les ressources humanitaires sont si limitées. »Fati faisait partie des 97 réfugiés identifiés par le HCR et le PAM pour travailler dans le jardin maraîcher, l'un des projets de subsistance. Le projet fournit des revenus à 400 familles, dont 87 personnes déplacées internes et 217 membres de la communauté d'accueil.« Avant, je n’avais rien à faire. Maintenant, beaucoup de choses ont changé. Il y a plus d’argent qui rentre dans la maison. Je peux planifier et acheter les petites choses dont les enfants ont besoin », explique Fati, l'unique soutien de famille de ses enfants.Le jardin produit des plants de moringa, des tomates, des poivrons verts et piments, des oignons et d'autres légumes. Il utilise un système d'irrigation alimenté par l'énergie solaire pour compenser les faibles précipitations de la région. Cela incarne la vision du PAM de créer des systèmes alimentaires efficaces, inclusifs, durables et résilients, alimentés par une énergie propre.Une femme nigérienne arrose des plants de moringa dans un jardin maraîcher. "Nous sommes très heureux ici. Sans cette ferme, ce ne serait pas facile. Rester avec un travail ou sans activité, ce n'est pas bien." Barki Alhassane, 40 ans, fait partie des 200 membres de la communauté d'accueil qui travaillent aux côtés de 200 réfugiés et personnes déplacées à l'intérieur du pays, dans un jardin maraîcher de la ville d'Abala, au sud-ouest du Niger, située dans ce qui était autrefois un camp de réfugiés maliens mais est maintenant connu comme un site urbanisé. , un effort pour s’éloigner de la nature isolée des camps vers des installations qui encouragent l’inclusion des réfugiés dans les communautés d’accueil.© HCR/Helen NgohLe jardin améliore la nutrition des ménages, car environ 17 pour cent de la récolte est consommée à la maison. Les 83 pour cent restants des légumes sont vendus, augmentant considérablement la diversité des produits disponibles sur les marchés d'Abala et de ses environs.«C'est une opportunité de marché importante pour les consommateurs de la commune d'Abala et des villages environnants», explique Zayanou Issoufou, spécialiste du maraîchage pour l'ONG partenaire qui supervise le projet, Action Pour le Bien Etre, APBE . « Le jardin contribue à répondre à un besoin important en termes d’approvisionnement en fruits et légumes dans cette zone aride. Elle fournit même des légumes jusqu’à Niamey, notamment des melons et des tomates, à des prix plus abordables. »Au-delà du maraîchage, les communautés sont également impliquées dans diverses interventions, notamment la restauration des terres, l'alimentation scolaire, la nutrition et la génération de revenus. Ces activités offrent aux populations locales la possibilité de se connecter, de nouer des relations et d'apprendre à coexister pacifiquement. Ils renforcent la cohésion sociale au sein des communautés, renforcent leur résilience et réduisent la dépendance à l’égard de l’aide humanitaire."Ces communautés peuvent désormais se rencontrer et travailler ensemble, et leurs moyens de subsistance se sont améliorés", déclare Abdoulaye Sarr, chef du sous-bureau du PAM à Niamey pour les régions de Tillabéri et Dosso. "Nos efforts communs visent à réduire le besoin d'aide humanitaire et à construire une société où la coexistence pacifique est une réalité."« Une fois que vous entrez dans ce jardin, vous devenez une famille », explique Sani Darwa, un Nigérien de 42 ans, alors qu'il récolte un champ de tomates. "Quand nous travaillons ensemble ainsi, il y a de la solidarité et nous apprenons à vivre ensemble. Nous nous entraidons et nous voyons le résultat."« À Abala, nous cultivons bien plus que de simples cultures », explique Beyongolo. « Nous entretenons la collaboration et les partenariats. L'implication des réfugiés, des personnes déplacées à l'intérieur du pays et de la communauté locale dans cette initiative et dans d'autres est un bon exemple d'engagement communautaire qui valorise les membres des différentes communautés comme des partenaires égaux. Cette implication garantit que les avis de toutes les communautés sont entendus et utilisés pour concevoir, orienter et, si nécessaire, réajuster le projet sur le terrain.Un soutien accru permettrait à ces communautés de prospérer, d’améliorer leurs conditions de vie et de devenir plus résilientes et autosuffisantes. Ils sont avides d’outils et de ressources pour renforcer leurs efforts et élargir leurs initiatives. Le succès de ce projet et d'autres projets génère des attentes au sein des communautés, et ils doivent être mis en œuvre sur une période plus longue pour garantir des résultats durables et assurer une plus grande participation des différentes communautés impliquées. « Nous avons besoin de plus de matériel de travail pour le jardin, notamment d'un moyen de transport, comme un char tiré par des ânes et des vaches », explique Fati, qui aimerait voir l'expérience d'Abala reproduite ailleurs.« Ici, nous vivons en parfaite harmonie. Nous avons un objectif commun. Je veux que ce projet se réalise dans d’autres villages car il profite à tout le monde, qu’ils soient réfugiés ou non.
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Histoire
18 juin 2024
Une délégation de haut niveau de l’ONU conclut une visite de trois jours au Niger
Une délégation de directeurs régionaux des Nations Unies, dirigée par Abdoulaye Mar Dieye, Secrétaire général adjoint et Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le développement au Sahel, et Yacoub El-Hillo, Directeur régional pour l'Afrique au Bureau de la coordination du développement des Nations Unies, vient de conclure la première étape d'une mission de haut niveau au Sahel central. La délégation était au Niger du 9 juin au 13 juin.Cette visite, partie intégrante d’une série d’objectifs visant à accompagner le Niger, avait pour but de renouer les relations, de s’aligner sur les priorités nationales définies par les autorités nigériennes, et de promouvoir l’intégration renforcée des actions dans les secteurs de l’humanitaire, du développement durable et de la paix à travers des consultations continues.« Nous sommes ici pour écouter, apprendre, recalibrer et refocaliser nos efforts collectifs pour obtenir un impact significatif. Comment retrouver sa dignité et son avenir : Cet esprit était vraiment présent dans notre discussion avec Son Excellence le Premier Ministre et tous les ministres du gouvernement que j’ai rencontrés, et je tiens à réitérer une fois de plus l’engagement fort et puissant du système des Nations Unies à se tenir aux côtés du Niger », a déclaré M. Mar Dieye.Un moment fort de la mission a été la rencontre avec Son Excellence le Premier Ministre Lamine Zeine, qui a offert un aperçu global du contexte historique et des aspirations futures du Niger. M. Dieye a noté que le Niger et le Sahel sont en pleine réinvention de leur futur. « Ce qui se passe au Niger, c’est l’histoire qui est en train de se dérouler et de se réinventer », a-t-il affirmé.Le Premier Ministre Lamine Zeine a insisté sur l’urgence d’avoir un impact tangible en matière de projets structurants d’ici 2026, notamment dans les domaines de l’irrigation, de la sécurité, de la souveraineté alimentaire et énergétique. La jeunesse, l’éducation, le changement climatique et la gestion de l’eau sont également des priorités transversales.Après sa première rencontre productive avec le ministre des Affaires étrangères, la délégation de l’ONU a rencontré plusieurs ministres, notamment ceux de l'Éducation, de l'Intérieur, de la Communication, de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de l'Environnement, de l'Énergie, de l'Agriculture, de la Jeunesse, ainsi que le ministre délégué au Premier ministre en charge de la planification. Des réunions ont également eu lieu avec le ministre de l'Action Humanitaire pour écouter certaines priorités, y compris le coût humanitaire national.« C’est un moment pour revitaliser le partenariat entre le Niger, son peuple et les Nations Unies. Nous voulons voir comment nous pouvons ajuster et changer notre façon de travailler pour nous aligner sur les priorités du Niger. Le gouvernement possède l’agenda. Le gouvernement dirige l’agenda. Nous sommes ici pour accompagner vos efforts afin de réaliser la vision et la mission claires que vous avez pour votre grand pays », a déclaré Yacoub El-Hillo, Directeur régional pour l’Afrique au Bureau de coordination du développement des Nations Unies.Pour sa part, le Programme des Nations Unies pour le développement annonce un investissement de 9 millions de dollars pour améliorer l'accès à l'énergie au Niger. Ce projet vise à renforcer les infrastructures énergétiques du pays afin de répondre à la demande croissante de la population pour une énergie durable et fiable.Cette délégation de haut niveau comprend des Directeurs régionaux de divers secteurs couvrant le développement durable, l’aide humanitaire et la consolidation de la paix, soulignant l’approche globale des Nations Unies pour relever les défis de la région.Après avoir terminé la première étape de leur mission au Niger, la délégation se rendra la semaine prochaine au Mali, puis effectuera une visite au Burkina Faso, dans le but de renforcer la coopération avec les pays de l’Alliance des États du Sahel et de soutenir le développement durable à travers le Sahel.### Pour plus d’informations, veuillez contacter :Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Niger : aminta.hassimi@un.org Site web : https://niger.un.org/fr - Twitter : https://twitter.com/SNUniger
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Histoire
22 mai 2024
L'UNOPS: Bâtir des systèmes de santé résilients au Niger à travers des équipements de santé de qualité
Niamey, 20 mai 2024 - En présence du Dr Garba Hakimi, ministre de la Santé publique, et de la Population et des Affaires Sociales (MSP/P/AS), et d’Abdoulaye MAIZAMA, Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, l’UNOPS (Bureau des Nations Unies pour les Services d'Appui aux Projets en français) a organisé une cérémonie de remise officielle d’équipements de santé au MSP/P/AS au Garage SERPA, à Niamey, au Niger. Cette cérémonie a été organisée dans le cadre de deux projets d’acquisition d’équipements de santé humaine et animale, signés entre le MSP/P/AS, la Banque mondiale et l’UNOPS en 2022 et 2023 suite à la crise de la COVID-19 au Niger. L’expertise de l’UNOPS dans les achats publics a été sollicitée pour appuyer la mise en œuvre du Projet « Régional de Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE III) » et du « Projet de Riposte d’Urgence au COVID-19 (P.R.U. COVID-19) », en vue de renforcer la résilience des systèmes de santé et la réponse d'urgence aux maladies infectieuses au Niger. Grâce à un financement de la Banque mondiale de plus de 37 millions de dollars, l'UNOPS accompagne l’Unité de Gestion des Projets (UGP) REDISSE III et P.R.U. COVID-19, dans l'achat, la livraison et l'installation de plusieurs équipements de santé.Pour cette cérémonie, l’UNOPS a remis un premier lot d’équipements de santé constitué de :9 incinérateurs ;48 véhicules frigorifiques de transport de vaccins ;Plusieurs équipements de la chaine du froid dont 820 Cold Box, 440 Vaccine Carriers et 1260 Data Loggers ;Des équipements de capture et d’immobilisation des animaux sauvages dont 4 projecteurs à gaz et leurs accessoires ; Une importante quantité de produits anesthésiques.La cérémonie a débuté à l'entrepôt de l'UNOPS par une présentation des incinérateurs et des équipements de la chaîne du froid avant de s’achever au Garage SERPA, où ont été présentés et remis au MSP/P/AS les 48 véhicules frigorifiques, les 4 projeteurs à gaz et leurs accessoires et un important lot d’anesthésiques. « La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui est une preuve d’engagements forts et de franche collaboration en faveur du renforcement de la résilience du système de santé national et de l’amélioration de l’état de santé des populations du Niger, » a affirmé Élise Vanormelingen, chargée principale des opérations, au nom de Han Fraeters, représentant résident de la Banque mondiale au Niger. Au cours des derniers mois, l'équipe de l'UNOPS au Niger a travaillé en étroite collaboration avec les partenaires nationaux afin d'identifier et de fournir des équipements appropriés qui répondent aux normes nationales et internationales en matière d'assurance qualité et de réglementation médicale et qui contribuent à renforcer la résilience des systèmes de santé nigériens. « Les équipements que l'UNOPS remet aujourd'hui renforceront l'accès à des équipements de santé de qualité et le système de la chaîne du froid au Niger, tout en soutenant les services de vaccination et une meilleure gestion des déchets biomédicaux en toute sécurité, » a souligné Jakob Tuborgh, directeur par intérim du bureau multi pays de l’UNOPS au Sénégal pour l’Afrique de l’Ouest francophone et lusophone et pour le Maghreb. Les équipements réceptionnés par le MSP/P/AS seront distribués à l’intérieur du pays pour faciliter la fourniture des services de vaccination et pour renforcer les capacités des systèmes de santé humaine et animale même dans les zones difficiles d’accès. L’installation des incinérateurs est également prévue d’ici la fin du mois de juin 2024 dans les hôpitaux de district de Doutchi, Madaoua, Gouré, Gaya, Filingué, Téra, Konni, Mayayi et Magaria. Elle interviendra à l’issue des travaux de construction des abris et installations connexes en cours de finalisation par l’UNOPS et sera suivie de la formation à l'utilisation et à la maintenance desdits équipements qui sera dispensée aux utilisateurs et utilisatrices en vue d’une meilleure appropriation et de la pérennisation de ces acquis. « Le Niger apprécie […] les efforts consentis par la Banque mondiale dans le cadre du renforcement du plateau technique des structures sanitaires, [et] du renforcement des capacités intersectorielles nationales pour une surveillance collaborative de la maladie, et la préparation, » a déclaré, Dr Garba Hakimi, ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales. « C’est dire toute l’importance de cet appui aux vaillantes populations nigériennes et à notre département ministériel en particulier qui, par ce geste, voit ses capacités renforcées pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés, » a-t-il ajouté.
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Communiqué de presse
30 juillet 2024
L'UNOPS et la Banque mondiale améliorent l'accès à une éducation de qualité au Niger
●L'UNOPS et la Banque mondiale ont remis 7 000 tablettes et 7 000 power banks solaires au ministère de l'Éducation nationale du Niger. ● Ces équipements visent à améliorer les pratiques et les méthodes d'enseignement, notamment dans les zones rurales sans accès à l'internet ou à l'électricité. Une formation pour 300 formateur·rices en TIC sera organisée pour assurer la maintenance et l'utilisation optimale des tablettes dans les écoles. NIAMEY, Niger, le 25 juillet 2024 - Dans le cadre du Projet amélioration des apprentissages pour l'obtention de résultats dans l'éducation au Niger (LIRE), financé par la Banque mondiale, l’UNOPS a organisé une cérémonie officielle pour remettre 7 000 tablettes et 7 000 power banks solaires au ministère de l’Éducation nationale du Niger. Cette initiative vise à améliorer l’accès à une éducation de qualité pour les filles et les garçons au Niger et à renforcer la qualité de l’enseignement en diversifiant les plateformes d’apprentissage. La cérémonie, qui s’est tenue à l’École Normale de Niamey, a été présidée par le secrétaire général adjoint du Ministère de l’Éducation nationale du Niger, Idi Abdou, en présence de la délégation de la Banque mondiale, des partenaires nationaux ainsi que des bénéficiaires. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Projet d'amélioration des apprentissages pour l'obtention de résultats dans l'éducation au Niger (LIRE, Learning Improvement for Results in Education Project en Anglais) financé par la Banque mondiale. Ce projet vise à aider le gouvernement nigérien à améliorer l’accès à l’éducation, la qualité de l’enseignement et de l’environnement d’apprentissage, tout en renforçant la planification et la gestion de l’éducation au Niger. Avec un budget total de 6,3 millions de dollars de la Banque mondiale, l'acquisition de ces tablettes et power banks solaires a été confiée à l’UNOPS en mai 2023. Ces équipements sont essentiels pour améliorer les pratiques et les méthodes d’enseignement en garantissant la disponibilité de matériel pédagogique pertinent dans les salles de classe. Plus que de simples appareils électriques, ces tablettes et leurs power banks solaires permettront de combler le fossé de l'analphabétisme numérique et de réduire la fracture numérique, grâce à la disponibilité d'un module hors ligne qui permet un déploiement en particulier dans les zones rurales où il n'y a pas d'accès à l'internet ou à l’électricité. Houcem Agrebi, répresentant de l’UNOPS, a ajouté: « Ces équipements [...] constituent un levier important pour la révolution numérique dans le système éducatif nigérien, et un passage obligé vers le développement durable et inclusif. » Pendant les 14 mois de mise en oeuvre, l'UNOPS a utilisé les ressources reçues de ses partenaires de manière efficace, efficiente, transparente et responsable, suivant son expertise et son manuel des achats. Cela a permis de réaliser des économies substantielles de 1,5 million de dollars, qui seront réinvesties pour l’achat de tablettes supplémentaires afin de promouvoir davantage l'apprentissage pour les filles et les garçons dans des situations difficiles au Niger. Le ministère de l’Éducation nationale distribuera ces tablettes et les power banks solaires aux enseignant·es à travers le pays. Avant leur déploiement dans les écoles, l’UNOPS organisera une formation avec 300 formateur·rices en Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) pour assurer la bonne utilisation et la durabilité des appareils livrés. Idi Abdou, secrétaire général adjoint du Ministère de l’Éducation nationale du Niger, a déclaré: « Les enseignants auront désormais accès à des outils modernes pour enrichir leur enseignement, tandis que les élèves pourront bénéficier d’une éducation plus interactive et axée sur les technologies. » Coordonnées pour la presse : Pour plus de détails sur ce projet et/ou pour interviewer un.e spécialiste de l’UNOPS, veuillez contacter Juyoung LEE, chargée de communication au bureau multi-pays de l’UNOPS au Sénégal: juyoungl@unops.org, +221 77 321 88 86. À propos de l’UNOPS La mission de l’UNOPS consiste à améliorer la qualité de vie des communautés et à aider les pays à instaurer la paix et parvenir à un développement durable. L’UNOPS aide les Nations Unies, des gouvernements et d’autres partenaires à gérer des projets et à mettre en place des infrastructures durables et des processus d’achats responsables de façon efficace. Pour en savoir plus, consultez le www.unops.org/fr et suivez l’UNOPS sur Facebook, LinkedIn, Twitter, Instagram, YouTube et WhatsApp.
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Communiqué de presse
01 juillet 2024
La Banque mondiale soutient la sécurité alimentaire et la résilience climatique des ménages nigériens
La Banque mondiale a approuvé ce jour un financement destiné à soutenir les secteurs de l’agriculture et de l’élevage au Niger afin qu’ils deviennent plus productifs, bénéficient d’un meilleur accès aux marchés et stimulent les investissements du secteur privé. Le programme renforcera la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages nigériens ainsi que leur résilience au changement climatique.Le Projet de modernisation de l’élevage et de l’agriculture (LAMP) bénéficiera d’une enveloppe de financement de l’Association internationale de développement (IDA)* pouvant atteindre 1 milliard de dollars, étalée sur 12 ans et répartie en trois phases se chevauchant. Au cours de la phase 1, qui s’étend jusqu’en 2029 et équivaut à 350 millions de dollars, le projet investira dans des technologies et innovations climato-intelligentes, des systèmes d’irrigation et de bonnes pratiques agricoles et pastorales.Au Niger, l’agriculture représente près de 40 % du produit intérieur brut du pays et emploie plus de 80 % de la population. Le secteur est très largement tributaire des précipitations. Or celles-ci en raison du changement climatique diminuent et deviennent moins prévisibles, tandis que les températures augmentent. La désertification et l’augmentation de la fréquence des sécheresses et des inondations ont des effets dévastateurs sur les cultures et le bétail. Plus de 3,4 millions de Nigériens sont confrontés à une insécurité alimentaire aiguë.« Le Niger a la population qui croît le plus rapidement au monde et qui voit ses terres arables diminuer à un rythme extrêmement rapide en raison du changement climatique. La réduction de la dépendance à l’égard de l’agriculture pluviale de subsistance est donc un programme de développement urgent, mais à long terme », a déclaré Han Fraeters, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger. « Heureusement, le potentiel d’irrigation du Niger est très important, ce qui signifie que la sécurité alimentaire de la population peut être assurée. Ce programme permettra d’améliorer sensiblement la productivité agricole et animale. Il soutiendra le développement de l’irrigation – 18 000 ha au cours de la première phase seulement. Il permettra également d’améliorer les semences et les races de bétail, et de faciliter l’accès des entrepreneurs à des financements. »Dans le cadre de sa phase 1, le Projet LAMP devrait permettre d’augmenter les rendements des principales cultures et le volume commercialisé de produits agricoles et d’élevage. Le projet renforcera la résilience climatique de 1,5 million de personnes, dont 500 000 jeunes et près de 700 000 femmes et filles.D’ici la fin du programme, 5 millions de personnes devraient avoir renforcé leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, et 3 millions de personnes auront renforcé leur résilience aux risques climatiques. Ce programme ambitieux permettra d’améliorer considérablement la productivité agricole et animale et de transformer le secteur.L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent des changements positifs dans la vie de 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
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Communiqué de presse
19 juin 2024
Laws and practices on asylum must resist politics of fear and exclusion: UN rights experts GENEVA
(19 June 2024) – Ahead of World Refugee Day tomorrow, the Platform of Independent Experts on Refugee Rights (PIERR) – a group of UN and regional human rights experts and mandate holders – issued the following statement: “Across the world many countries and communities are providing courageous examples of welcoming refugees, showing how the right to seek asylum can be guaranteed and implemented in ways that empower refugees and enable them to contribute fully to their host communities. But in other places, many laws, policies and practices restrict asylum and are rooted in the politics of fear and exclusion. In a year when over 80 countries will conduct elections, xenophobic and racist language has worsened. Asylum-seekers and refugees have become scapegoats for political gain; the suffering of children, women and men forced to flee their homes has been trivialised or ignored. This World Refugee Day, we urge States to work together to protect the critical, fundamental rights of people to seek and enjoy asylum and counteract the backsliding toward erosion of key human rights principles. This means rejecting and desisting from actions and policies such as externalisation of asylum procedures, the arbitrary detention of asylum-seekers, collective expulsions and pushbacks at land and sea. States must uphold human rights and other international law obligations, including the customary international law principle of non-refoulement, which prohibits a State from returning someone to a country where his or her life or freedom would be threatened, or where he or she would face torture, cruel, inhuman or degrading treatment, punishment, irreparable harm or danger. The 1948 Universal Declaration of Human Rights – the 75th anniversary of which was commemorated globally in December 2023 – recognised the right to seek and enjoy asylum as a fundamental human right rooted in our shared humanity and the right to protection. The Universal Declaration inspired the 1951 Refugee Convention and a number of key international and regional binding human rights instruments. These provide protection to people forced to flee their countries and reflect the shared responsibility of States to protect, promote, respect and fulfil their rights. We encourage all States that have not yet done so to ratify the relevant human rights and refugee law instruments and withdraw reservations that limit protections for refugees and asylum-seekers and impede the full enjoyment of their fundamental rights. We call on all States to recognise and reinforce our shared legal responsibility to uphold and protect the human rights of people forced to flee. We stand ready to cooperate with States and the international community in the common quest for a world where no one is forced to flee across borders for their lives and freedom. As we approach the Summit of the Future, we must work together to protect the human right to seek asylum, and to build inclusive, equitable societies that welcome, protect and respect the rights of refugees.” ENDS The PIERR is currently composed of the United Nations Special Rapporteurs on the human rights of migrants and on trafficking in persons, especially women and children, the Working Group on arbitrary detention, the UN Committee against torture, the Special Rapporteur on refugees, asylum seekers, internally displaced persons and migrants in Africa of the African Commission on Human and Peoples’ Rights and the Rapporteurship on Human Mobility of the Inter-American Commission on Human Rights. The Platform is supported by the Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights (OHCHR) and UNHCR, the UN Refugee Agency. Siobhán Mullally, PIERR Chair and UN Special Rapporteur on trafficking in persons, especially women and children; Gehad Madi, UN Special Rapporteur on the human rights of migrants; Matthew Gillett (Chair-Rapporteur) and Priya Gopalan (Vice-Chair on Follow-Up), UN Working Group on arbitrary detention; Selma Sassi-Safer, Commissioner and Special Rapporteur on refugees, asylum seekers, internally displaced persons and migrants in Africa of the African Commission on Human and Peoples’ Rights; Andrea Pochak, Commissioner and Rapporteur on Human Mobility of the Inter-American Commission on Human Rights. For additional information and media requests please contact: • OHCHR: Dharisha Indraguptha (dharisha.indraguptha@un.org) or Federica Donati (federica.donati1@un.org). • UNHCR: Shabia Mantoo (mantoo@unhcr.org +41 79 337 7650) or Kelleen Corrigan (corrigak@unhcr.org).
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Communiqué de presse
13 mai 2024
REMARQUES D’OUVERTURE À LA CONFÉRENCE DE PRESSE PRÉCÉDANT LA CLÔTURE DE LA CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LA SOCIÉTÉ CIVILE
Chers membres des médias, C’est un plaisir d’être de retour à Nairobi. Le Kenya est un partenaire crucial des Nations Unies, une force puissante sur la scène mondiale, et un pionnier de la paix tant au niveau régional qu’international. Je suis particulièrement reconnaissant envers le Kenya pour avoir accepté de diriger les efforts internationaux pour apaiser les violences en Haïti. Mais cette visite intervient dans un moment très difficile pour le pays. J’adresse mes plus profondes condoléances à tous ceux affectés par les inondations dévastatrices qui ont balayé le Kenya et les pays voisins. Les Nations Unies se tiennent en solidarité avec le peuple kényan. Et nous continuerons à travailler main dans la main pour soutenir les efforts de secours du gouvernement de toutes les manières possibles. Chers membres des médias, Je suis ici pour la Conférence de la société civile des Nations Unies, axée sur le Sommet de l’Avenir en septembre à New York. La société civile est au cœur des objectifs du sommet : avancer le développement durable, débloquer le financement, et remodeler le multilatéralisme pour le XXIe siècle. Je suis enchanté par la participation variée à cette conférence, incluant de nombreux jeunes et des représentants des pays africains. Leur contribution est essentielle. Car notre monde est confronté à de multiples crises. Et l’Afrique souffre – de manière disproportionnée. Ce continent est frappé par des conditions météorologiques extrêmes, exacerbées par une crise climatique qu’il a presque rien fait pour créer : des inondations mortelles à l’Est, aux sécheresses meurtrières au Sud. L’Afrique pourrait être un géant des énergies renouvelables. Elle abrite trente pour cent des minéraux essentiels aux énergies renouvelables et soixante pour cent des meilleures ressources solaires du monde. Pourtant, dans ce monde injuste, au cours des dernières décennies, elle a reçu seulement deux pour cent des investissements dans les énergies renouvelables. Et trop souvent, les pays et les communautés disposant de minéraux essentiels pour la transition énergétique sont exploités et relégués au bas de la chaîne de valeur. D’autres emportent les profits ailleurs. Les Nations Unies luttent pour la justice climatique : Notre nouveau Panel sur les Minéraux Critiques pour la Transition Énergétique – co-présidé par l’ambassadrice Nozipho Joyce Mxakato-Diseko d’Afrique du Sud – développera des principes volontaires pour assurer que les pays en développement bénéficient au maximum. Nous demandons aux pays développés de tenir leurs promesses en matière de financement climatique – incluant des fonds pour aider les pays à se préparer au pire du chaos climatique ; Pour des contributions significatives au nouveau Fonds pour les Pertes et Dommages ; Pour des actions visant à réformer les banques de développement multilatérales afin que le financement soit orienté vers l’action climatique ; Et pour que le G20 mène les efforts pour réduire les émissions et accélérer une élimination mondiale juste des combustibles fossiles. Je demande aux dirigeants africains de soutenir ces efforts. Et je presse tous les gouvernements de créer de nouveaux plans nationaux ambitieux pour le climat d’ici l’année prochaine. Des plans qui favorisent le développement durable, attirent les investissements, et sont en accord avec la limitation de la hausse des températures mondiales à 1,5 degré Celsius pour éviter le pire du chaos climatique. Le destin de l’Afrique repose sur le respect de cette limite. Chers membres des médias, Des conflits font rage dans le monde entier, causant d’énormes douleurs et souffrances. Le sort des Palestiniens, des Israéliens et de toute la région est en jeu. Je réitère mon appel au gouvernement d’Israël et à la direction du Hamas à faire preuve de courage politique et à ne ménager aucun effort pour parvenir à un accord afin de mettre fin aux effusions de sang – et pour libérer les otages. La situation à Rafah est sur le fil du rasoir, alors que les frappes aériennes continuent dans tout le sud de Gaza. Plus d’un million de Palestiniens, dont la moitié sont des enfants, se sont regroupés dans le gouvernorat de Rafah pour trouver un abri. Nous sommes activement engagés avec toutes les parties pour la reprise de l’entrée de fournitures vitales – incluant du carburant désespérément nécessaire – via les passages de Rafah et de Kerem Shalom. Pendant ce temps, nos partenaires de santé nous informent que tous les principaux équipements médicaux à Rafah pourraient bientôt devenir inaccessibles ou inopérants – incluant le seul département de dialyse encore en fonction à Gaza. Environ 100,000 Palestiniens se déplacent vers le nord depuis Rafah, mais les partenaires humanitaires n’ont plus de tentes ni de réserves alimentaires dans le sud de Gaza. Une attaque massive au sol à Rafah entraînerait une catastrophe humanitaire épique et mettrait fin à nos efforts pour soutenir les personnes alors que la famine se profile. Le droit international humanitaire est sans équivoque : les civils doivent être protégés. En particulier, les personnes vulnérables incapables de se déplacer loin des combats actifs doivent être protégées où qu’elles cherchent refuge – femmes enceintes, enfants, blessés, malades, personnes âgées et personnes handicapées. Le droit international humanitaire est impératif. Il doit être respecté par toutes les parties. Et, bien sûr, ce qui se passe à Gaza a des répercussions profondes dans la Cisjordanie occupée, où nous observons une hausse très inquiétante de la violence des colons, un usage excessif de la force par la Force de Défense Israélienne, des démolitions et des évictions. Tout cela souligne la nécessité pour la communauté internationale de parler d’une seule voix pour un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, et une augmentation massive de l’aide vitale. Chers membres des médias, Les conflits qui font rage sur le continent africain déchirent des vies et des communautés. Les Nations Unies soutiennent pleinement le travail de l’Union africaine pour faire taire les armes. Nous sommes prêts à coopérer et à mobiliser la communauté internationale pour soutenir la paix du Sahel à la Corne de l’Afrique, des Grands Lacs et au-delà. Je suis particulièrement préoccupé par la guerre en cours au Soudan où nous assistons à des attaques indiscriminées contre des civils, à une violence sexuelle grotesque contre des femmes et des filles, et à des humanitaires bloqués, attaqués et tués. Près de neuf millions de personnes ont fui leurs foyers. Et le Programme alimentaire mondial avertit que la fenêtre de temps pour prévenir la famine au Darfour se referme rapidement. Des affrontements violents à El Fasher empêchent l’acheminement de l’aide. Une attaque sur la ville aurait des conséquences dévastatrices pour les civils. Et verrait probablement le conflit se propager à travers le Darfour. Je suis également très préoccupé par les rapports faisant état d’une escalade de la violence dans les États du Nord et du Sud Kordofan et d’Al Jazirah. J’appelle toutes les parties à respecter le droit international humanitaire, à protéger les civils et à faciliter un accès humanitaire complet et sans restriction. Finalement, nous savons qu’il n’y a pas de solution militaire à ce conflit. Nous avons besoin d’un effort international urgent et coordonné pour délivrer un processus politique qui peut remettre le Soudan sur les rails. Je salue les mesures prises pour mettre fin au conflit, incluant les efforts de l’Autorité intergouvernementale pour le développement - IGAD -, de l’Union africaine, de la Ligue des États arabes, et à travers le processus de Djeddah. Les Nations Unies – particulièrement mon Envoyé personnel, Ramtane Lamamra – continueront de travailler étroitement avec toutes les parties pour faire avancer les efforts coordonnés vers une paix inclusive et durable : Une paix initiée par la région, et appartenant au peuple soudanais. Et j’appelle tous les pays à utiliser leur influence pour amener les parties belligérantes à la table des négociations. Membres des médias, Les crises auxquelles nous faisons face exigent des solutions internationales. Les Nations Unies ne cesseront jamais de lutter pour apporter – pour l’Afrique et pour toute l’humanité. Et je vous remercie.
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Communiqué de presse
24 janvier 2024
Appel urgent pour le financement du Service Aérien Humanitaire des Nations Unies (UNHAS) au Niger
Ce service pourrait être suspendu de façon imminente faute de financement. La communauté humanitaire s’inquiète donc de la situation financière de UNHAS dont le budget s’élève à 13,5 millions dollars pour 2024 mais sans aucune garantie de financement à ce jour, alors que la moitié de ce montant est requise en urgence. « La situation financière de UNHAS nous contraint d’ores et déjà à réduire sa flotte à un seul avion contre deux actuellement, ce afin de réduire ses coûts opérationnels de façon immédiate, mais non sans affecter négativement les opérations humanitaires » a déclaré Jean-Noël Gentile, Représentant et Directeur Pays du PAM au Niger, ajoutant que « sans financement supplémentaire urgent, c’est tout le service UNHAS qui devra être suspendu dès février 2024 ». La mesure immédiate de réduction de la flotte UNHAS aura de lourdes conséquences puisqu’elle entraînera une diminution du nombre de rotations et de destinations desservies chaque semaine, une réduction des disponibilités de places et donc du taux de satisfaction des réservations, et une augmentation des durées de vol, affectant les capacités de déplacement du personnel humanitaire.
Cette perspective est extrêmement préoccupante dans un contexte de besoins humanitaires élevés requérant une capacité logistique appropriée pour tous les secteurs humanitaires. Les capacités d’évacuations médicales seront également gravement affectées. Comptant 177 organisations utilisatrices agréées au Niger en 2023, et avec une moyenne de 1 500 passagers par mois sur ses vols domestiques, UNHAS reste la solution la plus sûre, rapide, fiable, flexible et économique pour le transport de personnel et de matériel humanitaires à travers ce vaste pays. Par ailleurs, dès août 2023, UNHAS a également pu mettre en place des vols spéciaux reliant Niamey et Ouagadougou en l'absence d'alternatives commerciales viables et prévisibles vers la sous région depuis la crise politique.
Le Coordonnateur Humanitaire a.i pour le Niger, Dr Modibo Traoré a déclaré que « la continuité de ce service aérien est impérative au regard des besoins humanitaires élevés dans tous les secteurs à travers le pays » et appelant « la communauté des bailleurs à poursuivre le financement rapide et flexible de UNHAS pour préserver une capacité adéquate de réponse humanitaire au Niger ».
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