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16 janvier 2025
Coordination des Partenaires Techniques et Financiers au Niger
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27 novembre 2024
Le Système des Nations Unies au Niger Réunit Partenaires et Membres du Gouvernement
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Les objectifs de développement durable au Niger
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Niger:
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26 septembre 2024
Les jeunes champions du PNUD Niger
Le Programme d'emploi des jeunes du Niger est en marche! Du 1er au 5 juillet, le PNUD Niger a accueilli avec fierté sa première cohorte de "Jeunes Champions" pour une semaine immersive au cœur du Système des Nations Unies. Dans le cadre du "Programme d'Emploi des Jeunes", et à l'issue d'un appel à candidature, les agences du Système des Nations Unies au Niger offrent aux jeunes diplômés nigérien(ne)s âgés de 18 à 35 ans l'opportunité d'acquérir une expérience professionnelle de premier plan au sein du système onusien.
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Communiqué de presse
30 juillet 2024
L'UNOPS et la Banque mondiale améliorent l'accès à une éducation de qualité au Niger
●L'UNOPS et la Banque mondiale ont remis 7 000 tablettes et 7 000 power banks solaires au ministère de l'Éducation nationale du Niger. ● Ces équipements visent à améliorer les pratiques et les méthodes d'enseignement, notamment dans les zones rurales sans accès à l'internet ou à l'électricité. Une formation pour 300 formateur·rices en TIC sera organisée pour assurer la maintenance et l'utilisation optimale des tablettes dans les écoles. NIAMEY, Niger, le 25 juillet 2024 - Dans le cadre du Projet amélioration des apprentissages pour l'obtention de résultats dans l'éducation au Niger (LIRE), financé par la Banque mondiale, l’UNOPS a organisé une cérémonie officielle pour remettre 7 000 tablettes et 7 000 power banks solaires au ministère de l’Éducation nationale du Niger. Cette initiative vise à améliorer l’accès à une éducation de qualité pour les filles et les garçons au Niger et à renforcer la qualité de l’enseignement en diversifiant les plateformes d’apprentissage. La cérémonie, qui s’est tenue à l’École Normale de Niamey, a été présidée par le secrétaire général adjoint du Ministère de l’Éducation nationale du Niger, Idi Abdou, en présence de la délégation de la Banque mondiale, des partenaires nationaux ainsi que des bénéficiaires. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Projet d'amélioration des apprentissages pour l'obtention de résultats dans l'éducation au Niger (LIRE, Learning Improvement for Results in Education Project en Anglais) financé par la Banque mondiale. Ce projet vise à aider le gouvernement nigérien à améliorer l’accès à l’éducation, la qualité de l’enseignement et de l’environnement d’apprentissage, tout en renforçant la planification et la gestion de l’éducation au Niger. Avec un budget total de 6,3 millions de dollars de la Banque mondiale, l'acquisition de ces tablettes et power banks solaires a été confiée à l’UNOPS en mai 2023. Ces équipements sont essentiels pour améliorer les pratiques et les méthodes d’enseignement en garantissant la disponibilité de matériel pédagogique pertinent dans les salles de classe. Plus que de simples appareils électriques, ces tablettes et leurs power banks solaires permettront de combler le fossé de l'analphabétisme numérique et de réduire la fracture numérique, grâce à la disponibilité d'un module hors ligne qui permet un déploiement en particulier dans les zones rurales où il n'y a pas d'accès à l'internet ou à l’électricité. Houcem Agrebi, répresentant de l’UNOPS, a ajouté: « Ces équipements [...] constituent un levier important pour la révolution numérique dans le système éducatif nigérien, et un passage obligé vers le développement durable et inclusif. » Pendant les 14 mois de mise en oeuvre, l'UNOPS a utilisé les ressources reçues de ses partenaires de manière efficace, efficiente, transparente et responsable, suivant son expertise et son manuel des achats. Cela a permis de réaliser des économies substantielles de 1,5 million de dollars, qui seront réinvesties pour l’achat de tablettes supplémentaires afin de promouvoir davantage l'apprentissage pour les filles et les garçons dans des situations difficiles au Niger. Le ministère de l’Éducation nationale distribuera ces tablettes et les power banks solaires aux enseignant·es à travers le pays. Avant leur déploiement dans les écoles, l’UNOPS organisera une formation avec 300 formateur·rices en Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) pour assurer la bonne utilisation et la durabilité des appareils livrés. Idi Abdou, secrétaire général adjoint du Ministère de l’Éducation nationale du Niger, a déclaré: « Les enseignants auront désormais accès à des outils modernes pour enrichir leur enseignement, tandis que les élèves pourront bénéficier d’une éducation plus interactive et axée sur les technologies. » Coordonnées pour la presse : Pour plus de détails sur ce projet et/ou pour interviewer un.e spécialiste de l’UNOPS, veuillez contacter Juyoung LEE, chargée de communication au bureau multi-pays de l’UNOPS au Sénégal: juyoungl@unops.org, +221 77 321 88 86. À propos de l’UNOPS La mission de l’UNOPS consiste à améliorer la qualité de vie des communautés et à aider les pays à instaurer la paix et parvenir à un développement durable. L’UNOPS aide les Nations Unies, des gouvernements et d’autres partenaires à gérer des projets et à mettre en place des infrastructures durables et des processus d’achats responsables de façon efficace. Pour en savoir plus, consultez le www.unops.org/fr et suivez l’UNOPS sur Facebook, LinkedIn, Twitter, Instagram, YouTube et WhatsApp.
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Histoire
27 juin 2024
L𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗼𝗿𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗱𝗲́𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗯𝗲́𝗻𝗲́𝗳𝗶𝗰𝗶𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁 𝗣𝗲𝗮𝗰𝗲𝗯𝘂𝗶𝗹𝗱𝗶𝗻𝗴 𝗙𝘂𝗻𝗱
Dans la région de Zinder au centre Est du Niger, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) accompagne les efforts du gouvernement dans la prévention et la gestion des conflits liés aux ressources naturelles. Une mission de suivi conduite par Bounia El hadji Maman, Secrétaire Général de la préfecture de Tanout -dans le nord de la région de Zinder- séjourne depuis le 19 juin et cela jusqu’au 27 juin dans certains villages cibles pour échanger avec les bénéficiaires des différentes interventions.Il est accompagné dans cette visite terrain des cadres des ministères de l’Agriculture, Élevage et Environnement, de l’ONG Action Pour le Bien-Être (APBE) et de l’UNFPA. Les différentes interventions aux bénéfices des populations ont été réalisées dans le cadre du projet PBF PREGECON financé par le Peacebuilding Fund. Les principaux bénéficiaires des actions sont les femmes, les filles et les jeunes qui au niveau des Espaces Citoyens ont reçu des formations renforcements de capacités thématiques et des actions d’autonomisation avec des activités génératrices de revenus dans les emplois verts, les petits commerces et la distribution des kits animaliers. Dans la région de Zinder le projet a concerné 3 départements. Il s’agit de Takiéta avec13 villages dans une commune, Belbedji avec 17 villages dans une commune et Tanout avec 90 villages dans 6 communes.Le projet a pris fin en août 2023 et a touché 19.014 bénéficiaires directs composés essentiellement des femmes ( 56, 79%) , des jeunes et des filles; et indirectement toutes les populations des 6 communes des départements de Takieta, de Belbedji et de Tanout estimées à 772.420 habitants dont 389.014 femmes. Les autorités régionales, départementales, communales et coutumières avec l'accompagnement de UNFPA ont décidé de continuer cette initiative des Espaces citoyens. #UNFPANIGER
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Histoire
21 janvier 2025
Coordination des Partenaires Techniques et Financiers au Niger
(Niamey, le 16 janvier 2025) – Cette rencontre a rassemblé les agences onusiennes, le gouvernement nigérien, et les représentants des missions diplomatiques accréditées dans le pays. L’objectif principal de cette restructuration est de renforcer l’intégration et la coordination des efforts pour répondre efficacement aux priorités nationales de développement. Les discussions ont mis en lumière plusieurs défis majeurs, notamment le fonctionnement en silos des clusters, la duplication des efforts, et le faible dynamisme observé dans certaines thématiques clés. La nouvelle structure envisagée ambitionne de créer une organisation plus compacte et fonctionnelle, axée sur des thématiques prioritaires telles que le capital humain, la souveraineté alimentaire, la gouvernance économique, et l'énergie.Les prochaines étapes incluent la définition des configurations optimales des clusters, le positionnement des PTFs en tant que leads ou co-leads, ainsi que l’approbation des nouvelles modalités de fonctionnement par le gouvernement. La date butoir pour finaliser cette transformation est fixée au 30 janvier 2025. Cette initiative constitue un pas décisif vers une meilleure harmonisation des interventions des PTFs, tout en alignant leurs efforts sur les objectifs stratégiques du Niger et en renforçant les synergies entre les différents acteurs.
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Histoire
21 janvier 2025
Atelier d’enrichissement des programmes phares
(Jeudi 09 janvier 2025)- Un atelier d’enrichissement des programmes phares s’est tenu à l’Hôtel Bravia de Niamey, rassemblant des acteurs clés autour des thématiques essentielles : l’éducation, la jeunesse, la souveraineté alimentaire et la gouvernance socio-économique. La séance d’ouverture a été marquée par les interventions de la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Niger et du Secrétaire général du Ministère de l’Economie et des Finances, ce dernier ayant rappelé les orientations stratégiques du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Les échanges ont permis d’identifier plusieurs besoins transversaux, notamment l’harmonisation des documents de projet et l’organisation de rencontres intergroupes pour favoriser la coordination entre les programmes.Un consensus s’est dégagé sur la nécessité de passer en revue les mécanismes de gouvernance existants avant d’envisager la création de nouvelles structures.L’atelier a abouti à l’adoption de plusieurs recommandations concrètes notamment: des modifications ont été apportées aux théories de changement, les doublons ont été éliminés, et un canevas uniformisé des projets a été validé. La désignation des co-leads pour chaque programme, suivie de la soumission des versions actualisées des programmes phares d’ici le 17 janvier. Ces étapes permettront d’envoyer les versions finales aux ministères concernés avant la fin du mois, marquant ainsi une avancée significative dans la mise en œuvre des programmes phares au Niger. Cet atelier s’inscrit dans une démarche inclusive et concertée pour renforcer les politiques publiques et soutenir le développement durable au Niger.
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Histoire
21 janvier 2025
Le Système des Nations Unies au Niger Réunit Partenaires et Membres du Gouvernement
Le Town Hall Meeting, présidé par Mme Mama Keita, Coordonnatrice Résidente, s’est tenu dans les jardins des Nations Unies, réunissant le personnel dans un esprit de transparence et de collaboration. Les échanges ont renforcé la cohésion interne et l’engagement collectif pour les Objectifs de Développement Durable (ODD). La présence d’Elhadj Boubacar Harouna, Trésorier de l’Association du Personnel du Pnud, a souligné l’importance de l’inclusion et du dialogue. Bien que célébrée chaque 24 octobre, la Journée des Nations Unies a été exceptionnellement commémorée cette année le 27 novembre par un cocktail réunissant partenaires techniques et financiers, ainsi que de hautes autorités notamment M. Bakary Sangaré Yaou, Ministre des Affaires Étrangères, et le Médecin Colonel Major Garba Hakimi, Ministre de la Santé Publique. Ce moment convivial a consolidé les liens entre acteurs du développement et permis de discuter des défis nationaux et des solutions pour un partenariat renforcé. À cette occasion, les nouveaux locaux de la Coordination des Nations Unies ont été inaugurés, symbolisant l’engagement des Nations Unies à améliorer leurs conditions de travail et à renforcer leur collaboration avec les partenaires. En marge de la célébration de la Journée des Nations Unies, les chefs des agences onusiennes sous le leadership de la Coordonnatrice Résidente, ont tenu leur retraite annuelle du 27 au 28 novembre, une opportunité pour aligner les priorités, renforcer la cohérence des actions et réfléchir aux défis et opportunités pour l’année à venir. Les discussions ont porté sur des thématiques stratégiques, notamment la réponse humanitaire, la résilience des communautés et le développement durable, afin de maximiser leur impact au service des priorités nationales. Ensemble, nous avons une fois de plus confirmé que l’unité, la diversité et la solidarité sont les piliers fondamentaux de notre succès collectif.
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Histoire
20 janvier 2025
Le Fonds de solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) mutualisent leurs forces pour soutenir la maternité Issaka Gazobi
Le Professeur Madi Nayama et son équipe accueillent la Présidente du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), Mme Réki Djermakoye, accompagnée du Représentant Résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Niger, Monsieur Saidou Kaboré.Cette visite intervient quelques heures après la clôture du Dialogue National sur le décès maternel et périnatal, une initiative majeure du gouvernement, menée de main de maître par le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales (MSPPAS), visant à faire de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale une urgence de santé publique. Ce forum a réuni le gouvernement, des partenaires techniques et financiers, la société civile, des leaders traditionnels et religieux, ainsi que le secteur privé, tous engagés à coordonner leurs actions pour améliorer le suivi, la mobilisation et l’utilisation des ressources.Le gouvernement nigérien déploie des efforts considérables pour réduire les décès maternels et périnataux évitables. À l’instar de tous les partenaires techniques et financiers, l’UNFPA s’associe pleinement à cet élan de mobilisation des ressources pour mettre fin aux décès maternels et néonatals évitables.Le Professeur Madi Nayama et son équipe ont accueilli chaleureusement les deux personnalités et les ont guidées dans une visite complète de la maternité.Une concertation a eu lieu à l’issue de la visite, au cours de laquelle le Professeur Madi a présenté les résultats obtenus et les défis majeurs auxquels la maternité est confrontée.Mme Réki Djermakoye a salué l’engagement du Professeur Madi et de son équipe en faveur de la santé des mères et des enfants. Elle a ensuite déclaré : « Cette visite s’inscrit dans le cadre de la mobilisation sociale pour la déclaration de Niamey à l’occasion du Dialogue National sur le décès maternel et périnatal. » Elle a également remercié le personnel qui, malgré les contraintes, s’investit pleinement pour sauver des vies et répondre aux besoins des patientes.Monsieur Saidou Kaboré a souligné que la fréquentation élevée de la maternité démontre non seulement l’excellente qualité des soins offerts, mais aussi les besoins urgents auxquels celle-ci doit faire face. « Je félicite le gouvernement, à travers le MSPPAS, pour les efforts immenses déployés pour sauver la vie des mères et des nouveau-nés. Nous nous engageons à travailler ensemble pour renforcer cette maternité, car elle incarne l’espoir pour de nombreuses femmes et enfants », a-t-il affirmé. En collaboration avec le FSSP, il s’est engagé à soutenir la mobilisation commune des ressources et les initiatives du gouvernement pour améliorer durablement la santé maternelle et néonatale au Niger.À la fin de la visite, le représentant de l’UNFPA et la présidente du FSSP ont renouvelé leur engagement à apporter un soutien continu à la maternité Issaka Gazobi. En tant qu’établissement de référence, ce centre accueille des patientes de Niamey et de tout le pays. Il offre des services essentiels, dont la gratuité des accouchements, des césariennes, de la prise en charge néonatale, du traitement des cancers gynécologiques, et bien d’autres.
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Histoire
21 janvier 2025
La Coordonnatrice Résidente des Nations Unies poursuit le Renforcement des Partenariats Stratégiques avec les autorités du Niger
Un Partenariat Stratégique avec le Ministère des Finances Mama Keita a été reçue le 13 Novembre 2024 par le Ministre de l’Economie et des Finances, M. Moumouni Boubacar Saidou, pour discuter des mécanismes de financement des priorités nationales et des programmes onusiens au Niger. Lors de cette rencontre, elle a mis en exergue le rôle central du ministère dans la mobilisation des ressources et la gestion des fonds publics pour soutenir les Objectifs de Développement Durable (ODD). Le ministre a salué l’accompagnement technique et financier du Système des Nations Unies, soulignant la nécessité de renforcer la transparence et l'efficacité dans l’utilisation des ressources. Ensemble, ils ont convenu de travailler à l'élaboration d'un cadre de coopération renforcé, aligné sur les priorités nationales, pour maximiser l'impact des interventions dans les secteurs clés du développement.Renforcement des Chaînes de Valeur Agro-Pastorales Le jeudi 14 novembre 2024, Mama Keita a été également reçue en audience par le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, le Colonel Mahaman Elhadj Ousmane. Cette rencontre a été l’occasion d’aborder les défis et opportunités dans les chaînes de valeur agricoles et pastorales. « Votre département ministériel est essentiel pour accélérer la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et lutter efficacement contre la pauvreté », a souligné Mama Keita. Elle a insisté sur l’importance d’un partenariat étroit, basé sur le leadership gouvernemental, pour atteindre les résultats escomptés. Le Ministre Mahaman Elhadj Ousmane a salué l’approche pragmatique de la Coordonnatrice Résidente. Il a rappelé que la souveraineté alimentaire, priorité nationale, doit impulser des actions concrètes pour améliorer les conditions de vie des populations. « Ensemble, nous allons établir une périodicité de rencontres pour planifier et coordonner les initiatives dans les domaines agro-pastoraux », a-t-il ajouté. Consolidation de la Paix : Un Partenariat Renforcé avec la HACP Dans un même élan, Mama Keita a rencontré le Président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), le Général de Brigade Amadou Didili. Cette réunion a permis de faire le point sur les projets en cours et d’envisager de nouvelles opportunités de coopération pour renforcer la dynamique de paix. Le Général Amadou Didili a mis en avant l’importance de l’alignement stratégique entre les objectifs de la HACP et la vision du CNSP, dirigé par le Général Abdourahamane Tiani. Cette synergie vise à garantir une approche cohérente et efficace dans les efforts de consolidation de la paix au Niger.Ces audiences témoignent de la volonté de Mme Mama Keita d'établir des cadres de concertation réguliers avec les institutions nationales pour soutenir le développement durable et la paix au Niger.
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Communiqué de presse
01 juillet 2024
La Banque mondiale soutient la sécurité alimentaire et la résilience climatique des ménages nigériens
La Banque mondiale a approuvé ce jour un financement destiné à soutenir les secteurs de l’agriculture et de l’élevage au Niger afin qu’ils deviennent plus productifs, bénéficient d’un meilleur accès aux marchés et stimulent les investissements du secteur privé. Le programme renforcera la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages nigériens ainsi que leur résilience au changement climatique.Le Projet de modernisation de l’élevage et de l’agriculture (LAMP) bénéficiera d’une enveloppe de financement de l’Association internationale de développement (IDA)* pouvant atteindre 1 milliard de dollars, étalée sur 12 ans et répartie en trois phases se chevauchant. Au cours de la phase 1, qui s’étend jusqu’en 2029 et équivaut à 350 millions de dollars, le projet investira dans des technologies et innovations climato-intelligentes, des systèmes d’irrigation et de bonnes pratiques agricoles et pastorales.Au Niger, l’agriculture représente près de 40 % du produit intérieur brut du pays et emploie plus de 80 % de la population. Le secteur est très largement tributaire des précipitations. Or celles-ci en raison du changement climatique diminuent et deviennent moins prévisibles, tandis que les températures augmentent. La désertification et l’augmentation de la fréquence des sécheresses et des inondations ont des effets dévastateurs sur les cultures et le bétail. Plus de 3,4 millions de Nigériens sont confrontés à une insécurité alimentaire aiguë.« Le Niger a la population qui croît le plus rapidement au monde et qui voit ses terres arables diminuer à un rythme extrêmement rapide en raison du changement climatique. La réduction de la dépendance à l’égard de l’agriculture pluviale de subsistance est donc un programme de développement urgent, mais à long terme », a déclaré Han Fraeters, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger. « Heureusement, le potentiel d’irrigation du Niger est très important, ce qui signifie que la sécurité alimentaire de la population peut être assurée. Ce programme permettra d’améliorer sensiblement la productivité agricole et animale. Il soutiendra le développement de l’irrigation – 18 000 ha au cours de la première phase seulement. Il permettra également d’améliorer les semences et les races de bétail, et de faciliter l’accès des entrepreneurs à des financements. »Dans le cadre de sa phase 1, le Projet LAMP devrait permettre d’augmenter les rendements des principales cultures et le volume commercialisé de produits agricoles et d’élevage. Le projet renforcera la résilience climatique de 1,5 million de personnes, dont 500 000 jeunes et près de 700 000 femmes et filles.D’ici la fin du programme, 5 millions de personnes devraient avoir renforcé leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, et 3 millions de personnes auront renforcé leur résilience aux risques climatiques. Ce programme ambitieux permettra d’améliorer considérablement la productivité agricole et animale et de transformer le secteur.L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent des changements positifs dans la vie de 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.
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Communiqué de presse
19 juin 2024
Laws and practices on asylum must resist politics of fear and exclusion: UN rights experts GENEVA
(19 June 2024) – Ahead of World Refugee Day tomorrow, the Platform of Independent Experts on Refugee Rights (PIERR) – a group of UN and regional human rights experts and mandate holders – issued the following statement: “Across the world many countries and communities are providing courageous examples of welcoming refugees, showing how the right to seek asylum can be guaranteed and implemented in ways that empower refugees and enable them to contribute fully to their host communities. But in other places, many laws, policies and practices restrict asylum and are rooted in the politics of fear and exclusion. In a year when over 80 countries will conduct elections, xenophobic and racist language has worsened. Asylum-seekers and refugees have become scapegoats for political gain; the suffering of children, women and men forced to flee their homes has been trivialised or ignored. This World Refugee Day, we urge States to work together to protect the critical, fundamental rights of people to seek and enjoy asylum and counteract the backsliding toward erosion of key human rights principles. This means rejecting and desisting from actions and policies such as externalisation of asylum procedures, the arbitrary detention of asylum-seekers, collective expulsions and pushbacks at land and sea. States must uphold human rights and other international law obligations, including the customary international law principle of non-refoulement, which prohibits a State from returning someone to a country where his or her life or freedom would be threatened, or where he or she would face torture, cruel, inhuman or degrading treatment, punishment, irreparable harm or danger. The 1948 Universal Declaration of Human Rights – the 75th anniversary of which was commemorated globally in December 2023 – recognised the right to seek and enjoy asylum as a fundamental human right rooted in our shared humanity and the right to protection. The Universal Declaration inspired the 1951 Refugee Convention and a number of key international and regional binding human rights instruments. These provide protection to people forced to flee their countries and reflect the shared responsibility of States to protect, promote, respect and fulfil their rights. We encourage all States that have not yet done so to ratify the relevant human rights and refugee law instruments and withdraw reservations that limit protections for refugees and asylum-seekers and impede the full enjoyment of their fundamental rights. We call on all States to recognise and reinforce our shared legal responsibility to uphold and protect the human rights of people forced to flee. We stand ready to cooperate with States and the international community in the common quest for a world where no one is forced to flee across borders for their lives and freedom. As we approach the Summit of the Future, we must work together to protect the human right to seek asylum, and to build inclusive, equitable societies that welcome, protect and respect the rights of refugees.” ENDS The PIERR is currently composed of the United Nations Special Rapporteurs on the human rights of migrants and on trafficking in persons, especially women and children, the Working Group on arbitrary detention, the UN Committee against torture, the Special Rapporteur on refugees, asylum seekers, internally displaced persons and migrants in Africa of the African Commission on Human and Peoples’ Rights and the Rapporteurship on Human Mobility of the Inter-American Commission on Human Rights. The Platform is supported by the Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights (OHCHR) and UNHCR, the UN Refugee Agency. Siobhán Mullally, PIERR Chair and UN Special Rapporteur on trafficking in persons, especially women and children; Gehad Madi, UN Special Rapporteur on the human rights of migrants; Matthew Gillett (Chair-Rapporteur) and Priya Gopalan (Vice-Chair on Follow-Up), UN Working Group on arbitrary detention; Selma Sassi-Safer, Commissioner and Special Rapporteur on refugees, asylum seekers, internally displaced persons and migrants in Africa of the African Commission on Human and Peoples’ Rights; Andrea Pochak, Commissioner and Rapporteur on Human Mobility of the Inter-American Commission on Human Rights. For additional information and media requests please contact: • OHCHR: Dharisha Indraguptha (dharisha.indraguptha@un.org) or Federica Donati (federica.donati1@un.org). • UNHCR: Shabia Mantoo (mantoo@unhcr.org +41 79 337 7650) or Kelleen Corrigan (corrigak@unhcr.org).
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Communiqué de presse
13 mai 2024
REMARQUES D’OUVERTURE À LA CONFÉRENCE DE PRESSE PRÉCÉDANT LA CLÔTURE DE LA CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LA SOCIÉTÉ CIVILE
Chers membres des médias, C’est un plaisir d’être de retour à Nairobi. Le Kenya est un partenaire crucial des Nations Unies, une force puissante sur la scène mondiale, et un pionnier de la paix tant au niveau régional qu’international. Je suis particulièrement reconnaissant envers le Kenya pour avoir accepté de diriger les efforts internationaux pour apaiser les violences en Haïti. Mais cette visite intervient dans un moment très difficile pour le pays. J’adresse mes plus profondes condoléances à tous ceux affectés par les inondations dévastatrices qui ont balayé le Kenya et les pays voisins. Les Nations Unies se tiennent en solidarité avec le peuple kényan. Et nous continuerons à travailler main dans la main pour soutenir les efforts de secours du gouvernement de toutes les manières possibles. Chers membres des médias, Je suis ici pour la Conférence de la société civile des Nations Unies, axée sur le Sommet de l’Avenir en septembre à New York. La société civile est au cœur des objectifs du sommet : avancer le développement durable, débloquer le financement, et remodeler le multilatéralisme pour le XXIe siècle. Je suis enchanté par la participation variée à cette conférence, incluant de nombreux jeunes et des représentants des pays africains. Leur contribution est essentielle. Car notre monde est confronté à de multiples crises. Et l’Afrique souffre – de manière disproportionnée. Ce continent est frappé par des conditions météorologiques extrêmes, exacerbées par une crise climatique qu’il a presque rien fait pour créer : des inondations mortelles à l’Est, aux sécheresses meurtrières au Sud. L’Afrique pourrait être un géant des énergies renouvelables. Elle abrite trente pour cent des minéraux essentiels aux énergies renouvelables et soixante pour cent des meilleures ressources solaires du monde. Pourtant, dans ce monde injuste, au cours des dernières décennies, elle a reçu seulement deux pour cent des investissements dans les énergies renouvelables. Et trop souvent, les pays et les communautés disposant de minéraux essentiels pour la transition énergétique sont exploités et relégués au bas de la chaîne de valeur. D’autres emportent les profits ailleurs. Les Nations Unies luttent pour la justice climatique : Notre nouveau Panel sur les Minéraux Critiques pour la Transition Énergétique – co-présidé par l’ambassadrice Nozipho Joyce Mxakato-Diseko d’Afrique du Sud – développera des principes volontaires pour assurer que les pays en développement bénéficient au maximum. Nous demandons aux pays développés de tenir leurs promesses en matière de financement climatique – incluant des fonds pour aider les pays à se préparer au pire du chaos climatique ; Pour des contributions significatives au nouveau Fonds pour les Pertes et Dommages ; Pour des actions visant à réformer les banques de développement multilatérales afin que le financement soit orienté vers l’action climatique ; Et pour que le G20 mène les efforts pour réduire les émissions et accélérer une élimination mondiale juste des combustibles fossiles. Je demande aux dirigeants africains de soutenir ces efforts. Et je presse tous les gouvernements de créer de nouveaux plans nationaux ambitieux pour le climat d’ici l’année prochaine. Des plans qui favorisent le développement durable, attirent les investissements, et sont en accord avec la limitation de la hausse des températures mondiales à 1,5 degré Celsius pour éviter le pire du chaos climatique. Le destin de l’Afrique repose sur le respect de cette limite. Chers membres des médias, Des conflits font rage dans le monde entier, causant d’énormes douleurs et souffrances. Le sort des Palestiniens, des Israéliens et de toute la région est en jeu. Je réitère mon appel au gouvernement d’Israël et à la direction du Hamas à faire preuve de courage politique et à ne ménager aucun effort pour parvenir à un accord afin de mettre fin aux effusions de sang – et pour libérer les otages. La situation à Rafah est sur le fil du rasoir, alors que les frappes aériennes continuent dans tout le sud de Gaza. Plus d’un million de Palestiniens, dont la moitié sont des enfants, se sont regroupés dans le gouvernorat de Rafah pour trouver un abri. Nous sommes activement engagés avec toutes les parties pour la reprise de l’entrée de fournitures vitales – incluant du carburant désespérément nécessaire – via les passages de Rafah et de Kerem Shalom. Pendant ce temps, nos partenaires de santé nous informent que tous les principaux équipements médicaux à Rafah pourraient bientôt devenir inaccessibles ou inopérants – incluant le seul département de dialyse encore en fonction à Gaza. Environ 100,000 Palestiniens se déplacent vers le nord depuis Rafah, mais les partenaires humanitaires n’ont plus de tentes ni de réserves alimentaires dans le sud de Gaza. Une attaque massive au sol à Rafah entraînerait une catastrophe humanitaire épique et mettrait fin à nos efforts pour soutenir les personnes alors que la famine se profile. Le droit international humanitaire est sans équivoque : les civils doivent être protégés. En particulier, les personnes vulnérables incapables de se déplacer loin des combats actifs doivent être protégées où qu’elles cherchent refuge – femmes enceintes, enfants, blessés, malades, personnes âgées et personnes handicapées. Le droit international humanitaire est impératif. Il doit être respecté par toutes les parties. Et, bien sûr, ce qui se passe à Gaza a des répercussions profondes dans la Cisjordanie occupée, où nous observons une hausse très inquiétante de la violence des colons, un usage excessif de la force par la Force de Défense Israélienne, des démolitions et des évictions. Tout cela souligne la nécessité pour la communauté internationale de parler d’une seule voix pour un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, et une augmentation massive de l’aide vitale. Chers membres des médias, Les conflits qui font rage sur le continent africain déchirent des vies et des communautés. Les Nations Unies soutiennent pleinement le travail de l’Union africaine pour faire taire les armes. Nous sommes prêts à coopérer et à mobiliser la communauté internationale pour soutenir la paix du Sahel à la Corne de l’Afrique, des Grands Lacs et au-delà. Je suis particulièrement préoccupé par la guerre en cours au Soudan où nous assistons à des attaques indiscriminées contre des civils, à une violence sexuelle grotesque contre des femmes et des filles, et à des humanitaires bloqués, attaqués et tués. Près de neuf millions de personnes ont fui leurs foyers. Et le Programme alimentaire mondial avertit que la fenêtre de temps pour prévenir la famine au Darfour se referme rapidement. Des affrontements violents à El Fasher empêchent l’acheminement de l’aide. Une attaque sur la ville aurait des conséquences dévastatrices pour les civils. Et verrait probablement le conflit se propager à travers le Darfour. Je suis également très préoccupé par les rapports faisant état d’une escalade de la violence dans les États du Nord et du Sud Kordofan et d’Al Jazirah. J’appelle toutes les parties à respecter le droit international humanitaire, à protéger les civils et à faciliter un accès humanitaire complet et sans restriction. Finalement, nous savons qu’il n’y a pas de solution militaire à ce conflit. Nous avons besoin d’un effort international urgent et coordonné pour délivrer un processus politique qui peut remettre le Soudan sur les rails. Je salue les mesures prises pour mettre fin au conflit, incluant les efforts de l’Autorité intergouvernementale pour le développement - IGAD -, de l’Union africaine, de la Ligue des États arabes, et à travers le processus de Djeddah. Les Nations Unies – particulièrement mon Envoyé personnel, Ramtane Lamamra – continueront de travailler étroitement avec toutes les parties pour faire avancer les efforts coordonnés vers une paix inclusive et durable : Une paix initiée par la région, et appartenant au peuple soudanais. Et j’appelle tous les pays à utiliser leur influence pour amener les parties belligérantes à la table des négociations. Membres des médias, Les crises auxquelles nous faisons face exigent des solutions internationales. Les Nations Unies ne cesseront jamais de lutter pour apporter – pour l’Afrique et pour toute l’humanité. Et je vous remercie.
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Communiqué de presse
24 janvier 2024
Appel urgent pour le financement du Service Aérien Humanitaire des Nations Unies (UNHAS) au Niger
Ce service pourrait être suspendu de façon imminente faute de financement. La communauté humanitaire s’inquiète donc de la situation financière de UNHAS dont le budget s’élève à 13,5 millions dollars pour 2024 mais sans aucune garantie de financement à ce jour, alors que la moitié de ce montant est requise en urgence. « La situation financière de UNHAS nous contraint d’ores et déjà à réduire sa flotte à un seul avion contre deux actuellement, ce afin de réduire ses coûts opérationnels de façon immédiate, mais non sans affecter négativement les opérations humanitaires » a déclaré Jean-Noël Gentile, Représentant et Directeur Pays du PAM au Niger, ajoutant que « sans financement supplémentaire urgent, c’est tout le service UNHAS qui devra être suspendu dès février 2024 ». La mesure immédiate de réduction de la flotte UNHAS aura de lourdes conséquences puisqu’elle entraînera une diminution du nombre de rotations et de destinations desservies chaque semaine, une réduction des disponibilités de places et donc du taux de satisfaction des réservations, et une augmentation des durées de vol, affectant les capacités de déplacement du personnel humanitaire.
Cette perspective est extrêmement préoccupante dans un contexte de besoins humanitaires élevés requérant une capacité logistique appropriée pour tous les secteurs humanitaires. Les capacités d’évacuations médicales seront également gravement affectées. Comptant 177 organisations utilisatrices agréées au Niger en 2023, et avec une moyenne de 1 500 passagers par mois sur ses vols domestiques, UNHAS reste la solution la plus sûre, rapide, fiable, flexible et économique pour le transport de personnel et de matériel humanitaires à travers ce vaste pays. Par ailleurs, dès août 2023, UNHAS a également pu mettre en place des vols spéciaux reliant Niamey et Ouagadougou en l'absence d'alternatives commerciales viables et prévisibles vers la sous région depuis la crise politique.
Le Coordonnateur Humanitaire a.i pour le Niger, Dr Modibo Traoré a déclaré que « la continuité de ce service aérien est impérative au regard des besoins humanitaires élevés dans tous les secteurs à travers le pays » et appelant « la communauté des bailleurs à poursuivre le financement rapide et flexible de UNHAS pour préserver une capacité adéquate de réponse humanitaire au Niger ».
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Communiqué de presse
18 octobre 2023
Déclaration du porte-parole du Secrétaire général sur le Niger
Le Secrétaire général regrette profondément que, le 10 octobre, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ait ordonné le départ de la Coordonnatrice résidente/Coordonnatrice humanitaire des Nations Unies au Niger, Madame Louise Aubin, dans un délai de 72 heures.
Madame Aubin a dirigé de façon exemplaire le système des Nations Unies au Niger afin qu’il fournisse, de manière impartiale et sans relâche, une aide humanitaire et au développement, conformément au Plan de développement national.
La décision d'ordonner le départ de la Coordonnatrice résidente entrave la capacité de l'Organisation à remplir de manière efficace ses mandats et perturbe le travail essentiel que nous accomplissons pour la population du Niger, où 4,3 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire, principalement des femmes et des enfants.
Le Secrétaire général a pleinement confiance dans le système des Nations Unies au Niger. Il souligne que l'ordre de quitter le pays est contraire au cadre juridique applicable aux Nations Unies, notamment en ce qui concerne les obligations découlant de la Charte des Nations Unies et des privilèges et immunités accordés à l'Organisation.
Le Secrétaire général réitère l'engagement indéfectible des Nations Unies à rester et à agir au service du peuple nigérien, à travers la poursuite des opérations humanitaires et de développement.
Stéphane Dujarric, Porte-parole du Secrétaire général
New York, le 11 octobre 2023
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