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27 mars 2025
Appui du Système des Nations Unies à l’Etat du Niger dans ses réponses humanitaires et d’urgence aux inondations de 2024
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Histoire
27 mars 2025
De la mendicité à l’autonomie : l’émancipation des femmes handicapées de Maradi
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Communiqué de presse
25 mars 2025
La Coordonnatrice humanitaire au Niger condamne avec indignation l’attaque meurtrière contre des civils dans la région de Tillabéri.
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Les objectifs de développement durable au Niger
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Niger:
Histoire
07 février 2025
L’Initiative Flagship Humanitaire au Niger : une approche intégrée pour un impact durable
qui vise à transformer la réponse humanitaire pour sortir du cercle vicieux de la dépendance de l’aide. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique de coordination renforcée et d’engagement accru auprès des communautés affectées.Lancée en 2023, l’Initiative Flagship repose sur un changement fondamental dans la coordination et l’exécution des interventions humanitaires. Le Niger fait partie des quatre pays pilotes, aux côtés de la Colombie, des Philippines et du Soudan du Sud, sélectionnés pour expérimenter cette approche innovante qui place les communautés affectées au centre de la réponse humanitaire et favorise une transition vers des solutions durables.Une approche inclusive au service des populationsL’initiative Flagship s’aligne avec les priorités nationales et un engagement fort des communautés locales, et en renforçant la présence sur le terrain, en mobilisant les parties prenantes locales, et en intégrant les efforts humanitaires dans les cadres de développement communal, la coordination de proximité devient une réalité tangible au Niger. Cette approche participative et inclusive constitue un modèle prometteur pour maximiser l’impact des interventions et renforcer la résilience des communautés. Grâce à ces avancées, l’initiative Flagship confirme son potentiel à transformer la réponse humanitaire en une démarche plus intégrée, durable et centrée sur les besoins des populations les plus vulnérables.Les actions mises en œuvre couvrent plusieurs domaines essentiels : Accès aux services de base : Construction et réhabilitation d’infrastructures d’eau et d’assainissement, facilitant ainsi l’accès à des ressources vitales.Sécurité alimentaire et nutritionnelle : Distribution de vivres et appui aux activités agricoles, avec un accent particulier sur l’autonomisation des ménages.Renforcement de la protection et de la cohésion sociale : Mise en place de mécanismes communautaires visant à prévenir les risques de protection et à renforcer l’accès à la documentation civile.Soutien aux moyens de subsistance : Promotion des activités génératrices de revenus et renforcement des compétences professionnelles pour les jeunes et les femmes.Accès aux services de santé : Renforcement des structures de soins, mise à disposition d’ambulances et distribution de médicaments essentiels.Cette approche inclusive vise à réduire la dépendance à l’aide humanitaire, en intégrant les acteurs locaux dans la gouvernance des interventions et en renforçant leur capacité à anticiper et gérer les crises futures. Un engagement durable pour la Planification Humanitaire 2025Dans la perspective de la planification humanitaire 2025, l’Initiative Flagship adopte une approche hybride combinant consultations communautaires et évaluations multisectorielles. Ce processus rigoureux, qui s’appuie sur des outils de suivi tels que la Matrice de suivi des déplacements (DTM) et l'Évaluation multisectorielle des besoins (MSNA), vise à affiner l’identification des besoins et à renforcer la synergie entre les interventions humanitaires et les efforts de stabilisation et de développement.Un cadre de financement structurantGrâce à une allocation de 10 millions dollars américains du Fonds central d'intervention d'urgence (CERF) et un soutien supplémentaire de 2 millions dollars américains du Fonds Humanitaire Régional pour l'Afrique de l'Ouest et Centrale (FHRAOC), le Flagship bénéficie d’un cadre de financement robuste permettant de déployer des interventions multisectorielles dans six communes prioritaires des régions de Diffa et Tillabéri.Cette mobilisation de ressources permet de répondre aux besoins les plus urgents tout en posant les bases d’une résilience communautaire durable, illustrant ainsi la nécessité d’un financement flexible et complémentaire pour soutenir la transition entre l’urgence et le développement.Un Modèle réplicable et évolutifLe Niger, en tant que pays pilote, joue un rôle central dans le développement et la consolidation du modèle Flagship. L’expérience du Flagship au Niger démontre que les interventions humanitaires gagnent en efficacité lorsqu’elles sont ancrées dans une approche intégrée et participative. Cette initiative, qui conjugue réactivité, innovation et engagement communautaire, constitue un modèle inspirant pour d’autres contextes de crise prolongée.Dans cette optique, le Flagship se veut un catalyseur de solutions durables, renforçant ainsi les capacités locales et posant les jalons d’un développement résilient. Sous le leadership de l’Équipe Humanitaire du pays, et grâce à une coordination patiente et rigoureuse conduite par OCHA, l’Initiative Flagship démontre qu’il est possible d’apporter une réponse humanitaire plus efficace, mieux coordonnée et plus durable. L’avenir du Flagship repose sur un engagement continu pour consolider les avancées, renforcer les partenariats et assurer que les communautés restent au cœur des décisions qui les concernent. , filtered_html
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Histoire
10 février 2025
Les cliniques mobiles : un pont vers les zones reculées. Là où les routes sont difficiles et l'accès aux soins limité, les cliniques mobiles rapprochent la santé des communautés les plus isolées.
Des cliniques mobiles soutenues par l’UNICEF et ses partenaires fournissent des soins essentiels et de l'assistance aux enfants et aux femmes. "Une clinique mobile, c’est un centre de santé qui se déplace avec du personnel et des équipements pour apporter des services de santé à un village qui n’y a pas accès. Quand on arrive, on fait des sensibilisations, des consultations prénatales, le dépistage et la prise en charge de la malnutrition, la vaccination des enfants de zéro à 23 mois et la distribution de micronutrients. Chaque mois, nous visitons deux villages, chacun situé à au moins 20 kilomètres d’un centre de santé," Ibrahima Souleymane, Infirmier "Nous sommes loin de centres de santé, avec nos enfants sur le dos, quand nous allons chercher des aliments thérapeutiques, nous devons marcher toute la journée, sans manger ni boire parfois, chose que les cliniques mobiles ont réglée" Habsa El Hadj Mamane A Zinder, chaque mois, une clinique mobile prend en charge plus de 200 enfants malnutris, vaccinons plus de 100 enfants, et plus de 150 femmes enceintes bénéficient de consultations prénatales., filtered_html
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Histoire
17 février 2025
Garin Kaka : Un modèle d’inclusion des réfugiés au Niger
Le village de Garin Kaka, commune de Chadakorie est parmi les trois villages d’opportunité dans la région de Maradi qui accueillent les refugies nigérians qui ont fui les conflits au Nord du Nigeria. Garin Kaka se distingue comme une initiative novatrice dans la recherche des solutions pour les réfugiés. Soutenu par le HCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés, ce village incarne une alternative aux camps de réfugiés traditionnels, en favorisant l'intégration harmonieuse des réfugiés nigérians avec les communautés locales. Au 31 décembre, la région de Maradi accueille 80 074 réfugiés nigérians, 18 697 PDI et 314 Personnes autrement concernées, portant le nombre de personnes déplacées à 99 085.Un Concept Innovant pour une Intégration DurableLa stratégie de réponse à Maradi repose sur une approche alternative aux camps à travers la création de "villages d'opportunité" qui vise à permettre aux réfugiés de vivre ensemble avec les populations locales plutôt que d’être installés dans des camps des réfugiés traditionnels. Selon ce modèle, les réfugiés sont intégrés dans les communautés locales, leur permettant ainsi d'avoir un accès direct aux services de base et de participer dans le développement socio-économique de la région. Contrairement aux camps traditionnels, où les réfugiés sont souvent isolés et dépendants de l'aide humanitaire, l’approche « hors camp » offre un environnement plus favorable à leur autonomie et à leur intégration. Elle permet aussi la prise en compte des besoins des populations déplacées dans les programmes et projets existants dans la région.Il existe trois villages d’opportunité dans la région de Maradi, à Garin Kaka, Chadacori et Dandadji Makaou, qui accueillent 10,500 réfugiés nigérians. Ceux-ci disposent d’une capacité d’accueil suffisante pour héberger plus de 7 000 personnes supplémentaires. Les autorités nigériennes et le HCR prévoient d’y accueillir davantage de personnes, en favorisant la relocalisation volontaire des nouveaux réfugiés et des réfugiés nigérians installés dans les villages d’accueil situés à proximité de la frontière. L'Agriculture, Pilier de l'IntégrationL'agriculture constitue un vecteur essentiel d'intégration à Garin Kaka. Les cultures, notamment l'arachide, sont cultivées collectivement, générant des revenus et renforçant les liens sociaux. Les coopératives agricoles, à l'image de celles qui produisent de l'huile d'arachide, incarnent une économie solidaire où les différences entre réfugiés et locaux s'estompent au profit d'un objectif commun.Zakari Yaou, réfugié et exploitant membre de la coopérative maraîchère de Garin Kaka qui regroupe réfugiés et autochtones témoigne : « L’introduction des activités de maraîchage dans le village de Garin Kaka a été pour nous d’une grande portée car avant nous étions dépendant essentiellement de l’assistance alimentaire ». « Aujourd’hui même sans cette assistance j’arrive à subvenir à certains besoins élémentaires de ma famille grâce au maraîchage ». Éducation et Accès aux Soins : Facteurs de Cohésion SocialeL'école de Garin Kaka illustre l'un des aspects fondamentaux de cette intégration : les enfants de diverses origines y apprennent ensemble, consolidant ainsi le tissu social à travers l'éducation. Cette inclusion est soutenue par l’Etat du Niger par la mise à disposition des enseignants pour renforcer l’école de Garin Kaka. Des images des classes montrent une diversité d'élèves unis par un apprentissage commun. « La venue des réfugiés a été une opportunité pour nos deux communautés contrairement aux préjugés véhiculés ici et là avant leur relocalisation » nous confie le Président du Comité de Gestion des Etablissements Scolaires de Garin Kaka Boubacar Djika, « Des classes en bâtiments définitifs ont été construites avec des murs sécurisés où enfants réfugiés et autochtones étudient ensemble sans aucune barrière et se retrouvent autour d’un même plat dans la cantine scolaire ». « Nous remercions le HCR, ses partenaires et les autorités nigériennes pour avoir facilité l’accueil et l’installation des réfugiés dans notre village ».Le centre de santé communautaire construit selon normes standard avec l’appui du HCR et de ses partenaires, quant à lui, offre des soins accessibles à tous sans distinction. Il joue un rôle crucial non seulement pour la santé publique mais aussi pour la cohésion sociale en instaurant un sentiment d'équité et d'appartenance partagé. L’Etat continu d’appuyer le centre de santé à travers le déploiement d’un personnel de santé qualifié et la gratuité des soins médicaux offerte aux ménages vulnérables et aux enfants de 0 à 5 ans y compris les réfugiés.« L’accès aux services de soins de santé de qualité a significativement amélioré la santé de la mère et de de l’enfant » se réjouit Faiza Oumarou réfugiée nigériane. Un Engagement en Faveur du Développement DurableGarin Kaka s'inscrit dans une démarche de durabilité, avec des initiatives telles que l'installation de panneaux solaires pour l'énergie et des projets de conservation de l'eau. Ces mesures visent à assurer l'autosuffisance du village tout en préservant son écosystème fragile. Une Vie Communautaire en Pleine ExpansionLa vie quotidienne à Garin Kaka est rythmée par des activités communautaires, des marchés et des événements culturels qui favorisent les échanges et l’intégration. Les témoignages recueillis et les images partagées par le HCR illustrent une communauté en construction, où les distinctions entre réfugiés et nationaux s'effacent progressivement. Cette intégration a favorisé des mariages mixtes entre réfugiés et locaux en témoigne le Chef du Village de Garin Kaka Mohamed Yacouba : « Tous ceux qui veulent rester à Garin Kaka peuvent le faire. S'ils prévoient de construire une maison ici, ils feront partie du village. Même mon fils a épousé une réfugiée ». Perspectives et EnjeuxGarin Kaka représente un modèle prometteur pour l'intégration des réfugiés, allant au-delà de l'aide humanitaire d'urgence pour poser les bases d'une coexistence durable. En termes d'emplacement, les trois « villages d'opportunité » bénéficient d'un avantage comparatif en matière de sécurité, d'accès aux services sociaux de base et d'activités de résilience. Grâce aux nombreuses initiatives mises en place par le HCR et ses partenaires, en étroite collaboration avec les autorités, ces villages sont devenus des exemples de durabilité, d'intégration et d'inclusion des services, tant au bénéfice des autochtones que des réfugiés. Toutefois, la pérennité du projet dépendra du maintien du soutien institutionnel, de la stabilité régionale et de l'engagement des acteurs locaux et internationaux.Pour suivre l'évolution de Garin Kaka, accédez aux ressources en ligne du HCR et à leurs publications sur les réseaux sociaux, qui offrent un aperçu des avancées et des défis de ce village modèle., filtered_html
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07 février 2025
U-Report Niger : Une Plateforme Interactive qui Amplifie la Voix des Jeunes pour un Changement Social Durable
En tant que plateforme interactive, elle a permis aux jeunes de s'exprimer sur des questions d'importance quotidienne, transformant ainsi leur rôle de simples spectateurs à celui d'acteurs clés dans le processus de changement social. Grâce à des sondages par SMS, des alertes et des discussions en direct avec des experts, U-Report a donné aux jeunes les moyens de participer activement aux décisions qui affectent leur avenir, que ce soit en matière de santé, d'éducation, ou d'opportunités d'emploi. U-Report Niger a aussi été un catalyseur pour le développement de compétences en leadership et en entrepreneuriat, organisant des ateliers et des formations qui ont aidé les jeunes à devenir des leaders dans leurs communautés et à lancer leurs propres initiatives. Ces programmes ne se contentent pas d'éduquer, ils encouragent également la participation à des projets communautaires, comme des campagnes de nettoyage et des initiatives visant à améliorer le cadre de vie. De plus, l'initiative a mis un accent particulier sur l'inclusion des jeunes filles et des femmes, s'assurant que leurs voix et leurs besoins soient également représentés et pris en compte dans le débat public. L'utilisation de la technologie a été au cœur de l'approche de U-Report, non seulement pour diffuser l'information mais aussi pour créer des interactions significatives. La plateforme a innové avec des outils comme un chatbot dédié à la santé mentale et des applications interactives, rendant ainsi l'engagement plus accessible et plus riche. Cet engagement technologique a permis de recueillir des données en temps réel, influençant ainsi les politiques et les actions des décideurs. U-Report Niger a prouvé que, lorsqu'on donne aux jeunes les outils et l'espace pour s'exprimer, ils peuvent contribuer de manière significative à façonner une société plus inclusive, équitable et dynamique., filtered_html
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Histoire
17 février 2022
Niger: Le Sahel face à une détérioration de la crise alimentaire dans un contexte d'instabilité et de déplacement croissants, avertit le chef du PAM
ROME/COTONOU - Le nombre de personnes au bord de la famine au Sahel a presque décuplé au cours des trois dernières années et les déplacements de populations ont augmenté de près de 400 pour cent alors que la région connaît sa pire crise alimentaire depuis plus d'une décennie, a mis en garde aujourd’hui le directeur exécutif du Programme Alimentaire Mondial (PAM), David Beasley. La région qui s'étend au sud du désert du Sahara connaît actuellement l’une de ses périodes les plus sèches depuis 2011. En seulement 3 ans, le nombre de personnes marchant vers la famine est passé de 3,6 millions à 10,5 millions dans cinq pays - Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger. La crise actuelle devrait dépasser les années précédentes en raison de facteurs aggravants, notamment l'insécurité, une augmentation de la pauvreté due à la COVID-19 et des augmentations spectaculaires du coût des aliments de base.
"Une crise absolue se déroule sous nos yeux dans la région du Sahel", a déclaré Beasley depuis le Bénin, après avoir visité les opérations du PAM au Niger et au Tchad. "J'ai parlé avec des familles qui ont traversé plus que vous ne pouvez l'imaginer. Ils ont été chassés de chez eux par des groupes extrémistes, affamés par la sécheresse et plongés dans le désespoir par les effets économiques de la COVID. Nous manquons d'argent et ces personnes n'ont plus d'espoir." Alors que les besoins sont énormes, les ressources pour soutenir les personnes vulnérables sont au plus bas, poussant le PAM dans la position difficile de devoir prendre a ceux qui ont faim pour nourrir ceux qui en souffrent plus. Au Niger, par exemple, le manque de financement signifie que le PAM réduit de moitié les rations alimentaires.
Le PAM a besoin de 470 millions de dollars pour poursuivre ses opérations au Sahel les six prochains mois où, malgré un contexte sécuritaire difficile, il a travaillé avec des partenaires humanitaires pour maintenir un soutien vital à 9,3 millions de personnes dans les cinq pays en 2021. Le PAM a également mis en œuvre des programmes de résilience pour aider les familles à prospérer. En seulement trois ans et jusqu'en 2021, le PAM et les communautés locales ont transformé 270 000 acres de champs stériles dans la région du Sahel de cinq pays en terres agricoles et pastorales productives, changeant la vie de plus de 2,5 millions de personnes. Les communautés qui ont bénéficié des activités de renforcement de la résilience s'en sortent relativement mieux face à cette crise alimentaire sans précédent car elles ont été habilitées à produire suffisamment de nourriture pour se nourrir, diversifier leurs productions et leurs revenus.
Pendant ce temps, au Bénin, où la menace d'un conflit qui déborderait du Burkina Faso et du Niger voisins aux régions du nord est une préoccupation croissante, le programme d'alimentation scolaire financé par le gouvernement et conjointement mis en œuvre avec le PAM, fournit un repas nutritif à 700,000 enfants et a joué un rôle essentiel dans la création l'emploi et le renforcement de l'économie locale.
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Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d'urgence et utilise l'assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d'un conflit ou d'une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique.
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Histoire
27 mars 2025
De la mendicité à l’autonomie : l’émancipation des femmes handicapées de Maradi
À Maradi, au Niger, la vie des femmes en situation de handicap fut longtemps et très souvent marquée par l’exclusion et la mendicité. Reléguées aux marges de la société, elles arpentent les carrefours, un récipient à la main espérant quelques pièces pour survivre. Mais en 2024, une lueur d’espoir a émergé. Badaria, 38 ans, jeune femme sourde, se souvient : « Je mendiais depuis des années, honteuse mais résignée. Un jour, j’ai croisé le regard d’une formatrice du FONAF. Elle m’a dit : “Tu as en toi le pouvoir de changer ta vie.” Ces mots ont tout bouleversé. »Octobre 2024 : le PNUD Niger forme 622 femmes rurales, dont 32 handicapées, aux techniques de teinture et transformation alimentaire. Grâce au programme d’autonomisation inclusive en partenariat avec le FONAF (Forum National pour l’Autonomisation des Femmes), ces femmes ont reçu des formations en teinture locale, transformation de céréales et micro-entrepreneuriat. En plus de ces compétences, elles ont obtenu des subventions pour lancer leurs activités. Badaria, jeune femme sourde et mendiante en interview après sa formation au FONAFBadaria témoigne : « Aujourd’hui, je fabrique des tissus teintés avec mes propres motifs si uniques, et je produis de la farine infantile enrichie avec des céréales de Maradi. Grâce à la formation et à la subvention de 150 000F que j’ai reçue, je fructifie mes revenus et nourris ma famille ». Elle forme à son tour d'autres femmes handicapées, leur déclarant avec conviction : " Je n'imaginais pas être utile à la société et gagner mon propre argent. Une personne handicapée est seulement celle qui ne veut rien faire avec sa tête, ses pieds et ses dix doigts."Baraka, une autre bénéficiaire handicapée, raconte : « J’ai appris à transformer diverses céréales en couscous, à teindre des tissus avec mes créations, et à gérer une microentreprise. Je me sens renaître en 2024 ! Baraka, heureuse de donner un autre sens à sa vieElle ajoute, « Avant, je traînais ma bosse aux carrefours, désespérée. A présent, je retourne encore aux carrefours où je mendiais autrefois, non plus pour demander l’aumône mais pour y écouler mes produits. Chaque vente est une victoire, une preuve que je peux être utile. »Autrefois invisibles, ces femmes en situation d’handicap, se sont constituées en groupes d’entraide à Maradi et forment à leur tour, leurs paires dans les villages d’Aguié et Badaguichiri. Unies au sein des groupements, elles transforment leur vulnérabilité en force collective, démontrant qu'avec les compétences appropriées, tout destin peut se réinventer.Elles vendent désormais leurs produits sur les marchés et lors de cérémonies de mariage à Maradi. Leur prochaine étape ? Formaliser leurs activités et mettre fin à la mendicité pour de bon.L’histoire de ces femmes handicapées et mendiantes témoigne avec force que l’espoir et la dignité peuvent renaître, même auprès des populations les plus vulnérables, lorsque l’aide au développement s’aligne sur leurs besoins intrinsèques. Grâce à l’appui du PNUD Niger à l’autonomisation des femmes de Maradi, 622 femmes de Maradi ont non seulement changé leur vie, mais deviennent des modèles pour d’autres communautés marginalisées, insufflant un espoir nouveau ! , filtered_html
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27 mars 2025
Appui du Système des Nations Unies à l’Etat du Niger dans ses réponses humanitaires et d’urgence aux inondations de 2024
Le Niger, à l‘instar des autres pays du Sahel a, en 2024, été touché par des inondations ayant engendré un lourd bilan humain, avec 396 pertes en vies humaines et 1,510,816 personnes (206,489 ménages) ont perdu leurs logements, récoltes ou biens de première nécessité. Cette situation vient accroitre le nombre de personnes nécessitant une aide humanitaire allant de 2,3 millions en 2019 à 4,6 millions en 2024, représentant 18% de la population. En appui aux efforts du gouvernement, le plan de réponse de ONU Femmes en collaboration avec les autres agences des Nations Unies a permis de renforcer la résilience de 27% des ménages inondés, dirigés par des femmes des 5 régions plus affectées, soit 5045 ménages et près de 35 000 bénéficiaires avec des dotations alimentaire (Kits), hygiénique (kits de dignité) et pécuniaire (cash-transfert). Un plaidoyer mené en collaboration avec les autorités nationales a favorisé la prise en compte du genre dans la réponse aux inondations. En effet, la mise en place et/ou le renforcement de quatre (4) comités régionaux a permis de valoriser le rôle essentiel des femmes ainsi que la stratégie d’achat des produits locaux auprès des femmes artisanes, commerçantes et transformatrices agro-alimentaires dans la réponse humanitaire. Ainsi, pour la première fois, 33 groupements féminins d’intérêt économique comptabilisant 774 femmes et jeunes filles des régions de Diffa, Niamey, Tahoua, Tillabéry et Maradi, ont pu accéder aux commandes publiques pour un montant total de 91 552 000 FCFA représentant une part importante du budget prévu pour la réponse. De plus, cette initiative a été portée haut grâce au soutien et au plaidoyer au niveau du gouvernement par la Ministre de l’Artisanat et du Tourisme. L’engagement de cette dernière a poussé le gouvernement à modifier la composition du Comité national de gestion des risques et catastrophes et à l’intégrer au nom des femmes artisanes, commerçantes et transformatrices. Ce comité est présidé par SEM le Premier Ministre, Ministre de l’Économie et des Finances. La Ministre de l’artisanat témoigne sa satisfaction en ces termes : « Je salue avec enthousiasme cette initiative menée par ONU Femmes en collaboration avec plusieurs agences, sous le leadership du Bureau de la Coordonnatrice résidente des nations Unies, qui favorise l'achat de produits locaux, en particulier ceux fabriqués par des femmes. En tant que ministre en charge de la valorisation des produits locaux, je constate l'impact immédiat de cette initiative : elle renforce la résilience économique des femmes, valorise l'ingénierie féminine au Niger et ouvre des opportunités sur les marchés publics humanitaires. Cette initiative conduite conformément aux orientations des autorités compétentes nationales et régionales, pose les bases d'une participation accrue des femmes et filles dans le processus de développement durable et inclusif, grâce à leurs talents et à leur résilience. »Par ailleurs, la Directrice nationale de la Promotion de la Femme représentant la DG/PF/PE du ministère de la Santé a également, « salué cette démarche qui répond aux défis d'accès aux marchés et aux sources de financement des femmes et des filles au Niger. Cette innovation qui favorise la commande des produits locaux auprès des femmes tout en valorisant leur savoir-faire créatif et leur capacité de répondre aux exigences du marché public. Elle a exhorté les parties prenantes dont l’Etat et les acteurs humanitaires à poursuivre cette initiative. L’approche a été favorablement appréciée par les autorités régionales comme en témoigne les propos de l’Administrateur Délégué de la Commune Urbaine de Tillabéri : « Je suis fier de présider cette distribution au profit des femmes bénéficiaires non seulement du fait que c’est un apport qui permettra à ces dernières d’être résilientes à l’insécurité alimentaire et à la précarité mais aussi et surtout, parce que cette initiative innovante de ONU femmes qui consiste à acheter les articles, matériels et ration alimentaire auprès des femmes commerçantes et artisanes, est salutaire. Cela nous permettra d’avoir des femmes dynamiques et entrepreneures au niveau de la région". La satisfaction que procure ces commandes auprès des femmes ont été soutenues par les femmes récipiendaires dans leurs témoignages : Mme Ali Salamatou, présidente du Groupement féminin Bani-Bani, montre l'impact tangible de cette action. « Pour la première fois, notre groupement féminin a reçu une commande de 2 120 000 Fcfa pour la fourniture des produits locaux (60 sacs de farine de maïs et 32 cartons de savons de 20 morceaux). Cela a renforcé notre capital et pouvoir économique et comme nous avons acquis des compétences dans ce domaine, nous souhaitons que ces commandes se poursuivent pour davantage soutenir les femmes entrepreneures et l’économie locale, je remercie infiniment ONU Femmes pour cet appui ».Ainsi, cette approche intégrée a permis de mettre en œuvre le mandat tripartite de l’ONU Femmes pour autonomiser les femmes, institutionnaliser leur représentation dans les structures de gestion des catastrophes et améliorer la coordination humanitaire en tenant compte des besoins spécifiques des femmes et de leurs familles. Il est important de retenir que cette initiative contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) 5, 8, 10, 16 et 17.Les 774 membres de 33 groupements féminins d’intérêt économique, et 35 000 bénéficiaires (70% des femmes) victimes d’inondations appuyés, témoignent de leur gratitude à ONU Femmes pour son soutien et la coordination de cette importante ainsi qu’à l’ensemble des acteurs ayant contribué à l’atteinte des résultats enregistrés pour le bonheur des populations cibles. Il s’agit du gouvernement du Niger pour son soutien et sa facilitation ; des Agences du Systèmes des Nations Unies sous le lead de la RCO, les partenaires financiers notamment PBF, WPFH, le Gouvernement du Japon, Croissant Rouge du Qatar, UNISS, Fonds CERF, ainsi que les fonds réguliers des ONU Femmes pour la mobilisation et la flexibilité dans le processus de réponses. , filtered_html
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27 mars 2025
Soumana devenu résilient grâce à la FAO
Agé de 47 ans, marié à 3 femmes et père de 10 enfants est devenu résilient grâce aux appuis de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ayant quitté l’université de Niamey en 2001 en 2ème année de droit, il est rentré au village où il s’est investi dans l’agriculture. A l’époque, la production agricole de Soumana ne dépassait guère les 40 bottes équivalent à 600 kg. « Je n’avais pas accès aux semences de qualité, comme tous les autres producteurs de mon village, pour booster ma production agricole. Je me contentais de celles disponibles sur les marchés locaux » a-t-il expliqué.C’est difficilement qu’il arrivait à subvenir aux besoins de sa famille. Dans sa recherche à combler le gap alimentaire chaque année, il était contraint d’abandonner son village pour se rendre dans des pays voisins. « Je ne suis pas parvenu à gagner véritablement les moyens à la hauteur de mes attentes. »Mais, depuis trois ans que la FAO a démarré ses appuis dont il est un des bénéficiaires en 2024, Soumana a pu obtenir les semences résilientes et de qualitépour produire durant la campagne pluviale.Avec l’appui de la FAO, la production céréalière de Soumana passe à 70 bottes soit 1 000 kg pour le mil et 750 kg pour le niébé dans son espace d’exploitation d’un hectare et demi. Cet appui de la FAO s’est fait dans le cadre de la mise en œuvre du programme « accélérer le progrès vers l’autonomisation économique des femmes rurales » financé par la Norvège et la Suède. Pendant la saison des cultures irriguées, il produit du niébé et se sert de ses fanes pour nourrir durant deux mois son troupeau d’animaux. En 2024, il s’est procuré, avec le soutien de la FAO, des semences de laitue, de la pomme de terre et de moringa en dehors de semences pluviales.Au cours de la période de soudure ou de précarité, il recourt aux produits maraichers comme les feuilles de moringa associées à la farine de mil, de sorgho ou de maïs pour assurer l’alimentation de sa famille. Ainsi, « je consacre entièrement ma force de travail à la production et récolte mieux ».La diversification de sa production a permis à Soumana, non seulement de varier l’alimentation de sa famille, mais aussi et surtout de générer beaucoup de profits. Dans son activité, il a pu s’acheter deux petits ruminants. « Dieu merci, aujourd’hui, je suis devenu résilient au point de n’avoir plus besoin d’un quelconque soutien pour prendre en charge ma famille ».Avec l’assistance de la FAO, Soumana affirme avoir accumulé des connaissances pratiques utiles en matière d’agriculture et d’élevage pour poursuivre et renforcer sa production. Il se voit dans les cinq prochaines années être un entrepreneur agricole capable de labourer des vastes étendues de terre à travers la mécanisation. Son ambition est de ramener les jeunes à la terre considérée comme étant « un véritable moyen d’atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnel des ménages dans les zones rurales».Ce genre d’ambition au Niger, la FAO le soutient à travers les semences irriguées et pluviales, le renforcement des capacités techniques sur les itinéraires techniques agricoles, le cash plus semences, la régénération naturelle assistée, les engrais, les aliments pour bétail, le système de la petite irrigation, les champs écoles agropastoraux, les clubs d’écoute Dimitra, les caisses de résilience, etc.Ce type d’appui de la FAO entre dans le cadre des multiples efforts de l’organisation à soutenir la transition vers des systèmes agroalimentaires plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables afin d’améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie, en ne laissant personne de côté. Un tel appui contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement Durables notamment les ODD 1, 2 et 12 qui portent respectivement sur « pas de pauvreté », « faim zéro » et « consommation et production responsable ». , filtered_html
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27 mars 2025
Des Héros de l’Ombre : L’Engagement des Volontaires des Nations Unies qui sauvent des Vies
Ils ne portent ni cape, ni insigne, et pourtant, ils sont des piliers de leur communauté. Ce sont les 18 Volontaires des Nations Unies (VNUs), engagés aux côtés de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) Niger et de la Direction régional de la santé Publique de la Population et des Affaires sociales de Maradi pour apporter soins, écoute et espoir aux populations les plus vulnérables.Parmi eux, Moutari Sanda Chapiou, infirmier VNU, vit chaque jour au rythme des souffrances et des espoirs de ses patients. Dans la petite salle d’attente du centre de santé, une femme, visiblement affaiblie, serre la main de son enfant malade. Ses yeux trahissent la peur. Moutari s’approche, lui sourit et l’invite à entrer. Il pose un diagnostic, administre un soin, mais surtout, il prend le temps de parler. De rassurer. « Quand un malade me dit ‘Dieu te bénisse’, je ressens une immense fierté », confie-t-il. Il sait que ces mots valent plus qu’un salaire, plus qu’un diplôme. Ils sont la preuve qu’il fait une différence.À quelques kilomètres de là, Noufaissa Yahaya Moussa, sage-femme VNU, accueille une jeune femme enceinte pour une consultation prénatale. La future mère semble hésitante, peu habituée à fréquenter les centres de santé. Avec douceur, Noufaissa lui explique l’importance du suivi médical, l’encourage à revenir régulièrement. La jeune femme l’écoute, puis finit par avouer : « Je veux accoucher avec vous, car vous êtes gentille et accueillante. » Un lien de confiance s’est tissé, une barrière est tombée.Le travail des VNUs ne se limite pas aux centres de santé. Lors des inondations qui ont frappé la région, ils ont été parmi les premiers à répondre à l’urgence. Dans le camp des sinistrés, des centaines de familles ont tout perdu. En les voyant arriver, un vieil homme s’avance, les larmes aux yeux. Il serre la main de Moutari et murmure : « Vous êtes venus… on pensait qu’on nous avait oubliés. » À cet instant, il n’y a plus de chiffres, plus de statistiques, juste une vérité : leur présence change des vies. Mais l’engagement des VNUs ne s’arrête pas aux urgences. Jour après jour, ils éduquent, sensibilisent et accompagnent. Dans une école, Noufaissa parle d’hygiène à un groupe d’adolescents, expliquant avec patience pourquoi il est si important de se laver les mains. À la fin de la séance, un garçon s’approche et dit timidement : « Je vais l’expliquer à ma petite sœur. » Un simple geste, mais un impact durable.Malgré les défis – la pénurie de certains médicaments, les moyens limités – ils ne renoncent pas. Quand Noufaissa manque de fer pour ses patientes enceintes, elle leur apprend à adapter leur alimentation. Quand Moutari fait face à des patients angoissés, il leur offre du réconfort en plus des soins. Ils ne se contentent pas d’aider, ils trouvent des solutions.Les VNUs ne se considèrent pas comme des héros. Ils disent simplement qu’ils font leur part. Mais pour les mères qu’ils accompagnent, les enfants qu’ils soignent, les sinistrés qu’ils réconfortent, ils sont l’espoir dans les jours sombres, le sourire dans la douleur, la main tendue qui change tout.Dans un pays où les défis sanitaires existent, leur engagement est une promesse : celle qu’avec de la volonté, de l’écoute et du courage, chaque vie peut être transformée. Ecrit par Nana Hassoumi, Coordonnatrice du Programme des Volontaires nationaux au Niger , filtered_html
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Histoire
27 mars 2025
Stimuler la production agricole pour multiplier les opportunités pour les communautés
Installée sur une pile de sacs de mil dans le village de Sarkin Hatsi, dans le sud du Niger, Sa'a Moussa esquisse un sourire de fierté. Aujourd'hui, c'est jour de livraison et, à l'entrepôt de sa coopérative composée exclusivement de femmes, elle attend avec impatience l'arrivée des camions qui viendront chercher leur récolte."Cela n'a pas toujours été le cas. Nous venons de loin", dit-elle en évoquant le parcours des 820 membres de l'association agricole Hadin Kan Mata (ODD5) qu'elle dirige, dans la région de Maradi.« Depuis longtemps, nous devons affronter des saisons qui changent de manière imprévisible. La pluie arrive, nous nous dépêchons de semer, puis la sécheresse frappe à nouveau, et nous perdons tout », souligne-t-elle, décrivant la lutte quotidienne de ces femmes contre les chocs climatiques.Dans la région de Maradi, comme dans de nombreuses zones au Niger, les agriculteurs font face à de nombreux défis, y compris la désertification accélérée et dégradation des sols. Le pays perd environ 100 000 hectares de terres chaque année. Ce qui représente un frein à l’atteinte de l’objectif de développement durable « Faim Zéro » (ODD 2). « Les pluies commencent plus tard et s’arrêtent souvent tôt, perturbant le cycle de production agricole de trois mois et réduisant les rendements », explique Ramatou Hinsa, Chargée du développement rural au Programme alimentaire mondial dans la région de Maradi.Les effets des chocs climatiques réduisent la production et menacent la sécurité alimentaire, ce qui pousse de nombreux hommes à chercher des opportunités ailleurs.« Beaucoup de nos hommes migrent vers le Nigeria ou l’Europe via la Libye, souvent sans revenir avant des années, voire jamais. Cela laisse les familles, surtout les femmes et les enfants, dans une grande vulnérabilité », affirme Sa’a Moussa.S’armer pour affronter les effets des chocs climatiquesDepuis 2012, le PAM collabore avec le gouvernement du Niger, les communautés et les organisations locales (ODD 17) pour aider les petits agriculteurs à accéder à des ressources et connaissances essentielles afin d’accroître leur production et leurs compétences entrepreneuriales. Outre les chocs climatiques, ces agriculteurs doivent faire face à l’accès limité aux intrants, aux marchés et au financement.« C’est une approche globale, de la récupération des terres à l’autonomisation des petits exploitants avec des compétences et des outils post-récolte, en passant par la recherche de débouchés pour leurs produits », précise Ramatou.Plus de 300 000 hectares de terres dégradées ont été récupérées par le PAM depuis 2014. À Maradi, le PAM travaille avec la Chambre régionale d’agriculture de Maradi pour proposer des solutions adaptées aux besoins des petits producteurs et entrepreneurs de la région."Nous soutenons les petits agriculteurs en formalisant leurs organisations, en leur fournissant des informations sur les marchés et le climat, et en renforçant leur visibilité par le biais de salons et de foires", explique Guéro Magala, secrétaire général permanent de la Chambre régionale d'agriculture de Maradi.En conséquence, les agriculteurs ont vu leurs rendements s'accroître. "Grâce à la formation et aux semences améliorées, nos récoltes ont triplé. Auparavant, un hectare produisait 187,5 kg de mil ; aujourd'hui, il en produit de 750 kg à 1 000 kg", explique Moussa, présidente de la coopérative.Dynamiser l’économie locale et l’alimentation scolaireLes bonnes récoltes créent un excédent, permettant à la coopérative Hadin Ka Mata de trouver de nouvelles opportunités commerciales. « Nos produits ont bien marché grâce au soutien du PAM. Aussi, notre coopérative à Maradi a un contrat annuel avec le gouvernement », déclare Sa’a Moussa.« Grâce aux revenus de nos ventes, nos familles peuvent non seulement se nourrir à nouveau, mais surtout profiter de la vie et rêver à nouveau », annonce-t-elle avec joie.Cette initiative du PAM s’inscrit dans la stratégie nationale du Niger consistant à acheter à ses petits producteurs. Depuis 2013, le PAM a acheté plus de 27 000 tonnes de denrées alimentaires, d’une valeur de plus de 12 millions de dollars, principalement utilisées pour approvisionner les cantines scolaires (ODD 4).« Cette stratégie non seulement promeut les régimes alimentaires locaux, mais est aussi très économique. Elle comble le fossé entre les repas pris à la maison et à l'école, réduisant ainsi les coûts logistiques », explique Salou Abdou, Coordinateur régional des cantines scolaires de Maradi. Ces efforts renforcent la vie communautaire et les moyens de subsistance. « Nous sommes fiers de savoir que ce sont nos propres produits, et non des sources inconnues, qui nourrissent nos enfants à l’école. Ces aliments locaux nourrissent nos familles, et cela nous remplit de satisfaction », confie Elhaj Oumarou, chef du village de Sarkin Hatsi.Ce soutien s’aligne sur les efforts de résilience du PAM pour stimuler la production alimentaire locale dans ses programmes au Niger.Les initiatives du PAM en faveur des petits exploitants agricoles et d'autres communautés vulnérables du Niger sont rendues possibles grâce aux pays suivants: Allemagne, Danemark, États-Unis, France, Norvège et l’Union Européenne, filtered_html
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Communiqué de presse
27 mars 2025
La Coordonnatrice humanitaire au Niger condamne avec indignation l’attaque meurtrière contre des civils dans la région de Tillabéri.
« Je suis profondément bouleversée par cette attaque d’une violence inouïe. Les populations civiles doivent être protégées en toutes circonstances. Je présente mes condoléances aux familles endeuillées et affirme le soutien indéfectible de la communauté humanitaire aux populations touchées par violence au Niger », a déclaré Madame Keita.Depuis des années, la région de Tillabéri subit les assauts récurrents des groupes armés, causant des déplacements massifs et une détérioration grave des conditions de vie des populations civiles. Ces violences exacerbent la vulnérabilité des communautés et entravent l’accès vital à l’aide humanitaire.« Le meurtre de civils est injustifiable. J’exhorte tous les acteurs à respecter le droit international humanitaire, à prendre des mesures immédiates pour protéger les civils et à traduire les responsables de ces actes odieux en justice », a ajouté Madame Keita.La communauté humanitaire, en collaboration avec le Gouvernement du Niger, reste pleinement mobilisée pour répondre aux besoins urgents des populations affectées, en respectant les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance. , filtered_html
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Communiqué de presse
30 juillet 2024
L'UNOPS et la Banque mondiale améliorent l'accès à une éducation de qualité au Niger
●L'UNOPS et la Banque mondiale ont remis 7 000 tablettes et 7 000 power banks solaires au ministère de l'Éducation nationale du Niger. ● Ces équipements visent à améliorer les pratiques et les méthodes d'enseignement, notamment dans les zones rurales sans accès à l'internet ou à l'électricité. Une formation pour 300 formateur·rices en TIC sera organisée pour assurer la maintenance et l'utilisation optimale des tablettes dans les écoles. NIAMEY, Niger, le 25 juillet 2024 - Dans le cadre du Projet amélioration des apprentissages pour l'obtention de résultats dans l'éducation au Niger (LIRE), financé par la Banque mondiale, l’UNOPS a organisé une cérémonie officielle pour remettre 7 000 tablettes et 7 000 power banks solaires au ministère de l’Éducation nationale du Niger. Cette initiative vise à améliorer l’accès à une éducation de qualité pour les filles et les garçons au Niger et à renforcer la qualité de l’enseignement en diversifiant les plateformes d’apprentissage. La cérémonie, qui s’est tenue à l’École Normale de Niamey, a été présidée par le secrétaire général adjoint du Ministère de l’Éducation nationale du Niger, Idi Abdou, en présence de la délégation de la Banque mondiale, des partenaires nationaux ainsi que des bénéficiaires. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Projet d'amélioration des apprentissages pour l'obtention de résultats dans l'éducation au Niger (LIRE, Learning Improvement for Results in Education Project en Anglais) financé par la Banque mondiale. Ce projet vise à aider le gouvernement nigérien à améliorer l’accès à l’éducation, la qualité de l’enseignement et de l’environnement d’apprentissage, tout en renforçant la planification et la gestion de l’éducation au Niger. Avec un budget total de 6,3 millions de dollars de la Banque mondiale, l'acquisition de ces tablettes et power banks solaires a été confiée à l’UNOPS en mai 2023. Ces équipements sont essentiels pour améliorer les pratiques et les méthodes d’enseignement en garantissant la disponibilité de matériel pédagogique pertinent dans les salles de classe. Plus que de simples appareils électriques, ces tablettes et leurs power banks solaires permettront de combler le fossé de l'analphabétisme numérique et de réduire la fracture numérique, grâce à la disponibilité d'un module hors ligne qui permet un déploiement en particulier dans les zones rurales où il n'y a pas d'accès à l'internet ou à l’électricité. Houcem Agrebi, répresentant de l’UNOPS, a ajouté: « Ces équipements [...] constituent un levier important pour la révolution numérique dans le système éducatif nigérien, et un passage obligé vers le développement durable et inclusif. » Pendant les 14 mois de mise en oeuvre, l'UNOPS a utilisé les ressources reçues de ses partenaires de manière efficace, efficiente, transparente et responsable, suivant son expertise et son manuel des achats. Cela a permis de réaliser des économies substantielles de 1,5 million de dollars, qui seront réinvesties pour l’achat de tablettes supplémentaires afin de promouvoir davantage l'apprentissage pour les filles et les garçons dans des situations difficiles au Niger. Le ministère de l’Éducation nationale distribuera ces tablettes et les power banks solaires aux enseignant·es à travers le pays. Avant leur déploiement dans les écoles, l’UNOPS organisera une formation avec 300 formateur·rices en Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) pour assurer la bonne utilisation et la durabilité des appareils livrés. Idi Abdou, secrétaire général adjoint du Ministère de l’Éducation nationale du Niger, a déclaré: « Les enseignants auront désormais accès à des outils modernes pour enrichir leur enseignement, tandis que les élèves pourront bénéficier d’une éducation plus interactive et axée sur les technologies. » Coordonnées pour la presse : Pour plus de détails sur ce projet et/ou pour interviewer un.e spécialiste de l’UNOPS, veuillez contacter Juyoung LEE, chargée de communication au bureau multi-pays de l’UNOPS au Sénégal: juyoungl@unops.org, +221 77 321 88 86. À propos de l’UNOPS La mission de l’UNOPS consiste à améliorer la qualité de vie des communautés et à aider les pays à instaurer la paix et parvenir à un développement durable. L’UNOPS aide les Nations Unies, des gouvernements et d’autres partenaires à gérer des projets et à mettre en place des infrastructures durables et des processus d’achats responsables de façon efficace. Pour en savoir plus, consultez le www.unops.org/fr et suivez l’UNOPS sur Facebook, LinkedIn, Twitter, Instagram, YouTube et WhatsApp., filtered_html
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Communiqué de presse
01 juillet 2024
La Banque mondiale soutient la sécurité alimentaire et la résilience climatique des ménages nigériens
La Banque mondiale a approuvé ce jour un financement destiné à soutenir les secteurs de l’agriculture et de l’élevage au Niger afin qu’ils deviennent plus productifs, bénéficient d’un meilleur accès aux marchés et stimulent les investissements du secteur privé. Le programme renforcera la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages nigériens ainsi que leur résilience au changement climatique.Le Projet de modernisation de l’élevage et de l’agriculture (LAMP) bénéficiera d’une enveloppe de financement de l’Association internationale de développement (IDA)* pouvant atteindre 1 milliard de dollars, étalée sur 12 ans et répartie en trois phases se chevauchant. Au cours de la phase 1, qui s’étend jusqu’en 2029 et équivaut à 350 millions de dollars, le projet investira dans des technologies et innovations climato-intelligentes, des systèmes d’irrigation et de bonnes pratiques agricoles et pastorales.Au Niger, l’agriculture représente près de 40 % du produit intérieur brut du pays et emploie plus de 80 % de la population. Le secteur est très largement tributaire des précipitations. Or celles-ci en raison du changement climatique diminuent et deviennent moins prévisibles, tandis que les températures augmentent. La désertification et l’augmentation de la fréquence des sécheresses et des inondations ont des effets dévastateurs sur les cultures et le bétail. Plus de 3,4 millions de Nigériens sont confrontés à une insécurité alimentaire aiguë.« Le Niger a la population qui croît le plus rapidement au monde et qui voit ses terres arables diminuer à un rythme extrêmement rapide en raison du changement climatique. La réduction de la dépendance à l’égard de l’agriculture pluviale de subsistance est donc un programme de développement urgent, mais à long terme », a déclaré Han Fraeters, responsable des opérations de la Banque mondiale pour le Niger. « Heureusement, le potentiel d’irrigation du Niger est très important, ce qui signifie que la sécurité alimentaire de la population peut être assurée. Ce programme permettra d’améliorer sensiblement la productivité agricole et animale. Il soutiendra le développement de l’irrigation – 18 000 ha au cours de la première phase seulement. Il permettra également d’améliorer les semences et les races de bétail, et de faciliter l’accès des entrepreneurs à des financements. »Dans le cadre de sa phase 1, le Projet LAMP devrait permettre d’augmenter les rendements des principales cultures et le volume commercialisé de produits agricoles et d’élevage. Le projet renforcera la résilience climatique de 1,5 million de personnes, dont 500 000 jeunes et près de 700 000 femmes et filles.D’ici la fin du programme, 5 millions de personnes devraient avoir renforcé leur sécurité alimentaire et nutritionnelle, et 3 millions de personnes auront renforcé leur résilience aux risques climatiques. Ce programme ambitieux permettra d’améliorer considérablement la productivité agricole et animale et de transformer le secteur.L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent des changements positifs dans la vie de 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique., filtered_html
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19 juin 2024
Laws and practices on asylum must resist politics of fear and exclusion: UN rights experts GENEVA
(19 June 2024) – Ahead of World Refugee Day tomorrow, the Platform of Independent Experts on Refugee Rights (PIERR) – a group of UN and regional human rights experts and mandate holders – issued the following statement: “Across the world many countries and communities are providing courageous examples of welcoming refugees, showing how the right to seek asylum can be guaranteed and implemented in ways that empower refugees and enable them to contribute fully to their host communities. But in other places, many laws, policies and practices restrict asylum and are rooted in the politics of fear and exclusion. In a year when over 80 countries will conduct elections, xenophobic and racist language has worsened. Asylum-seekers and refugees have become scapegoats for political gain; the suffering of children, women and men forced to flee their homes has been trivialised or ignored. This World Refugee Day, we urge States to work together to protect the critical, fundamental rights of people to seek and enjoy asylum and counteract the backsliding toward erosion of key human rights principles. This means rejecting and desisting from actions and policies such as externalisation of asylum procedures, the arbitrary detention of asylum-seekers, collective expulsions and pushbacks at land and sea. States must uphold human rights and other international law obligations, including the customary international law principle of non-refoulement, which prohibits a State from returning someone to a country where his or her life or freedom would be threatened, or where he or she would face torture, cruel, inhuman or degrading treatment, punishment, irreparable harm or danger. The 1948 Universal Declaration of Human Rights – the 75th anniversary of which was commemorated globally in December 2023 – recognised the right to seek and enjoy asylum as a fundamental human right rooted in our shared humanity and the right to protection. The Universal Declaration inspired the 1951 Refugee Convention and a number of key international and regional binding human rights instruments. These provide protection to people forced to flee their countries and reflect the shared responsibility of States to protect, promote, respect and fulfil their rights. We encourage all States that have not yet done so to ratify the relevant human rights and refugee law instruments and withdraw reservations that limit protections for refugees and asylum-seekers and impede the full enjoyment of their fundamental rights. We call on all States to recognise and reinforce our shared legal responsibility to uphold and protect the human rights of people forced to flee. We stand ready to cooperate with States and the international community in the common quest for a world where no one is forced to flee across borders for their lives and freedom. As we approach the Summit of the Future, we must work together to protect the human right to seek asylum, and to build inclusive, equitable societies that welcome, protect and respect the rights of refugees.” ENDS The PIERR is currently composed of the United Nations Special Rapporteurs on the human rights of migrants and on trafficking in persons, especially women and children, the Working Group on arbitrary detention, the UN Committee against torture, the Special Rapporteur on refugees, asylum seekers, internally displaced persons and migrants in Africa of the African Commission on Human and Peoples’ Rights and the Rapporteurship on Human Mobility of the Inter-American Commission on Human Rights. The Platform is supported by the Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights (OHCHR) and UNHCR, the UN Refugee Agency. Siobhán Mullally, PIERR Chair and UN Special Rapporteur on trafficking in persons, especially women and children; Gehad Madi, UN Special Rapporteur on the human rights of migrants; Matthew Gillett (Chair-Rapporteur) and Priya Gopalan (Vice-Chair on Follow-Up), UN Working Group on arbitrary detention; Selma Sassi-Safer, Commissioner and Special Rapporteur on refugees, asylum seekers, internally displaced persons and migrants in Africa of the African Commission on Human and Peoples’ Rights; Andrea Pochak, Commissioner and Rapporteur on Human Mobility of the Inter-American Commission on Human Rights. For additional information and media requests please contact: • OHCHR: Dharisha Indraguptha (dharisha.indraguptha@un.org) or Federica Donati (federica.donati1@un.org). • UNHCR: Shabia Mantoo (mantoo@unhcr.org +41 79 337 7650) or Kelleen Corrigan (corrigak@unhcr.org)., filtered_html
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Communiqué de presse
13 mai 2024
REMARQUES D’OUVERTURE À LA CONFÉRENCE DE PRESSE PRÉCÉDANT LA CLÔTURE DE LA CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LA SOCIÉTÉ CIVILE
Chers membres des médias, C’est un plaisir d’être de retour à Nairobi. Le Kenya est un partenaire crucial des Nations Unies, une force puissante sur la scène mondiale, et un pionnier de la paix tant au niveau régional qu’international. Je suis particulièrement reconnaissant envers le Kenya pour avoir accepté de diriger les efforts internationaux pour apaiser les violences en Haïti. Mais cette visite intervient dans un moment très difficile pour le pays. J’adresse mes plus profondes condoléances à tous ceux affectés par les inondations dévastatrices qui ont balayé le Kenya et les pays voisins. Les Nations Unies se tiennent en solidarité avec le peuple kényan. Et nous continuerons à travailler main dans la main pour soutenir les efforts de secours du gouvernement de toutes les manières possibles. Chers membres des médias, Je suis ici pour la Conférence de la société civile des Nations Unies, axée sur le Sommet de l’Avenir en septembre à New York. La société civile est au cœur des objectifs du sommet : avancer le développement durable, débloquer le financement, et remodeler le multilatéralisme pour le XXIe siècle. Je suis enchanté par la participation variée à cette conférence, incluant de nombreux jeunes et des représentants des pays africains. Leur contribution est essentielle. Car notre monde est confronté à de multiples crises. Et l’Afrique souffre – de manière disproportionnée. Ce continent est frappé par des conditions météorologiques extrêmes, exacerbées par une crise climatique qu’il a presque rien fait pour créer : des inondations mortelles à l’Est, aux sécheresses meurtrières au Sud. L’Afrique pourrait être un géant des énergies renouvelables. Elle abrite trente pour cent des minéraux essentiels aux énergies renouvelables et soixante pour cent des meilleures ressources solaires du monde. Pourtant, dans ce monde injuste, au cours des dernières décennies, elle a reçu seulement deux pour cent des investissements dans les énergies renouvelables. Et trop souvent, les pays et les communautés disposant de minéraux essentiels pour la transition énergétique sont exploités et relégués au bas de la chaîne de valeur. D’autres emportent les profits ailleurs. Les Nations Unies luttent pour la justice climatique : Notre nouveau Panel sur les Minéraux Critiques pour la Transition Énergétique – co-présidé par l’ambassadrice Nozipho Joyce Mxakato-Diseko d’Afrique du Sud – développera des principes volontaires pour assurer que les pays en développement bénéficient au maximum. Nous demandons aux pays développés de tenir leurs promesses en matière de financement climatique – incluant des fonds pour aider les pays à se préparer au pire du chaos climatique ; Pour des contributions significatives au nouveau Fonds pour les Pertes et Dommages ; Pour des actions visant à réformer les banques de développement multilatérales afin que le financement soit orienté vers l’action climatique ; Et pour que le G20 mène les efforts pour réduire les émissions et accélérer une élimination mondiale juste des combustibles fossiles. Je demande aux dirigeants africains de soutenir ces efforts. Et je presse tous les gouvernements de créer de nouveaux plans nationaux ambitieux pour le climat d’ici l’année prochaine. Des plans qui favorisent le développement durable, attirent les investissements, et sont en accord avec la limitation de la hausse des températures mondiales à 1,5 degré Celsius pour éviter le pire du chaos climatique. Le destin de l’Afrique repose sur le respect de cette limite. Chers membres des médias, Des conflits font rage dans le monde entier, causant d’énormes douleurs et souffrances. Le sort des Palestiniens, des Israéliens et de toute la région est en jeu. Je réitère mon appel au gouvernement d’Israël et à la direction du Hamas à faire preuve de courage politique et à ne ménager aucun effort pour parvenir à un accord afin de mettre fin aux effusions de sang – et pour libérer les otages. La situation à Rafah est sur le fil du rasoir, alors que les frappes aériennes continuent dans tout le sud de Gaza. Plus d’un million de Palestiniens, dont la moitié sont des enfants, se sont regroupés dans le gouvernorat de Rafah pour trouver un abri. Nous sommes activement engagés avec toutes les parties pour la reprise de l’entrée de fournitures vitales – incluant du carburant désespérément nécessaire – via les passages de Rafah et de Kerem Shalom. Pendant ce temps, nos partenaires de santé nous informent que tous les principaux équipements médicaux à Rafah pourraient bientôt devenir inaccessibles ou inopérants – incluant le seul département de dialyse encore en fonction à Gaza. Environ 100,000 Palestiniens se déplacent vers le nord depuis Rafah, mais les partenaires humanitaires n’ont plus de tentes ni de réserves alimentaires dans le sud de Gaza. Une attaque massive au sol à Rafah entraînerait une catastrophe humanitaire épique et mettrait fin à nos efforts pour soutenir les personnes alors que la famine se profile. Le droit international humanitaire est sans équivoque : les civils doivent être protégés. En particulier, les personnes vulnérables incapables de se déplacer loin des combats actifs doivent être protégées où qu’elles cherchent refuge – femmes enceintes, enfants, blessés, malades, personnes âgées et personnes handicapées. Le droit international humanitaire est impératif. Il doit être respecté par toutes les parties. Et, bien sûr, ce qui se passe à Gaza a des répercussions profondes dans la Cisjordanie occupée, où nous observons une hausse très inquiétante de la violence des colons, un usage excessif de la force par la Force de Défense Israélienne, des démolitions et des évictions. Tout cela souligne la nécessité pour la communauté internationale de parler d’une seule voix pour un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, et une augmentation massive de l’aide vitale. Chers membres des médias, Les conflits qui font rage sur le continent africain déchirent des vies et des communautés. Les Nations Unies soutiennent pleinement le travail de l’Union africaine pour faire taire les armes. Nous sommes prêts à coopérer et à mobiliser la communauté internationale pour soutenir la paix du Sahel à la Corne de l’Afrique, des Grands Lacs et au-delà. Je suis particulièrement préoccupé par la guerre en cours au Soudan où nous assistons à des attaques indiscriminées contre des civils, à une violence sexuelle grotesque contre des femmes et des filles, et à des humanitaires bloqués, attaqués et tués. Près de neuf millions de personnes ont fui leurs foyers. Et le Programme alimentaire mondial avertit que la fenêtre de temps pour prévenir la famine au Darfour se referme rapidement. Des affrontements violents à El Fasher empêchent l’acheminement de l’aide. Une attaque sur la ville aurait des conséquences dévastatrices pour les civils. Et verrait probablement le conflit se propager à travers le Darfour. Je suis également très préoccupé par les rapports faisant état d’une escalade de la violence dans les États du Nord et du Sud Kordofan et d’Al Jazirah. J’appelle toutes les parties à respecter le droit international humanitaire, à protéger les civils et à faciliter un accès humanitaire complet et sans restriction. Finalement, nous savons qu’il n’y a pas de solution militaire à ce conflit. Nous avons besoin d’un effort international urgent et coordonné pour délivrer un processus politique qui peut remettre le Soudan sur les rails. Je salue les mesures prises pour mettre fin au conflit, incluant les efforts de l’Autorité intergouvernementale pour le développement - IGAD -, de l’Union africaine, de la Ligue des États arabes, et à travers le processus de Djeddah. Les Nations Unies – particulièrement mon Envoyé personnel, Ramtane Lamamra – continueront de travailler étroitement avec toutes les parties pour faire avancer les efforts coordonnés vers une paix inclusive et durable : Une paix initiée par la région, et appartenant au peuple soudanais. Et j’appelle tous les pays à utiliser leur influence pour amener les parties belligérantes à la table des négociations. Membres des médias, Les crises auxquelles nous faisons face exigent des solutions internationales. Les Nations Unies ne cesseront jamais de lutter pour apporter – pour l’Afrique et pour toute l’humanité. Et je vous remercie., filtered_html
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