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Communiqué de presse
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04 mai 2023
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Communiqué de presse
04 avril 2023
Les filles nigériennes ont le droit d’être protégées contre les mariages forcés
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Les objectifs de développement durable au Niger
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Niger:
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02 avril 2020
Coronavirus : urgence de santé internationale
La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est un important sujet de conversation. Pour vérifier les faits, consultez les sources fiables d’information.
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Allocution
26 mars 2020
Lo N'Diaye: Le COVID-19 est un défi collectif qui appelle une mobilisation collective
Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement
Honorables Députés
Mesdames, Messieurs les Membres du Corps diplomatique et consulaire,
Chers collègues du Système des Nations Unies, des Organisations multilatérales, et bilatérales
Tout Protocole dument observe, Mesdames, Messieurs
Excellence Monsieur le Premier Ministre, l’honneur m’échoit, au nom de l’ensemble du système des Nations Unies au Niger, de vous remercier pour nous avoir invité à cette importante rencontre sur la pandémie du COVID-19.
Je voudrais saisir cette occasion, pour exprimer au gouvernement et peuple Nigériens, la compassion et la solidarité sans faille de la communauté des partenaires au développement, face à la situation critique créée par cette pandémie.
Aussi, voudrais-je féliciter les Hautes autorités et le gouvernement du Niger, pour avoir été au front dès les premières heures, et pris de courageuses et drastiques mesures, afin de protéger le peuple nigérien et nous tous, du virus COVID 19.
C’est aussi le moment pour la communauté des partenaires, que nous sommes, de vous réaffirmer notre engagement collectif, à accompagner les efforts importants déployés par le gouvernement en vue d’endiguer le Coronavirus.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs, les membres du gouvernement
Comme vous le savez, le Système des Nations Unies, à travers notamment son Institution dédiée, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a été en première ligne dès la première notification par la Chine, le 31 décembre 2019, d’une forme inconnue de cas d’étiologie inconnue de pneumonie, plus tard dénommée nouveau coronavirus COVID-19.
Ici également au Niger, l’OMS, eu égard à mandat et, de concert avec toutes les agences du Système des Nations Unies, a travaillé, avec le gouvernement, pour anticiper et partant, préparer le Niger à faire face à d’éventuelles infections.
Ainsi depuis le 31 décembre 2019, le CODIV 19 continue inexorablement son expansion. En effet, à ce jour de 24 mars 2020, selon l’OMS, le nombre total de personnes infectées s’élève à 372.757 ; 195 pays et territoires sont touchés et 16231 décès ont été enregistrés. En Afrique, 37 pays, dont le Niger, sont touchés.
Ces chiffres montent à suffisance, l’expansion exponentielle du virus.
Bien que le Niger soit à ce jour, relativement moins touché que beaucoup de pays africains, l’heure est à la mobilisation totale pour contenir ce qui est convenu d’appeler la crise sociale, économique inhérente à la pandémie.
C’est dans cette perspective que l’équipe des Nations Unies au Niger, que j’ai l’honneur de diriger, a mis en place un Comité inter-agence Covid 19 et sous la coordination technique de l’OMS, a élaboré, le 20 Mars 2020 un plan de contingence de préparation et de réponse au COVID-19.
Excellence Monsieur le Premier Ministre, en attendant de mieux expliciter les détails de ce plan au cours de nos discussions, avec la contribution de mes collègues Chefs d’Agences, je voudrais vous décliner quelques points majeurs de notre réponse coordonnée.
Notre plan de contingence couvre une période initiale de 6 mois. Au-delà des actions naturelles envers tout le personnel des Nations Unies face à la pandémie, le plan assure la continuité des activités du système des Nations Unies pour apporter une contribution coordonnée et intégrée au plan de contingence du Niger. Le dispositif opérationnel du plan s’articule autour de 34 activités regroupées en cinq axes stratégiques : (i) Le renforcement de la coordination et la planification ; (ii) Le renforcement des mesures de prévention et d’hygiène ; (iii) Le renforcement de la prise en charge médicale ; (iv) Le renforcement de l’appui du système des Nations Unies à la partie nationale ; (v) Le renforcement de la communication et engagement communautaire.
Dans cette perspective, et pour faire l’économie des domaines que recouvre la coopération de la communauté des partenaires avec le gouvernement et le peuple Nigérien, je voudrais vous faire part des trois aspects fondamentaux et essentiels sur lesquels la communauté des partenaires envisage de focaliser sa contribution au plan de contingence du Niger, à la lumière du budget que nous avons reçu du gouvernement.
Premièrement : l’appui de la communauté internationale au renforcement des systèmes de santé pour répondre au COVID-19, y compris l’approvisionnement et la gestion de la chaîne d’approvisionnement
Deuxièmement : Le renforcement des mécanismes de gestion et de réponse inclusive et multisectorielle au COVID-19
Troisièmement : L’assistance technique pour la réalisation des études d’évaluation de l’impact socio-économique et de recouvrement après le COVID-19 ; et la sauvegarde des progrès vers l’atteinte des ODD
Excellence, Monsieur le Premier Ministre,
J’ai l’honneur et le plaisir de vous annoncer, que la contribution collective, initiale du système des Nations Unies au plan de contingence du Niger s’élève à 22 millions de dollars américains, soit 12 milliards 836 millions de FCFA. En plus de ces fonds rapidement mobilisables, le SNU met également à disposition ses moyens pour des acquisitions groupées de matériel et produits répondant aux standards de sécurité requis, dans des conditions d’urgence.
Je voudrais remercier vivement mes collègues Chefs d’agences pour l’élan de solidarité dont ils ont fait montre, collectivement, et rapidement, auprès du gouvernement et du peuple nigériens. Une telle expression de solidarité n’a d’égale que notre engagement commun, renouvelé auprès du Niger, pour lui permettre de faire face à ses défis et urgences, en l’espèce à circonscrire la pandémie du Codiv 19.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Je vous exprime une fois de plus, la reconnaissance du Système des Nations Unies pour les efforts et les mesures d’anticipation prises par le Niger. Avant même d’enregistrer de cas confirmés, le Niger a annulé dès le 13 Mars 2020 deux importantes rencontres. Son Excellence, Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger, dans une adresse solennelle à la Nation a annoncé, le 17 mars 2020, des mesures courageuses de fermeture des aéroports, des frontières terrestres et des établissements publics. Je citerais également la mise à disposition d’une enveloppe initiale de 1 milliard de FCFA pour le financement du plan de lutte.
Notre contribution vient à l’appui de ces efforts si importants déjà déployés par le Niger. En ma qualité aussi de Coordonnatrice Humanitaire, je puis vous assurer que la communauté humanitaire ( ONGs et Agences) est également disponible pour soutenir les efforts du gouvernement afin de limiter au maximum l’aggravation de la vulnérabilité des populations déjà sous stress ».
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Dans la continuité de l’engagement du Gouvernement du Niger, le Plan d’action préparé illustre avec éloquence les principaux axes de prévention et les perspectives de recouvrement du bien-être des populations après le virus COVID 19, ce qui est essentiel pour redynamiser l’économie du pays, après l’endiguement de la pandémie. A ce titre, la Commission Economique des Nations pour l’Afrique (CEA) vient d’effectuer une analyse sur l’impact énorme de la pandémie sur l’économie des pays africains et les mesures idoines à mettre à œuvre. Je puis vous assurer que les Nations Unies seront également à vos côtés et ne ménagerons aucun effort pour accompagner le Niger dans cette phase post Codiv 19.
Comme indiqué par le Secrétaire Général des Nations Unies, Mr. Antonio Guterres, les défis sans précédent auxquels nous sommes confrontés à cause de la maladie à coronavirus, COVID-19, ont déjà bouleversé la vie d’une grande partie d’entre nous. Dans cette salle, beaucoup de personnes présentes à cette réunion ont leurs familles confinées dans des pays infectés.
En ces moments difficiles, le devoir de solidarité s’impose au Système des Nations Unies, et à l’ensemble des partenaires au développement du Niger. Le COVID-19 est un défi collectif qui appelle une mobilisation collective. L’Organisation des Nations Unies continuera de soutenir tous les efforts déployés par votre gouvernement, pour répondre aux ses conséquences économiques et sociales, dévastatrices du Codiv 19.
Je voudrais conclure mes propos en partageant avec vous ce message du Secrétaire général de l’ONU Monsieur Guterres
Je le cite : « Mon message central est clair : nous sommes dans une situation sans précédent et les règles normales ne s’appliquent plus. Nous ne pouvons pas recourir aux outils habituels en des temps aussi inhabituels. La créativité de la réponse doit correspondre à la nature unique de la crise - et l’amplitude de la réponse doit correspondre à son ampleur. Notre monde fait face à un ennemi commun. Nous sommes en guerre avec un virus », fin de citation.
Vive la coopération internationale, Vive le Niger ! Je vous remercie de votre aimable attention.
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Communiqué de presse
31 mars 2020
Déclaration de l’UNICEF sur la désinformation concernant le coronavirus
NIAMEY (Niger), 17 mars 2020 – Le Bureau de l’UNICEF au Niger tient à informer le public qu’un message trompeur se présentant comme une communication de l’UNICEF circule depuis ses derniers jours via les réseaux sociaux et via internet à propos du coronavirus. Si beaucoup d’informations sur le coronavirus et la manière de s’en protéger circulent, malheureusement, toutes ne sont pas fiables.
L’UNICEF rappelle au public qui souhaite se renseigner sur l’épidémie qu’il est important de consulter des sources fiables et de ne pas relayer d’informations non vérifiées véhiculées par des publications issues des médias sociaux.
Nous demandons aux citoyens de s’efforcer d’obtenir des informations fiables auprès de sources vérifiées telles que l’UNICEF ou l’OMS, les représentants des autorités sanitaires et les professionnels de santé de confiance, sur la manière dont ils peuvent se protéger eux et leur famille, et nous les appelons à s’abstenir de partager des informations provenant de sources non fiables ou non vérifiées.
Dans la société actuelle où l’information est foisonnante, il peut s’avérer difficile de déterminer exactement où obtenir des informations pour savoir comment se protéger, soi-même et ses proches. Toutefois, nous devons absolument rester aussi vigilants quant à l’exactitude des informations que nous partageons qu’aux autres précautions que nous prenons pour assurer notre sécurité et celle de nos proches.
L’UNICEF prend des mesures pour fournir des informations précises concernant le virus en collaborant avec l’Organisation mondiale de la Santé, les pouvoirs publics et les plateformes en ligne afin de garantir la diffusion d’informations et de conseils fiables. L’organisation s’efforce également d’avertir le grand public lorsque de fausses informations circulent.
Pour vous protéger et protéger votre famille, vous pouvez consulter les sources suivantes :
https://www.unicef.org/niger/coronavirus/
https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019
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Histoire
01 avril 2020
Au Niger, fuir pour assurer sa sécurité
Cette histoire a été orginellement publiée en anglais sur le blog OCHA Exposure.
Le Niger est pris d’assaut de toutes parts. Pays fragile, avec les résultats de développement humain les plus faibles du monde, le Niger est désormais déstabilisé par un conflit qui déborde du Burkina Faso et du Mali. Le pays accueille aussi des milliers de nouveaux réfugiés qui fuient la violence au Nigéria voisin et des migrants fuyant la brutalité en Libye. À cela s'ajoute le changement climatique, qui frappe le Sahel plus rapidement que toute autre région du monde, provoquant une sécheresse dévastatrice et un cycle d'inondations, aggravant encore plus les niveaux de faim et de malnutrition dans le pays. Un Nigérien sur dix - soit 2,3 millions de personnes - a maintenant besoin d'aide humanitaire pour survivre et ce chiffre devrait encore augmenter l'année prochaine.
La Sous-Secrétaire générale des Nations Unies aux affaires humanitaires, Ursula Mueller, s'est récemment rendue au Niger pour rencontrer des réfugiés, des migrants et des communautés d'accueil dont la vie a été bouleversée par la violence. Ce voyage a aussi été l’occasion d’évoquer avec le Premier ministre et d'autres responsables gouvernementaux leurs préoccupations prioritaires. Voici quelques-unes de leurs histoires.
La violence s'est intensifiée cette année à Diffa, dans le sud-est du Niger, où le nombre de personnes tuées, blessées ou enlevées est le plus élevé depuis le début de la crise en 2015. Des réfugiés comme Mari ont raconté avoir été attaqués à plusieurs reprises, y compris au Niger après avoir fui son village dans l’État de Borno au Nigéria. Elle et beaucoup d'autres vivent dans ce site pour déplacés depuis des années.
Sherif, 18 ans, s’est enfui de chez lui à 14 ans et n’est jamais allé à l'école. Les hommes et les jeunes là-bas disent qu'ils veulent désespérément faire quelque chose d'utile. « Je veux savoir ce qui se passe dans le monde autour de moi et acquérir des compétences pour pouvoir travailler », a dit un jeune homme à Mme Mueller.
En 2019, il y avait plus de 400 000 personnes déplacées au Niger, dont des déplacés internes et des réfugiés ayant fui leurs foyers au Burkina Faso, au Mali et au Nigéria voisins. Plus de 250 civils ont perdu la vie et 320 autres ont été enlevés. Le gouvernement a lancé des plans d'urgence ambitieux pour venir en aide aux plus vulnérables et a ouvert ses portes aux réfugiés et aux migrants, alors que les communautés d'accueil ont généreusement partagé leurs maigres ressources avec les déplacés.
Ici à Awaradi, 20 000 personnes déplacées internes et réfugiés vivent ensemble, la plupart du temps pacifiquement, bien que des tensions surgissent au sujet de l'accès à des ressources rares. L'agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, œuvre sans relâche à trouver des solutions plus durables que l'aide d'urgence conventionnelle. Ici, le HCR paie des jeunes des communautés déplacées et d'accueil pour fabriquer des briques, qu'ils peuvent ensuite utiliser pour construire des maisons.
Fuir l'esclavage
D'autres avaient fui les conditions économiques difficiles dans leur pays pour chercher un emploi en Libye. Agnès, 24 ans, a voyagé depuis la Guinée jusqu’en Libye, en passant par le Mali, mais dès son arrivée, un trafiquant l'a transmise à un marchand d'esclaves. Elle faisait partie d'un groupe de femmes qui ont été réduites en esclavage, affamées et violées à plusieurs reprises.
« J'ai été battue et violée, je ne veux pas me souvenir… En tant que femme, je ne me sens pas en sécurité. Nous nous aidons toutes ici à oublier et à avancer ».
Un soir, les femmes ont réussi à fuir pendant la prière, traversant le désert pour trouver refuge auprès de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui gère un centre de transit pour les migrants à Niamey, fournissant des conseils, de l'alphabétisation et une formation professionnelle. La plupart veulent maintenant rentrer chez elles pour revoir leurs enfants.
Les enfants regardent vers l'avenir
Des groupes armés non étatiques au Tchad, au Mali, au Nigéria et au-delà ont enlevé et recruté de force des enfants comme combattants, esclaves sexuels ou dans d'autres rôles. Des enfants ont aussi été arrêtés lors des sévères répressions militaires. Beaucoup n'étaient pas armés - ils étaient simplement au mauvais endroit au mauvais moment. Un centre de réadaptation dans la capitale aide des enfants, parfois âgés de huit ans, à comprendre ce qui leur est arrivé grâce à la thérapie et au théâtre, ce qui les aide lentement à se rétablir et à réintégrer la société.
"J'ai été extrêmement touchée par le courage dont font preuve les personnes déplacées, les réfugiés, les migrants et les demandeurs d'asile avec qui j'ai parlé. Et par la générosité et la solidarité exemplaires manifestées par les autorités et par les communautés qui les accueillent, bien qu’elles soient parmi les plus vulnérables. Nous leur devons de renforcer notre soutien. ", a déclaré Mme Mueller.
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Histoire
03 avril 2023
Des crises liées à l’eau menacent la vie de 190 millions d’enfants dans 10 pays africains
© UNICEF/Frank Dejongh
20 mars 2023 Santé
A la veille de la Conférence de l’ONU sur l’eau, du 22 au 24 mars, une nouvelle analyse de l’UNICEF indique que 190 millions d’enfants vivant dans 10 pays africains courent des risques extrêmement élevés en raison de la convergence de trois menaces liées à l’eau.
Ces menaces sont l’inadéquation des services d'approvisionnement en eau, d'assainissement et d’hygiène (EAH) ; les maladies résultant de cette situation ; et les aléas climatiques.
C’est au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Mali, au Niger, au Nigéria, en Somalie et au Tchad que cette triple menace s’avère la plus grave, l’Afrique de l’Ouest et centrale étant l’une des régions du monde les plus marquées par l’insécurité hydrique et les changements climatiques. La plupart des pays les plus durement touchés, en particulier ceux se trouvant au Sahel, sont également confrontés à l’instabilité et aux conflits armés, qui entravent davantage l’accès des enfants à l’eau potable et à l’assainissement.
OCHA
Des personnes font la queue pendant plusieurs heures pour obtenir de l'eau dans le quartier de Kaharey à Doolo, en Somalie.
Catastrophe hydrique
« L’Afrique fait face à une catastrophe hydrique. Si les chocs liés à l’eau et aux changements climatiques se multiplient à l’échelle mondiale, aucun autre continent ne présente une conjugaison de risques aussi dangereuse pour les enfants », déclare Sanjay Wijesekera, Directeur des programmes au Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).
« Les tempêtes et les inondations dévastatrices, ainsi que les sécheresses sans précédent, détruisent les installations et les habitations, contaminent les ressources en eau, génèrent des crises alimentaires et propagent les maladies. Alors que les conditions actuelles sont déjà extrêmement difficiles, si nous n’agissons pas de toute urgence, l’avenir pourrait être bien plus sombre encore », ajoute-t-il.
Dans le cadre de cette analyse mondiale, l’examen de l’accès des ménages aux services EAH, du nombre de décès chez les enfants de moins de 5 ans imputables à l’inadéquation de ces services, et de l’exposition aux aléas climatiques et environnementaux indique les pays où les enfants sont les plus gravement menacés et où il est absolument indispensable d’investir dans des solutions permettant de prévenir les décès évitables.
Dans ces 10 pays à haut risque, près d’un tiers des enfants n’ont pas accès au moins à des installations de base d’approvisionnement en eau dans leur foyer, et les deux tiers ne disposent pas de services de base en matière d’assainissement. Un quart des enfants n’ont pas d’autre choix que de pratiquer la défécation à l’air libre. L’hygiène des mains est également limitée, les trois quarts des enfants n’étant pas en mesure de se les laver en raison de l’absence d’eau et de savon dans leur foyer.
Mortalité infantile
En conséquence, ces pays enregistrent le taux le plus élevé de mortalité infantile due à des maladies provoquées par des services EAH inadéquats, telles que la diarrhée. Ainsi, sur les dix pays concernés, six ont connu des épidémies de choléra l’année dernière. À l’échelle mondiale, plus de 1.000 enfants de moins de 5 ans, dont environ deux sur cinq vivent dans l’un de ces 10 pays, meurent quotidiennement d’une maladie liée à l’EAH.
De surcroît, ces pays comptent parmi les 25% les plus exposés aux menaces climatiques et environnementales (sur 163 pays). Dans certaines parties d’Afrique de l’Ouest et centrale, la hausse des températures, qui accélère la réplication des agents pathogènes, est 1,5 fois plus rapide que la moyenne mondiale. En outre, le niveau des nappes phréatiques diminue, obligeant certaines communautés à creuser des puits deux fois plus profondément qu’il y a une dizaine d’années seulement. Parallèlement, les précipitations deviennent plus irrégulières et intenses, et provoquent des inondations qui contaminent des ressources en eau déjà rares.
Ces 10 pays à haut risque sont également classés par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) comme fragiles ou extrêmement fragiles, et dans certains d’entre eux, les tensions générées par les conflits armés menacent d’anéantir les progrès réalisés en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement.
Ainsi, le Burkina Faso connaît une intensification des attaques perpétrées contre les installations d’approvisionnement en eau, lesquelles constituent une tactique visant à déplacer les communautés. En 2022, 58 points d’eau ont été attaqués, contre 21 en 2021 et trois en 2020. En conséquence, plus de 830.000 personnes, dont plus de la moitié sont des enfants, ont été privées d’accès à l’eau potable l’année dernière.
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Histoire
14 juillet 2022
Nouveau partenariat avec Zamani Telecom, pour la distribution des services financiers numériques au Niger
Ce partenariat permettra à l’opérateur de multiplier ses points de vente afin de rendre accessible les Services Financiers Numériques (SFN) à 100 000 nigériens. Les services financiers numériques permettent de gérer les finances d'un individu ou d'une entreprise via des outils digitaux comme le mobile ou les cartes bancaires. Ils servent à transférer et recevoir de l’argent ; emprunter, épargner, assurer et investir.
A l’ère du digital, l’intérêt des populations et des gouvernements pour ces services numériques ne cesse de croître. Vaste territoire d’une superficie de 1 266 491 km², la couverture des réseaux GSM au Niger se concentre en zone urbaine. Par conséquent l’usage des services financiers mobiles est inégalement réparti sur l’ensemble du territoire. Or, dans les localités non desservies, les populations souhaitent le développement de ces services de proximité peu couteux, sécurisés et qui requièrent moins de contact.
Un pas vers l’expansion
Dans le cadre de son mandat qui vise à accompagner la révolution numérique dans les PMA, UNCDF a lancé un appel à candidatures en décembre 2021 afin de nouer un partenariat sur trois ans, avec des entreprises et institutions nigériennes ayant des modèles et réseaux d’acceptation de paiements numériques. A l’issue du processus de sélection, Zamani Telecom a été retenu et a signé le 30 juin 2022 avec UNCDF, une convention d’un montant global de trois cent mille dollars (US$ 300 000), pour l’expansion du réseau Zamani Telecom dans les localités non couvertes au Niger.
A cette occasion, Alassane Diene, Directeur Général de Zamani Télécom, a expliqué : « Zamani Telecom se veut une entreprise citoyenne au service de la communauté toute entière. Voici pourquoi, nous sommes constamment à la recherche de solutions susceptibles de faciliter la vie et les activités professionnelles de nos concitoyens afin de contribuer au développement de la société ». L’action de UNCDF a également pour le but de contribuer à la reprise économique au Niger, notamment au moment où la croissance économique du pays est passée de 3,4% en 2020 à 1,3% en 2021. Ce nouveau partenariat avec Zamani Telecom s’inscrit dans le cadre du programme « Tirer parti de la finance numérique pour accroître la résilience dans les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) » encore appelé DFS4Resilience. Pour lors, le Niger est le premier pays ouest-africain bénéficiant du programme DFS4Resilience, qui est financé par l’Union Européenne et l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP).
Nouvel Envol En plus d’offrir ses services à plus de trois millions de nigériens, Zamani Télécom envisage à travers ce projet, d’étendre ses services à cent mille nouveaux utilisateurs à l’horizon 2024. Sur une période de trois ans, Zamani Telecom va développer un écosystème au cœur duquel son service numérique « Zamani cash » sera un levier d’inclusion financière des populations péri-urbaines et urbaines au Niger. L’objectif du partenariat avec l’UNCDF est l’ouverture de 5000 nouveaux points de ventes Zamani Telecom, et la création de milliers d’emplois, avec au moins 40% de femmes. Selon Olivier Yara, Country Lead UNCDF Niger, « l’avenir de la finance est numérique et la COVID-19 nous l’a davantage confirmé au Niger. Quoique la couverture des réseaux GSM, reste un défi, notre expérience dans l’inclusion financière digitale nous a montré l’intérêt des populations rurales pour ces services numériques. Nous travaillons avec les acteurs de l’écosystème, dans le but de les encourager à se déployer partout sur le territoire nigérien, afin de rapprocher leurs points d’accès des populations certes décentralisées, mais disposées à se familiariser à l’usage du mobile money ».
Particularité de l’expansion Zamani Le réseau Zamani Telecom a proposé une solution de proximité qui cible les départements les plus peuplés au Niger. Il s’agit de la création de hubs et d’une application mobile grâce à laquelle les Terminaux de Paiement Electroniques (TPE), pourront être accessibles via des téléphones USSD ou des smartphones. Les hubs seront géolocalisés et équidistants de 50km dans chaque zone. Ils seront gérés par des jeunes et des femmes recrutés en tant qu’agents Zamani dans leur localité. Les hubs seront également des points de formation sur l’usage du mobile money. En leur sein, tous les services générateurs de revenus du réseau seront offerts. Un moyen de déplacement sera mis à disposition de chaque hub afin de faciliter l’approvisionnement en produits Zamani auprès des représentants du réseau. A travers ce partenariat, UNCDF et Zamani Telecom souhaitent contribuer à l’inclusion financière et à l’amélioration significative des conditions de vie des populations vulnérables et laissées pour compte, telles que les femmes, les jeunes et les groupes à faible revenu.
Nouvel Envol En plus d’offrir ses services à plus de trois millions de nigériens, Zamani Télécom envisage à travers ce projet, d’étendre ses services à cent mille nouveaux utilisateurs à l’horizon 2024. Sur une période de trois ans, Zamani Telecom va développer un écosystème au cœur duquel son service numérique « Zamani cash » sera un levier d’inclusion financière des populations péri-urbaines et urbaines au Niger. L’objectif du partenariat avec l’UNCDF est l’ouverture de 5000 nouveaux points de ventes Zamani Telecom, et la création de milliers d’emplois, avec au moins 40% de femmes. Selon Olivier Yara, Country Lead UNCDF Niger, « l’avenir de la finance est numérique et la COVID-19 nous l’a davantage confirmé au Niger. Quoique la couverture des réseaux GSM, reste un défi, notre expérience dans l’inclusion financière digitale nous a montré l’intérêt des populations rurales pour ces services numériques. Nous travaillons avec les acteurs de l’écosystème, dans le but de les encourager à se déployer partout sur le territoire nigérien, afin de rapprocher leurs points d’accès des populations certes décentralisées, mais disposées à se familiariser à l’usage du mobile money ».
Particularité de l’expansion Zamani Le réseau Zamani Telecom a proposé une solution de proximité qui cible les départements les plus peuplés au Niger. Il s’agit de la création de hubs et d’une application mobile grâce à laquelle les Terminaux de Paiement Electroniques (TPE), pourront être accessibles via des téléphones USSD ou des smartphones. Les hubs seront géolocalisés et équidistants de 50km dans chaque zone. Ils seront gérés par des jeunes et des femmes recrutés en tant qu’agents Zamani dans leur localité. Les hubs seront également des points de formation sur l’usage du mobile money. En leur sein, tous les services générateurs de revenus du réseau seront offerts. Un moyen de déplacement sera mis à disposition de chaque hub afin de faciliter l’approvisionnement en produits Zamani auprès des représentants du réseau. A travers ce partenariat, UNCDF et Zamani Telecom souhaitent contribuer à l’inclusion financière et à l’amélioration significative des conditions de vie des populations vulnérables et laissées pour compte, telles que les femmes, les jeunes et les groupes à faible revenu.
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Histoire
27 juin 2022
La transformation des déchets propulse les opportunités d’affaires à Ayerou
supplémentaires au contexte déjà fragile, caractérisé par les mouvement des populations. L’état d’urgence et les effets qui en découlent sur le fonctionnement des marchés locaux, ralentissent les activités économiques dans la région.
En réponse aux défis actuels, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) en partenariat avec le Haut-Commissariat des Réfugiés (HCR) met en œuvre depuis 2019, une approche de développement des systèmes de marché. Cette démarche vise à promouvoir les moyens de subsistance des réfugiés et communautés hôtes dans la zone d’Ayerou, à travers le projet d’Appui à l’autonomisation Economique des Réfugiés et communautés d’accueil (PAERCA) financé par le Bureau de la Population, des Réfugiés et des Migrations ( BPRM).
Par le biais d’une approche de resilience, le développement de la chaine de valeur de gestion durable des déchets, qui constitue une composante du projet PAERCA, a soutenu d’une part la mise en place de deux unités de collecte, de tri, de compactage et de valorisation des déchets; et d’autre part le développement d’un système de compostage hors-sol et de production de charbon Bio. Ceci favorise l’adaptation aux changements climatiques en contribuant à la lutte contre la dégradation des sols, la désertification ainsi qu’à l’amélioration du rendement agricole et pastoral.
Les interventions autour de cette chaine de valeur ont permis de professionnaliser et de renforcer les capacités techniques et managériales de 258 bénéficiaires dont 129 réfugiés et 129 membres de la communauté hôte repartis en coopérative sur les activités de pré collecte, de collecte, de tri, jusqu’à la transformation en produits finis commercialisables.
Transformation des déchets au niveau des unités de compactage et de valorisation des déchets.
Ces coopératives dotées d’équipements et de matériels de travail (trieur, table vibrante, broyeur, compacteur, matériaux de protection, machines, moules, etc.) ont prouvé leur capacité à créer des emplois et à les préserver. A ce stade, elles travaillent sur une multitude de prestations dont une commande de 125 dalles et 450 m2 de pavés, une proposition d’achat de plus de 2000 dalles, une production de plus de 15 tonnes de compost et une confection de 250 poteaux. Ces opportunités économiques sont en provenance du secteur privé notamment les ONG, partenaires du projet Alliance 8.7 mis en œuvre par le OIT dans le cadre de la création d’un massif forestier récréatif et éducatif au profit des enfants des réfugiés et des communautés hôtes à Ayerou.
Confection de dalle à partir des déchets
Unité bio-combustible (Charbon végétal). Manipulation de la machine et production du charbon.
Compost d’engrais bio vendu au niveau des sites maraîchers, des rizières, et des plantations etc.
Ces commandes en cours d’exécution permettront aux coopérations de la valorisation des déchets d’encaisser environ 30 125 000 F CFA qui contribueront à propulser leur affaire et renforcer leur résilience. Outre les opportunités économiques de travail décent et d’affaire, le projet PAERCA a mis l’accent sur la cohésion sociale en réunissant les réfugiés et les communautés hôtes autour d’opportunités économiques, facilitant ainsi la compréhension mutuelle entre eux, la prévention des conflits et la consolidation de la paix.
L’OIT, en collaboration avec les mandants tripartites et autres parties prenantes, ont pour priorité la promotion de la création d’emplois décents et productifs pour les hommes et les femmes, en particulier les jeunes et le renforcement du dialogue social au Niger.
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Histoire
03 mars 2022
Crise alimentaire au Niger : mobiliser urgemment des ressources conséquentes pour sauver des vies
Au Niger, le nombre de personnes en insécurité alimentaire aiguë sévère (phase 3-4 du Cadre Harmonisé) a plus que doublé entre 2021 et 2022, passant de 1,2 à 2,5 millions de personnes pendant la période d’octobre à décembre, soit 107% d’augmentation d’une année à l’autre (Cadre harmonisé novembre 2021). Ces personnes ont besoin d’une assistance alimentaire immédiate. Si rien n’est fait, leur nombre pourrait atteindre 3,6 millions de personnes pendant la période de soudure 2022 (juin-août), soit 57% d’augmentation par rapport à la soudure 2021. Selon le Ministère de l’Agriculture, le déficit céréalier enregistré en 2021 est estimé à près de 870 000 tonnes, soit une baisse de production de plus de 1,5 million de tonnes par rapport à 2020 (qui révélait un bilan céréalier excédentaire de près de 695 000 tonnes). A l’origine de cette sous-production, la campagne hivernale qui a été marquée par le début tardif des pluies, des séquences sèches et un arrêt précoce des pluies en plus d’une dégradation sécuritaire dans certaines régions du pays.
En effet, la production brute par habitant lors de la campagne agricole de 2021 (160 kg/habitant) est la plus faible depuis plus de 20 ans. La situation est particulièrement alarmante pour les régions de Tillabéri et Diffa qui sont à la fois en proie à la sècheresse et au conflit, et dont environ un quart de la population est en insécurité alimentaire (24% pour Diffa et 29% pour Tillabéri). La campagne pastorale 2021 / 2022 est à l’image de la campagne agricole avec un fort déficit fourrager global de l’ordre de 15 269 916 Tonnes de Matières Sèches risquant d’affecter la situation alimentaire d’une grande partie du cheptel national durant la période de soudure pastorale.
Une crise alimentaire d’ampleur
En effet, une telle situation n’avait pas été vue au Niger depuis 20 ans, si l’on considère le niveau de déficit élevé de production agricole et fourragère aggravé par le contexte d’insécurité dans plusieurs zones du pays, une flambée des prix sans précédent, la situation sanitaire liée à la pandémie du COVID-19, avec comme conséquence un nombre élevé de personnes en situation d’insécurité alimentaire. En outre, le taux de malnutrition aigüe global chez les enfants de moins de 5 ans est supérieur à 12%, dépassant le seuil d’alerte de l’OMS qui est de 10%. L’ampleur de cette crise est selon les experts beaucoup plus élevée que celles vécues dans les années 2005 et 2012 dont les souvenirs restent gravés dans la mémoire collective. En décembre 2021, le prix moyen national du mil restait près de 30% plus élevé que la moyenne des cinq dernières années.
La normalisation espérée des prix en période post-récolte n’a donc pas eu lieu, et l’on s’attend à ce que la flambée des prix déjà observée en 2021 ne s’accentue encore en 2022, selon le système d’information sur les marchés. En effet, cette année les marchés du Niger vont continuer à être affectés par la perturbation des circuits d’approvisionnement liée au COVID-19, à l’augmentation des coûts de transports globaux, mais aussi les sanctions de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre le Mali, le conflit dans le nord Nigéria connu comme étant un grenier pour le Niger et l’instabilité politique au Burkina Faso. Cette situation risque non seulement d’éroder le pouvoir d’achat des ménages les plus vulnérables, mais également de limiter la capacité de réponse du gouvernement et des acteurs humanitaires, qui dépendent des marchés locaux non seulement pour les achats de vivres, mais aussi pour les distributions de cash.
Vers une réponse coordonnée
Pour atténuer les effets néfastes de la crise et alléger les souffrances des populations, le gouvernement a mis en place un plan d’urgence d’un montant estimé à 160 340 179 645 FCFA (278 368 367 USD), étalé sur la période de novembre 2021 à mars 2022. Ce plan couvre plusieurs volets dont l’appui alimentaire, l’appui aux secteurs agricole et pastoral et aux populations impactées par les chocs, et la nutrition. Afin de garantir la survie des hommes, des femmes et des enfants en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle, les acteurs humanitaires en coordination avec le gouvernement mettent en œuvre des activités d’urgence ciblant les ménages les plus vulnérables en phase 3 et plus. Ils travaillent en collaboration et en coordination avec le Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (DNPGCA) pour la mise en œuvre du plan de soutien aux personnes vulnérables, qui prendra le relai du plan d’urgence sur le reste de l’année, afin d’assurer une réponse à grande échelle. Le budget de ce dernier est estimé à 279 milliards de FCFA (480 millions USD).
À noter que le plan de soutien comporte également des volets liés au développement d’activités génératrices de revenus, de transferts sociaux productifs pour renforcer la résilience des populations vulnérables, afin de préserver et accentuer les efforts de plus long terme visant à atténuer l’impact des chocs et prévenir de nouvelles crises alimentaires. Il a été lancé ce 15 février 2022 conjointement avec le Plan de Réponse Humanitaire. La réponse à cette crise inclut également le traitement et la prévention de la malnutrition chez les enfants et les femmes enceintes et allaitantes. La coordination intersectorielle permet d’intégrer les autres besoins sectoriels, notamment la protection et le genre. Pour faire face aux besoins humanitaires dans un contexte de crise alimentaire et nutritionnelle aigüe, les acteurs des clusters sécurité alimentaire et de nutrition ont besoin d’un budget de 272 621 497 USD (montant provisoire) pour répondre aux besoins des personnes affectées ciblées en 2022.
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Histoire
22 février 2022
Le mobile, outil d'inclusion financière à Zinder
Le Centre-Est du Niger, qui s'étend sur des zones climatiques et environnementales très variées est la plaque tournante des flux de migrations. Cette région regorge d'une population majoritairement jeune : 53,3% des habitants de moins de 15 ans. Milieu rural très peu lettré, la région du Zinder est également marquée par la rareté des services financiers en raison du faible taux de bancarisation et d'une quasi-absence de connectivité. L'agriculture y est l'activité principale des populations qui exploitent près de 40 % des terres, mais le manque d'opportunités socioéconomiques qui règne, tend à pousser la population vers l'immigration de subsistance .
Le cas de Zinder n'est pas une exception. En effet, le Niger reste le pays où l'offre de services financiers est la plus faible de la sous-région Ouest-Africaine. Seulement 16% des plus de 15 ans possèdent un compte bancaire, dont 10% des jeunes de 15-24 ans et 11% des femmes. Malgré les efforts du Gouvernement nigérien en termes d'inclusion financière, l'accès aux services financiers reste faible et peu décentralisé.
Dans ce contexte, commentez inclut financièrement cette région
Tout d'abord, l'UNCDF avec ses partenaires, a procédé à une étude des besoins en services financiers à travers une approche « centrée sur l'humain ». Cette approche permet d'identifier et de concevoir des outils financiers adaptés à la situation des populations locales, en tenant compte de leurs besoins principaux, des secteurs productifs, et de l'approche genre.
Il en est ressorti que la digitalisation des services liés aux activités vitales d'une population décentralisée comme Zinder, faciliterait son inclusion financière car le numérique rapprocherait les services financiers en les rendant accessibles par le téléphone mobile et s'implémenterait avec peu de coûts.
Ainsi, par le biais du projet DURAZINDER, qui a pour objectif la création d'emplois et d'opportunités économiques à travers une gestion durable de l'environnement dans les zones de transit et de départ au Niger ; l'agence de coopération belge Enabel et UNCDF poursuivent cet objectif avec des investissements et en travaillant à l'inclusion financière de 2800 travailleurs (femmes, jeunes et migrants), par la digitalisation des paiements de leurs salaires dans le cadre d'un programme Cash pour le Travail (C4W).
Enabel, pour sa part, a procédé à des investissements structurants de la méthode HIMO (Haute Intensité de Main d'œuvre) et par des chantiers écoles qui font appel à la main d'œuvre locale. UNCDF, de son côté, a mis à la disposition d'Enabel une interface web créée par Moov, permettant de verser les salaires sur les comptes électroniques des bénéficiaires, ouverts à cet effet.
Les activités HIMO portées par les femmes les jeunes et les migrants à Zinder. La logique d'intervention de l'UNCDF UNCDF a axé son intervention sur deux aspects complémentaires : l'accès aux services financiers et l'autonomisation des bénéficiaires par l'éducation financière. Pour faciliter l'inclusion financière et l'adoption du mobile money, l'UNCDF a identifié et accompagné des prestataires de services financiers Nigériens. Sous l'impulsion de l'UNCDF, un partenariat a été noué entre deux acteurs financiers locaux, Capital Finance et Moov, en vue d'interfacer leurs systèmes d'informations et permettre aux bénéficiaires d'accéder plus facilement aux services financiers. Dans un premier temps, UNCDF a renforcé les capacités de Capital Finance et Moov en éducation financière en les initiateurs à l'approche 4A (Apprentissage, Ancrage, Application, A la maison). Cette formation 4A appliquée dans le cadre d'autres projets en Afrique de l'Ouest, permet de sensibiliser les opérateurs à la nécessité de prodiguer une éducation financière et de proposer une méthode éprouvée. Dans un deuxième temps, l'UNCDF a travaillé avec les opérateurs sur leur offre de services (épargne, crédit et mobile money) pour les adapter aux profils des bénéficiaires en appliquant une approche « centrée sur l'humain ». Les études pour le développement de produits se sont déroulées tout particulièrement dans les départements de Damagaram Takaya, Kantché et Mirriah. Le processus d'adoption des services financiers mobiles à Zinder La digitalisation des salaires a l'avantage de connecter les populations ciblées de Zinder aux institutions financières classiques tout en leur offrant un éventail de produits accessibles grâce aux comptes mobile money. Toutefois, la population de Zinder doit encore se rendre à cet usage. En effet, les opérateurs financiers se sont appuyés sur le savoir-faire d'un autre partenaire de l'UNCDF en Afrique de l'Ouest, Dimagi, une Fintech spécialisée dans le développement d'applications mobiles. Cette collaboration a permis aux prestataires de services financiers de structurer leur formation en éducation financière avec des vidéos, partant d'histoires similaires à celles vécues par les bénéficiaires. Les cours ont été diffusés en présentiel à l'aide de tablettes via une application développée par Dimagi. Selon Capital Finance, tout au long de la formation « il a été remarqué, que l'assimilation et la participation des apprenants augmentait notamment après avoir visualisé les vidéos illustratives ». A l'émission des formations, les partenaires de l'UNCDF ont procédé à l'ouverture des comptes d'épargne chez Capital Finance et des portefeuilles électroniques Moov pour chacun des bénéficiaires. Ces comptes leur servent à recevoir leur salaire, à épargner et à effectuer des transactions par mobile money. Une épargne obligatoire a été activée par l'UNCDF durant la période des travaux HIMO afin de bénéficier des bénéficiaires avec l'usage de leur compte. Cette épargne capitalisée, calculée pour un montant par jour travaillé, équivaut à environ 500f CFA soit 1$.
Les prestataires de services financiers se sont rapprochés des bénéficiaires avec des guichets mobiles pour ouvrir les comptes épargne et les comptes mobile money. Les résultats obtenus Les modules d'éducation financière ont eu un franc succès auprès des bénéficiaires du projet DURAZINDER. En effet, les 1340 bénéficiaires pour les chantiers HIMO, ont tous été formés à la gestion de l'épargne, du crédit et à la maîtrise du mobile money. Dotés de téléphones mobiles avec une carte SIM Moov, ils ont dorénavant la possibilité de gérer leurs transactions depuis leurs comptes de façon indépendante (consultation, dépôt, retrait). Le projet DURAZINDER comptabilise entre mars 2020 et juillet 2021, 182 millions de francs CFA de transactions numériques, dont 92% de paiement des salaires, 0,4% de paiement de factures, 6,1% d'achat de crédit, 0,8% de virements compte à compte. L'éducation financière numérique a induit des changements de comportement et provoqué la demande de nouveaux services financiers numériques. L'épargne des bénéficiaires a été capitalisée pour leur faciliter l'accès au crédit afin qu'ils développent des activités génératrices de revenus. Afin d'assurer la continuité de l'offre de services financiers de proximité, les prestataires financiers ont installé près d'une dizaine de points de service locaux, tels que les kiosques Moov. Ces points seront multipliés dans les régions de Zinder, Tahoua et Agadez. En décentralisant l'accès à ces services au Niger, la finalité de l'UNCDF est d'assurer la réunion de conditions pour l'inclusion financière des populations restées pour compte. L'intervention de l'UNCDF a démarrée au dernier trimestre de l'année 2019, et la clôture du projet interviendra en mars 2022. Pour en savoir plus sur les résultats du projet Durazinder consultez nos blogs en mai 2022.
Les activités HIMO portées par les femmes les jeunes et les migrants à Zinder. La logique d'intervention de l'UNCDF UNCDF a axé son intervention sur deux aspects complémentaires : l'accès aux services financiers et l'autonomisation des bénéficiaires par l'éducation financière. Pour faciliter l'inclusion financière et l'adoption du mobile money, l'UNCDF a identifié et accompagné des prestataires de services financiers Nigériens. Sous l'impulsion de l'UNCDF, un partenariat a été noué entre deux acteurs financiers locaux, Capital Finance et Moov, en vue d'interfacer leurs systèmes d'informations et permettre aux bénéficiaires d'accéder plus facilement aux services financiers. Dans un premier temps, UNCDF a renforcé les capacités de Capital Finance et Moov en éducation financière en les initiateurs à l'approche 4A (Apprentissage, Ancrage, Application, A la maison). Cette formation 4A appliquée dans le cadre d'autres projets en Afrique de l'Ouest, permet de sensibiliser les opérateurs à la nécessité de prodiguer une éducation financière et de proposer une méthode éprouvée. Dans un deuxième temps, l'UNCDF a travaillé avec les opérateurs sur leur offre de services (épargne, crédit et mobile money) pour les adapter aux profils des bénéficiaires en appliquant une approche « centrée sur l'humain ». Les études pour le développement de produits se sont déroulées tout particulièrement dans les départements de Damagaram Takaya, Kantché et Mirriah. Le processus d'adoption des services financiers mobiles à Zinder La digitalisation des salaires a l'avantage de connecter les populations ciblées de Zinder aux institutions financières classiques tout en leur offrant un éventail de produits accessibles grâce aux comptes mobile money. Toutefois, la population de Zinder doit encore se rendre à cet usage. En effet, les opérateurs financiers se sont appuyés sur le savoir-faire d'un autre partenaire de l'UNCDF en Afrique de l'Ouest, Dimagi, une Fintech spécialisée dans le développement d'applications mobiles. Cette collaboration a permis aux prestataires de services financiers de structurer leur formation en éducation financière avec des vidéos, partant d'histoires similaires à celles vécues par les bénéficiaires. Les cours ont été diffusés en présentiel à l'aide de tablettes via une application développée par Dimagi. Selon Capital Finance, tout au long de la formation « il a été remarqué, que l'assimilation et la participation des apprenants augmentait notamment après avoir visualisé les vidéos illustratives ». A l'émission des formations, les partenaires de l'UNCDF ont procédé à l'ouverture des comptes d'épargne chez Capital Finance et des portefeuilles électroniques Moov pour chacun des bénéficiaires. Ces comptes leur servent à recevoir leur salaire, à épargner et à effectuer des transactions par mobile money. Une épargne obligatoire a été activée par l'UNCDF durant la période des travaux HIMO afin de bénéficier des bénéficiaires avec l'usage de leur compte. Cette épargne capitalisée, calculée pour un montant par jour travaillé, équivaut à environ 500f CFA soit 1$.
Les prestataires de services financiers se sont rapprochés des bénéficiaires avec des guichets mobiles pour ouvrir les comptes épargne et les comptes mobile money. Les résultats obtenus Les modules d'éducation financière ont eu un franc succès auprès des bénéficiaires du projet DURAZINDER. En effet, les 1340 bénéficiaires pour les chantiers HIMO, ont tous été formés à la gestion de l'épargne, du crédit et à la maîtrise du mobile money. Dotés de téléphones mobiles avec une carte SIM Moov, ils ont dorénavant la possibilité de gérer leurs transactions depuis leurs comptes de façon indépendante (consultation, dépôt, retrait). Le projet DURAZINDER comptabilise entre mars 2020 et juillet 2021, 182 millions de francs CFA de transactions numériques, dont 92% de paiement des salaires, 0,4% de paiement de factures, 6,1% d'achat de crédit, 0,8% de virements compte à compte. L'éducation financière numérique a induit des changements de comportement et provoqué la demande de nouveaux services financiers numériques. L'épargne des bénéficiaires a été capitalisée pour leur faciliter l'accès au crédit afin qu'ils développent des activités génératrices de revenus. Afin d'assurer la continuité de l'offre de services financiers de proximité, les prestataires financiers ont installé près d'une dizaine de points de service locaux, tels que les kiosques Moov. Ces points seront multipliés dans les régions de Zinder, Tahoua et Agadez. En décentralisant l'accès à ces services au Niger, la finalité de l'UNCDF est d'assurer la réunion de conditions pour l'inclusion financière des populations restées pour compte. L'intervention de l'UNCDF a démarrée au dernier trimestre de l'année 2019, et la clôture du projet interviendra en mars 2022. Pour en savoir plus sur les résultats du projet Durazinder consultez nos blogs en mai 2022.
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Communiqué de presse
01 juin 2023
Favoriser une capture rapide et une exploitation durable du dividende démographique en Afrique de l’Ouest
La Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), à travers son Bureau Sous régional pour l’Afrique de l’Ouest, en collaboration avec le Consortium Régional pour la Recherche en Economique Générationnelle (CREG) a organisé du 22 au 26 mai 2023 à Cotonou, un atelier régional sur la Budgétisation Sensible au Dividende Démographique (BSDD). L'objectif principal de l'atelier est de renforcer les capacités des États membres en matière de rétropolation et de connexion de l'indice de suivi du dividende démographique (DDMI), ce dernier constituant la troisième étape du processus Budgétisation Sensible au Dividende Démographique (BSDD).
Cet atelier est en effet une continuation des activités BSDD qui ont commencé en 2022 où les pays ont développé leurs feuilles de route et réalisé les deux premières étapes du processus BSDD. A savoir les profils de dynamique démographique des pays et la transformation du budget classique en budget fonctionnel en se concentrant sur les dimensions de la dynamique démographique. Dans l’allocution qu’il a prononcée lors de la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier, le Directeur adjoint du Cabinet du Ministre d’Etat chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, M. Yacoubou Amadou, a exprimé sa satisfaction sur l’organisation du présent atelier.
« La thématique de cet atelier revêt une importance spéciale pour nos sociétés. Le dividende démographique, concept qui met en évidence le potentiel économique et social offert par une population bien formée, est une opportunité que nous retrouvons. Et pour tirer profit de ce dividende, il est nécessaire d’adopter une approche de Budgétisation sensible au dividende démographique. Cette approche consiste donc à allouer des ressources de manière stratégique afin de maximiser les bénéfices », a expliqué M. Yacoubou Amadou. Pour sa part, la Directrice du Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA, Ngone Diop a affirmé qu’il y a des raisons évidentes de mettre en œuvre ce programme : « Les 15 pays de la CEDEAO comptent à eux seuls une population estimée à environ 410 Millions d'habitants en 2021 avec un taux d’accroissement annuel moyen de 2,4. Ça représente 30% de la population africaine et 5% de la population mondiale ».
En plus de cela, poursuit Ngone Diop, « la population de la sous-région est majoritairement jeune avec plus de 60% des jeunes ayant moins de 25 ans. L’Afrique de l'Ouest enregistre également un fort taux de fertilité avec une moyenne régionale de 4,5 naissances ». « Le profil démographique de l'Afrique de l'Ouest a des conséquences sur la création des richesses, le développement inclusif et durable de nos pays. Renverser cette tendance est plus qu'une priorité, voire un impératif. C'est une urgence», a conclu la Directrice du Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA. Quant au Coordonnateur du Système des Nations Unies au Bénin, Salvator Niyonzima, appréciant l’appui technique de la CEA, a affirmé que « Nous sommes venus à cet atelier qui se propose d’outiller ces cinq pays de l’Afrique de l’Ouest. Je sais que la CEA a appuyé un séminaire sur la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf) et elle est là encore pour appuyer l’intégration des dynamiques démographique dans les politiques sectorielles, les plans de développement pour la capture des dividendes ». Pour le Coordonnateur du CREG, le Professeur Latif Dramani, « le présent atelier constitue un cas pertinent pour informer tous les décideurs et la Société civile ».
Dans ce cas, a ajouté Professeur Latif Dramani, « la Budgétisation sensible au dividende démographique constitue le parachèvement de la programmation de développement dans un environnement de contraintes importantes, de raréfaction des ressources ». Cette rencontre a enregistré la participation 25 experts venant du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal et du Togo.
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Communiqué de presse
04 avril 2023
Les filles nigériennes ont le droit d’être protégées contre les mariages forcés
Le Système des Nations Unies exprime toute sa compassion et sa vive préoccupation face à ce drame qui est la conséquence de plusieurs facteurs socio-culturels, anthropologiques et économiques. Le SNU, rappelle que la Violence Basée sur le Genre (VBG) est une violation des droits humains. Elle a des effets dévastateurs sur la santé et le bien être psychologique, social et économique des victimes, et constitue un frein au développement. Le SNU, reconnait l’existence des mécanismes nationaux et locaux de prévention et de réponses aux VBG, notamment les mariages d’enfants, précoces et forcés, et réitère l’importance et l’urgence d’y apporter des améliorations aux côtés de l’État.
Le SNU, se félicite de la prompte ouverture d’une enquête officielle sur cet incident. En attendant les conclusions de l’enquête, le SNU encourage vivement les autorités nigériennes à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir la mort d’autres enfants nigériens pour cause de mariages d’enfants, précoces et forcés, une pratique contraire à la religion et aux engagements internationaux du pays en matière des droits humains. Il convient de rappeler que les filles du Niger ont le droit d’être protégées contre les mariages d’enfants, précoces et forcés. L’État, avec le soutien de tous les acteurs et partenaires, a donc l’obligation constitutionnelle de protéger les enfants. En effet, selon l’article 22 de la Constitution du Niger du 25 novembre 2010, l’État veille à l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme, de la jeune fille et des personnes handicapées. Les politiques publiques dans tous les domaines assurent leur plein épanouissement et leur participation au développement national. L’État prend, en outre, les mesures de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants dans la vie publique et privée.
De plus, lors du troisième cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) en mai 2021 à Genève, sur les 248 recommandations qu’il a acceptées, le Niger s’est engagé à réaliser 40 recommandations portant spécifiquement sur l’élimination de toutes les pratiques préjudiciables telles que les mariages d’enfants, le mariage forcé et les mutilations génitales féminines. L’État ne tolère donc pas cette pratique qui viole les droits humains des filles.
Le Système des Nations Unies réaffirme son engagement total à continuer de soutenir l’État du Niger à pleinement respecter ses engagements internationaux en matière de promotion et de protection des droits des enfants, et dans ses efforts inlassables en faveur de la construction d’une société plus inclusive, de dignité, de liberté et de justice pour tous et toutes afin que chaque fille nigérienne puisse vivre en toute sécurité chez ses parents, poursuivre sereinement ses études et se marier librement sans crainte de subir un mariage forcé et s’épanouir totalement sur le plan personnel, social, culturel et économique.
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Communiqué de presse
10 novembre 2022
Signature du Plan cadre de coopération des Nations Unies (2023-2027) pour le développement durable
Trois thématiques rassemblent les interventions des Nations Unies en appui au gouvernement et en vue d’améliorer le bien-être des populations ; 1) le renforcement de la gouvernance et la consolidation de la paix et de la sécurité, 2) le développement du capital humain, 3) l’adaptation au changement climatique et la modernisation du monde rural.
Le document promeut une action humanitaire, de développement et de consolidation de la paix plus coordonnée avec pour objectif de contribuer à répondre aux aspirations des populations pour les cinq prochaines années.
Dr Abdou Rabiou, Ministre du Plan a salué « le parfait alignement du Plan cadre de coopération et l’approche inclusive adoptée par les Nations Unies tout au long de la préparation du document ».
Madame Louise Aubin, la Coordonnatrice résidente des Nations Unies a insisté sur « l’ambition du Plan cadre de coopération de mobiliser tout le Système des Nations Unies afin d’apporter un appui à l’échelle, accélérer les transformations structurelles et atteindre des priorités nationales en lien avec les objectifs de développement durable ».
La cérémonie s’est achevée avec la signature du Plan cadre de coopération par le Ministre du Plan et la Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies. En marge du lancement, une visite terrain a été conduite à Maradi et a connu la participation des membres du gouvernement, le gouverneur de la région de Maradi, des partenaires techniques et financiers et de chefs d’agences des Nations Unies afin d’appréhender la situation au-delà de la capitale pour la mise en œuvre du Plan cadre de coopération sur toute l’étendue du territoire national.
Ce plaidoyer pour le développement du Niger conduit par le Ministère du Plan en collaboration avec le Bureau de Coordination des Nations Unies s’est tenu en amont de la Table ronde pour le financement du Plan de développement économique et social du Niger (PDES) prévue les 05 et 06 décembre 2022 à Paris.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Aminta Hassimi, Spécialiste en Communication - Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Niger : aminta.hassimi@un.org
Site web : https://niger.un.org/fr - Twitter : https://twitter.com/SNUniger
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Communiqué de presse
20 septembre 2022
Accompagnement des Nations Unies en matière d’éducation au Niger
Au Niger, plus de 2,6 millions d’enfants et adolescents âgés de 7 à 16 ans demeurent en dehors du système éducatif[1] et ils représentent plus de 50% de cette tranche d'âge. Ce chiffre et bien d’autres illustrent l’ampleur de la crise de l’éducation au Niger car la demande sociale de formation est vive mais ne trouve de réponse satisfaisante. Il nous faut donc réinventer l’école, rétablir la confiance dans le système d’éducation étatique et garder à l’esprit la finalité de l’éducation : permettre aux enfants de devenir des citoyens avec un niveau de vie décent et qui contribuent positivement à la société.
La priorisation de l’éducation au Niger est issue d’une stratégie nationale de renforcement du capital humain, d’autonomisation et de protection de la jeune fille, de lutte contre les pratiques néfastes et d’accélération de la transition démographique. Ainsi le Niger met en œuvre les engagements transcrits dans la Déclaration de Politique Générale, réitérés lors du sommet de la jeune fille, du forum panafricain de la jeunesse ou encore le forum des chefs traditionnels, entre autres.
Le Sommet sur la Transformation de l’Education qui se tient du 17 au 19 septembre 2022 à New York constitue une mobilisation unique pour définir des solutions innovantes et transformationnelles tout en invitant les Nations Unies à se positionner pour accompagner le Niger à travers une offre pour l’éducation au Niger mettant l’accent sur l’équité, l’efficacité et la qualité afin de briser le cycle de transmission intergénérationnelle de la pauvreté.
L’équité pour les apprenants renvoie à toutes les mesures facilitant l’accès et la continuité de l’éducation pour tous au-delà de leur localisation (urbains ou ruraux), de la stabilité de leur zone de résidence (zone affectée par l’insécurité ou non), des différences sexospécifiques, et des ressources économiques. Plus spécifiquement, les Nations Unies au Niger participeront à :
La promotion de la scolarisation des filles et de leur maintien à l’école à travers les internats, les collèges de proximité et les centres de regroupement. ;
La réponse aux besoins nutritionnels, sanitaires et matériels des écoliers ;
L’intégration de l’éducation pour les enfants nomades, déplacés et réfugiés dans des stratégies de solutions durables.
L’efficacité des infrastructures comprend les contributions de l’ensemble du Système des Nations Unies visant à faire la transition vers des écoles en matériaux définitifs, le recours aux innovations, au digital et l’adaptation des curricula aux besoins spécifiques de la société Nigérienne. Sur ce volet, les Nations Unies au Niger contribueront à :
La construction et la rénovation de lieux de formation en matériaux durables ;
L’appui à la formation professionnelle ;
L’accompagnement des écoles coraniques.
La qualité de l’enseignement requière un renforcement des capacités techniques des enseignants, la revalorisation de leur rôle et l’appui à des solutions endogènes tel que le recours aux langues locales. Pour ce faire, les Nations Unies au Niger soutiendront :
La formation et accompagnement des enseignants ;
La valorisation du rôle de l’enseignant ;
L’appui à l’enseignement dans les langues nationales ;
Le Sommet de 2022 sur la Transformation de l’Éducation offre au Niger une opportunité de capitaliser sur cet élan mondial pour être accompagné plus solidement dans son projet de réforme de l'éducation qui constitue la base du renforcement du capital humain et du développement durable du pays. Le renforcement de l’éducation formelle couplé au soutien de programmes complémentaires de formation et conjugué aux autres initiatives des Nations Unies de lutte contre la pauvreté, la malnutrition, les abus et l'exploitation des enfants a le potentiel de contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable et améliorer la qualité de vie de la population au Niger.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Aminta Hassimi, Spécialiste en Communication - Bureau du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Niger : aminta.hassimi@un.org
Site web : https://niger.un.org/fr -
Twitter : https://twitter.com/SNUniger
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Communiqué de presse
03 mai 2022
Communiqué de presse final-Visite du SG au Niger
« Nous devons lutter contre les causes profondes – pauvreté, exclusion, impunité, insécurité alimentaire, crise climatique – qui exacerbent les tensions intercommunautaires et continuent d'alimenter l'extrémisme violent et le terrorisme ici au Sahel. Mais aujourd’hui, face à une situation qui évolue rapidement, force est de constater que la communauté internationale n’est pas à la hauteur. J’appelle tous les partenaires à veiller à ce que notre attention et notre engagement dans la région soient maintenus malgré les nouvelles crises qui frappent notre monde, » a déclaré le Secrétaire général.
Durant la visite, le Secrétaire général a rencontré le Président Mohamed Bazoum. Ils ont évoqué au cours de leurs échanges les différents défis que le pays traverse et la nécessité d’une collaboration des Nations Unies avec le gouvernement pour protéger et assister les populations vulnérables et pour garantir l’accès à l’aide humanitaire en ces temps de crise.
Le Secrétaire général a également félicité la générosité des communautés hôtes, et la résilience des communautés déplacées et réfugiées qu’il a pu constater lors de sa visite à Ouallam, dans la région de Tillabéri.
Au Niger, l’insécurité persiste notamment dans les bandes frontalières avec les pays voisins tels que le Nigeria, le Burkina Faso et le Mali. Cette situation restreint l’accès humanitaire dans le pays, en particulier dans les régions de Tillabéri, Tahoua, Maradi et Diffa.
La sécheresse et les conflits ont également un impact sur les moyens de subsistance des populations. Plus de quatre millions de personnes seront en insécurité alimentaire aiguë sévère au cours de la période de soudure (juin-août 2022) dans le pays.
De plus, les risques climatiques et la dégradation des sols se poursuivent à un rythme alarmant. Les communautés font face à la perte de terres arables et d'eau/rivières disponibles en raison du changement climatique et de l'insécurité, la migration est la pratique d'adaptation la plus courante pour répondre à ce défi. Aussi, les mouvements intra ou transfrontaliers et la transhumance peuvent entraîner des tensions communautaires entre les agriculteurs et les éleveurs en raison de la concurrence pour les ressources naturelles rares.
« Le Niger a enregistré des progrès au cours des dernières années, notamment en matière de renforcement de ses institutions démocratiques. Toutefois d’importants défis s’imposent aussi bien sur les plans humanitaire et sécuritaire que dans le domaine du développement socio-économique. A titre d’illustration, l’instabilité dans les pays voisins a engendré des mouvements forcés de population créant une pression additionnelle sur un pays dont les moyens sont limités », a déclaré Mme Louise Aubin, Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Niger.
Les autorités du Niger maintiennent la volonté de résoudre la crise humanitaire par une approche ancrée dans les principes humanitaires et en toute solidarité avec les populations et les nombreux partenaires du Niger. Le Niger est une véritable terre d’asile, d’accueil et de solutions.
Contacts presse :
Aminta Hassimi Larabou, Spécialiste en Communication au Bureau de la Coordination du Système des Nations Unies au Niger | e-mail : aminta.hassimi@un.org
Aissatou Sy, Responsable de l’information publique à OIM | e-mail : aisy@iom.int
Laura Fultang, Public Information Officer à OCHA | e-mail : fultangl@un.org|
Jean Sebastien Josset, Associate Communications Officer à UNHCR| e-mail : Josset@unhcr.org
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