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Histoire
25 janvier 2024
En visite au Niger, une haute responsable de l’ONU appelle à intensifier l'aide aux plus vulnérables
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Communiqué de presse
29 décembre 2023
Appel urgent pour le financement du Service Aérien Humanitaire des Nations Unies (UNHAS) au Niger
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Histoire
14 décembre 2023
Mesure des données dans l’investissement climatique et rôle de la microfinance
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Dernières actualités
Les objectifs de développement durable au Niger
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Niger:
Communiqué de presse
18 octobre 2023
Déclaration du porte-parole du Secrétaire général sur le Niger
Le Secrétaire général regrette profondément que, le 10 octobre, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ait ordonné le départ de la Coordonnatrice résidente/Coordonnatrice humanitaire des Nations Unies au Niger, Madame Louise Aubin, dans un délai de 72 heures.
Madame Aubin a dirigé de façon exemplaire le système des Nations Unies au Niger afin qu’il fournisse, de manière impartiale et sans relâche, une aide humanitaire et au développement, conformément au Plan de développement national.
La décision d'ordonner le départ de la Coordonnatrice résidente entrave la capacité de l'Organisation à remplir de manière efficace ses mandats et perturbe le travail essentiel que nous accomplissons pour la population du Niger, où 4,3 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire, principalement des femmes et des enfants.
Le Secrétaire général a pleinement confiance dans le système des Nations Unies au Niger. Il souligne que l'ordre de quitter le pays est contraire au cadre juridique applicable aux Nations Unies, notamment en ce qui concerne les obligations découlant de la Charte des Nations Unies et des privilèges et immunités accordés à l'Organisation.
Le Secrétaire général réitère l'engagement indéfectible des Nations Unies à rester et à agir au service du peuple nigérien, à travers la poursuite des opérations humanitaires et de développement.
Stéphane Dujarric, Porte-parole du Secrétaire général
New York, le 11 octobre 2023
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Agir
02 avril 2020
Coronavirus : urgence de santé internationale
La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est un important sujet de conversation. Pour vérifier les faits, consultez les sources fiables d’information.
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Allocution
26 mars 2020
Lo N'Diaye: Le COVID-19 est un défi collectif qui appelle une mobilisation collective
Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement
Honorables Députés
Mesdames, Messieurs les Membres du Corps diplomatique et consulaire,
Chers collègues du Système des Nations Unies, des Organisations multilatérales, et bilatérales
Tout Protocole dument observe, Mesdames, Messieurs
Excellence Monsieur le Premier Ministre, l’honneur m’échoit, au nom de l’ensemble du système des Nations Unies au Niger, de vous remercier pour nous avoir invité à cette importante rencontre sur la pandémie du COVID-19.
Je voudrais saisir cette occasion, pour exprimer au gouvernement et peuple Nigériens, la compassion et la solidarité sans faille de la communauté des partenaires au développement, face à la situation critique créée par cette pandémie.
Aussi, voudrais-je féliciter les Hautes autorités et le gouvernement du Niger, pour avoir été au front dès les premières heures, et pris de courageuses et drastiques mesures, afin de protéger le peuple nigérien et nous tous, du virus COVID 19.
C’est aussi le moment pour la communauté des partenaires, que nous sommes, de vous réaffirmer notre engagement collectif, à accompagner les efforts importants déployés par le gouvernement en vue d’endiguer le Coronavirus.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs, les membres du gouvernement
Comme vous le savez, le Système des Nations Unies, à travers notamment son Institution dédiée, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a été en première ligne dès la première notification par la Chine, le 31 décembre 2019, d’une forme inconnue de cas d’étiologie inconnue de pneumonie, plus tard dénommée nouveau coronavirus COVID-19.
Ici également au Niger, l’OMS, eu égard à mandat et, de concert avec toutes les agences du Système des Nations Unies, a travaillé, avec le gouvernement, pour anticiper et partant, préparer le Niger à faire face à d’éventuelles infections.
Ainsi depuis le 31 décembre 2019, le CODIV 19 continue inexorablement son expansion. En effet, à ce jour de 24 mars 2020, selon l’OMS, le nombre total de personnes infectées s’élève à 372.757 ; 195 pays et territoires sont touchés et 16231 décès ont été enregistrés. En Afrique, 37 pays, dont le Niger, sont touchés.
Ces chiffres montent à suffisance, l’expansion exponentielle du virus.
Bien que le Niger soit à ce jour, relativement moins touché que beaucoup de pays africains, l’heure est à la mobilisation totale pour contenir ce qui est convenu d’appeler la crise sociale, économique inhérente à la pandémie.
C’est dans cette perspective que l’équipe des Nations Unies au Niger, que j’ai l’honneur de diriger, a mis en place un Comité inter-agence Covid 19 et sous la coordination technique de l’OMS, a élaboré, le 20 Mars 2020 un plan de contingence de préparation et de réponse au COVID-19.
Excellence Monsieur le Premier Ministre, en attendant de mieux expliciter les détails de ce plan au cours de nos discussions, avec la contribution de mes collègues Chefs d’Agences, je voudrais vous décliner quelques points majeurs de notre réponse coordonnée.
Notre plan de contingence couvre une période initiale de 6 mois. Au-delà des actions naturelles envers tout le personnel des Nations Unies face à la pandémie, le plan assure la continuité des activités du système des Nations Unies pour apporter une contribution coordonnée et intégrée au plan de contingence du Niger. Le dispositif opérationnel du plan s’articule autour de 34 activités regroupées en cinq axes stratégiques : (i) Le renforcement de la coordination et la planification ; (ii) Le renforcement des mesures de prévention et d’hygiène ; (iii) Le renforcement de la prise en charge médicale ; (iv) Le renforcement de l’appui du système des Nations Unies à la partie nationale ; (v) Le renforcement de la communication et engagement communautaire.
Dans cette perspective, et pour faire l’économie des domaines que recouvre la coopération de la communauté des partenaires avec le gouvernement et le peuple Nigérien, je voudrais vous faire part des trois aspects fondamentaux et essentiels sur lesquels la communauté des partenaires envisage de focaliser sa contribution au plan de contingence du Niger, à la lumière du budget que nous avons reçu du gouvernement.
Premièrement : l’appui de la communauté internationale au renforcement des systèmes de santé pour répondre au COVID-19, y compris l’approvisionnement et la gestion de la chaîne d’approvisionnement
Deuxièmement : Le renforcement des mécanismes de gestion et de réponse inclusive et multisectorielle au COVID-19
Troisièmement : L’assistance technique pour la réalisation des études d’évaluation de l’impact socio-économique et de recouvrement après le COVID-19 ; et la sauvegarde des progrès vers l’atteinte des ODD
Excellence, Monsieur le Premier Ministre,
J’ai l’honneur et le plaisir de vous annoncer, que la contribution collective, initiale du système des Nations Unies au plan de contingence du Niger s’élève à 22 millions de dollars américains, soit 12 milliards 836 millions de FCFA. En plus de ces fonds rapidement mobilisables, le SNU met également à disposition ses moyens pour des acquisitions groupées de matériel et produits répondant aux standards de sécurité requis, dans des conditions d’urgence.
Je voudrais remercier vivement mes collègues Chefs d’agences pour l’élan de solidarité dont ils ont fait montre, collectivement, et rapidement, auprès du gouvernement et du peuple nigériens. Une telle expression de solidarité n’a d’égale que notre engagement commun, renouvelé auprès du Niger, pour lui permettre de faire face à ses défis et urgences, en l’espèce à circonscrire la pandémie du Codiv 19.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Je vous exprime une fois de plus, la reconnaissance du Système des Nations Unies pour les efforts et les mesures d’anticipation prises par le Niger. Avant même d’enregistrer de cas confirmés, le Niger a annulé dès le 13 Mars 2020 deux importantes rencontres. Son Excellence, Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger, dans une adresse solennelle à la Nation a annoncé, le 17 mars 2020, des mesures courageuses de fermeture des aéroports, des frontières terrestres et des établissements publics. Je citerais également la mise à disposition d’une enveloppe initiale de 1 milliard de FCFA pour le financement du plan de lutte.
Notre contribution vient à l’appui de ces efforts si importants déjà déployés par le Niger. En ma qualité aussi de Coordonnatrice Humanitaire, je puis vous assurer que la communauté humanitaire ( ONGs et Agences) est également disponible pour soutenir les efforts du gouvernement afin de limiter au maximum l’aggravation de la vulnérabilité des populations déjà sous stress ».
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Dans la continuité de l’engagement du Gouvernement du Niger, le Plan d’action préparé illustre avec éloquence les principaux axes de prévention et les perspectives de recouvrement du bien-être des populations après le virus COVID 19, ce qui est essentiel pour redynamiser l’économie du pays, après l’endiguement de la pandémie. A ce titre, la Commission Economique des Nations pour l’Afrique (CEA) vient d’effectuer une analyse sur l’impact énorme de la pandémie sur l’économie des pays africains et les mesures idoines à mettre à œuvre. Je puis vous assurer que les Nations Unies seront également à vos côtés et ne ménagerons aucun effort pour accompagner le Niger dans cette phase post Codiv 19.
Comme indiqué par le Secrétaire Général des Nations Unies, Mr. Antonio Guterres, les défis sans précédent auxquels nous sommes confrontés à cause de la maladie à coronavirus, COVID-19, ont déjà bouleversé la vie d’une grande partie d’entre nous. Dans cette salle, beaucoup de personnes présentes à cette réunion ont leurs familles confinées dans des pays infectés.
En ces moments difficiles, le devoir de solidarité s’impose au Système des Nations Unies, et à l’ensemble des partenaires au développement du Niger. Le COVID-19 est un défi collectif qui appelle une mobilisation collective. L’Organisation des Nations Unies continuera de soutenir tous les efforts déployés par votre gouvernement, pour répondre aux ses conséquences économiques et sociales, dévastatrices du Codiv 19.
Je voudrais conclure mes propos en partageant avec vous ce message du Secrétaire général de l’ONU Monsieur Guterres
Je le cite : « Mon message central est clair : nous sommes dans une situation sans précédent et les règles normales ne s’appliquent plus. Nous ne pouvons pas recourir aux outils habituels en des temps aussi inhabituels. La créativité de la réponse doit correspondre à la nature unique de la crise - et l’amplitude de la réponse doit correspondre à son ampleur. Notre monde fait face à un ennemi commun. Nous sommes en guerre avec un virus », fin de citation.
Vive la coopération internationale, Vive le Niger ! Je vous remercie de votre aimable attention.
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Communiqué de presse
31 mars 2020
Déclaration de l’UNICEF sur la désinformation concernant le coronavirus
NIAMEY (Niger), 17 mars 2020 – Le Bureau de l’UNICEF au Niger tient à informer le public qu’un message trompeur se présentant comme une communication de l’UNICEF circule depuis ses derniers jours via les réseaux sociaux et via internet à propos du coronavirus. Si beaucoup d’informations sur le coronavirus et la manière de s’en protéger circulent, malheureusement, toutes ne sont pas fiables.
L’UNICEF rappelle au public qui souhaite se renseigner sur l’épidémie qu’il est important de consulter des sources fiables et de ne pas relayer d’informations non vérifiées véhiculées par des publications issues des médias sociaux.
Nous demandons aux citoyens de s’efforcer d’obtenir des informations fiables auprès de sources vérifiées telles que l’UNICEF ou l’OMS, les représentants des autorités sanitaires et les professionnels de santé de confiance, sur la manière dont ils peuvent se protéger eux et leur famille, et nous les appelons à s’abstenir de partager des informations provenant de sources non fiables ou non vérifiées.
Dans la société actuelle où l’information est foisonnante, il peut s’avérer difficile de déterminer exactement où obtenir des informations pour savoir comment se protéger, soi-même et ses proches. Toutefois, nous devons absolument rester aussi vigilants quant à l’exactitude des informations que nous partageons qu’aux autres précautions que nous prenons pour assurer notre sécurité et celle de nos proches.
L’UNICEF prend des mesures pour fournir des informations précises concernant le virus en collaborant avec l’Organisation mondiale de la Santé, les pouvoirs publics et les plateformes en ligne afin de garantir la diffusion d’informations et de conseils fiables. L’organisation s’efforce également d’avertir le grand public lorsque de fausses informations circulent.
Pour vous protéger et protéger votre famille, vous pouvez consulter les sources suivantes :
https://www.unicef.org/niger/coronavirus/
https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019
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Histoire
01 avril 2020
Au Niger, fuir pour assurer sa sécurité
Cette histoire a été orginellement publiée en anglais sur le blog OCHA Exposure.
Le Niger est pris d’assaut de toutes parts. Pays fragile, avec les résultats de développement humain les plus faibles du monde, le Niger est désormais déstabilisé par un conflit qui déborde du Burkina Faso et du Mali. Le pays accueille aussi des milliers de nouveaux réfugiés qui fuient la violence au Nigéria voisin et des migrants fuyant la brutalité en Libye. À cela s'ajoute le changement climatique, qui frappe le Sahel plus rapidement que toute autre région du monde, provoquant une sécheresse dévastatrice et un cycle d'inondations, aggravant encore plus les niveaux de faim et de malnutrition dans le pays. Un Nigérien sur dix - soit 2,3 millions de personnes - a maintenant besoin d'aide humanitaire pour survivre et ce chiffre devrait encore augmenter l'année prochaine.
La Sous-Secrétaire générale des Nations Unies aux affaires humanitaires, Ursula Mueller, s'est récemment rendue au Niger pour rencontrer des réfugiés, des migrants et des communautés d'accueil dont la vie a été bouleversée par la violence. Ce voyage a aussi été l’occasion d’évoquer avec le Premier ministre et d'autres responsables gouvernementaux leurs préoccupations prioritaires. Voici quelques-unes de leurs histoires.
La violence s'est intensifiée cette année à Diffa, dans le sud-est du Niger, où le nombre de personnes tuées, blessées ou enlevées est le plus élevé depuis le début de la crise en 2015. Des réfugiés comme Mari ont raconté avoir été attaqués à plusieurs reprises, y compris au Niger après avoir fui son village dans l’État de Borno au Nigéria. Elle et beaucoup d'autres vivent dans ce site pour déplacés depuis des années.
Sherif, 18 ans, s’est enfui de chez lui à 14 ans et n’est jamais allé à l'école. Les hommes et les jeunes là-bas disent qu'ils veulent désespérément faire quelque chose d'utile. « Je veux savoir ce qui se passe dans le monde autour de moi et acquérir des compétences pour pouvoir travailler », a dit un jeune homme à Mme Mueller.
En 2019, il y avait plus de 400 000 personnes déplacées au Niger, dont des déplacés internes et des réfugiés ayant fui leurs foyers au Burkina Faso, au Mali et au Nigéria voisins. Plus de 250 civils ont perdu la vie et 320 autres ont été enlevés. Le gouvernement a lancé des plans d'urgence ambitieux pour venir en aide aux plus vulnérables et a ouvert ses portes aux réfugiés et aux migrants, alors que les communautés d'accueil ont généreusement partagé leurs maigres ressources avec les déplacés.
Ici à Awaradi, 20 000 personnes déplacées internes et réfugiés vivent ensemble, la plupart du temps pacifiquement, bien que des tensions surgissent au sujet de l'accès à des ressources rares. L'agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, œuvre sans relâche à trouver des solutions plus durables que l'aide d'urgence conventionnelle. Ici, le HCR paie des jeunes des communautés déplacées et d'accueil pour fabriquer des briques, qu'ils peuvent ensuite utiliser pour construire des maisons.
Fuir l'esclavage
D'autres avaient fui les conditions économiques difficiles dans leur pays pour chercher un emploi en Libye. Agnès, 24 ans, a voyagé depuis la Guinée jusqu’en Libye, en passant par le Mali, mais dès son arrivée, un trafiquant l'a transmise à un marchand d'esclaves. Elle faisait partie d'un groupe de femmes qui ont été réduites en esclavage, affamées et violées à plusieurs reprises.
« J'ai été battue et violée, je ne veux pas me souvenir… En tant que femme, je ne me sens pas en sécurité. Nous nous aidons toutes ici à oublier et à avancer ».
Un soir, les femmes ont réussi à fuir pendant la prière, traversant le désert pour trouver refuge auprès de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui gère un centre de transit pour les migrants à Niamey, fournissant des conseils, de l'alphabétisation et une formation professionnelle. La plupart veulent maintenant rentrer chez elles pour revoir leurs enfants.
Les enfants regardent vers l'avenir
Des groupes armés non étatiques au Tchad, au Mali, au Nigéria et au-delà ont enlevé et recruté de force des enfants comme combattants, esclaves sexuels ou dans d'autres rôles. Des enfants ont aussi été arrêtés lors des sévères répressions militaires. Beaucoup n'étaient pas armés - ils étaient simplement au mauvais endroit au mauvais moment. Un centre de réadaptation dans la capitale aide des enfants, parfois âgés de huit ans, à comprendre ce qui leur est arrivé grâce à la thérapie et au théâtre, ce qui les aide lentement à se rétablir et à réintégrer la société.
"J'ai été extrêmement touchée par le courage dont font preuve les personnes déplacées, les réfugiés, les migrants et les demandeurs d'asile avec qui j'ai parlé. Et par la générosité et la solidarité exemplaires manifestées par les autorités et par les communautés qui les accueillent, bien qu’elles soient parmi les plus vulnérables. Nous leur devons de renforcer notre soutien. ", a déclaré Mme Mueller.
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Histoire
25 janvier 2024
En visite au Niger, une haute responsable de l’ONU appelle à intensifier l'aide aux plus vulnérables
En visite au Niger pour évaluer les besoins des populations les plus vulnérables, une haute responsable de l’ONU a encouragé jeudi la communauté internationale à se mobiliser pour répondre à la crise humanitaire qui affecte ce pays.
« Je suis dans le pays depuis lundi pour rencontrer les personnes touchées par la crise humanitaire, ainsi que pour travailler avec les partenaires humanitaires et les autorités nationales et locales afin de promouvoir une réponse humanitaire efficace et efficiente », a expliqué Edem Wosornu, Directrice des opérations et du plaidoyer du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), lors d’une conférence de presse par visioconférence depuis la capitale du Niger, Niamey, avec des journalistes à New York.
Visite de terrain à Diffa
Mme Wosornu a précisé qu’elle s’était rendue mercredi à Diffa, dans le sud-est du Niger, près de la frontière avec le Nigéria, avec la Coordinatrice humanitaire par intérim, Nicole Kouassi, qui est aussi la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Niger. Elles ont passé quelques heures sur le terrain, rencontrant des partenaires humanitaires et des leaders communautaires, notamment des groupes de femmes.
Elles ont aussi rencontré des personnes déplacées et des réfugiés. « Beaucoup vivent dans des conditions extrêmement difficiles. Il s'agit pour la plupart de femmes et d'enfants déplacés à cause des violences depuis plus de cinq ans. J’ai été profondément émue par leur résilience. J'ai été profondément émue par l'espoir émis par les gens. J'ai été profondément émue par leur engagement à surmonter les défis auxquels ils sont confrontés », a dit Mme Wosornu.
Des millions de personnes dans le besoin
Au cours de ses rencontres dans la région de Diffa, les messages « ont été clairs », a-t-elle souligné. « Premièrement, nous devons travailler ensemble pour fournir une aide humanitaire efficace aux personnes qui en ont un besoin urgent et promouvoir des solutions pouvant aider les personnes à sortir de la crise aujourd'hui ».
Environ 4,3 millions de personnes ont besoin d’une forme d’aide humanitaire ou de protection au Niger. A Niamey, la haute responsable de l’humanitaire de l’ONU a rencontré le ministre des Affaires humanitaires et le ministre de l’Intérieur. « Nous avons discuté de la manière dont nous pourrions continuer à travailler efficacement ensemble, en plaçant réellement les gens au centre afin que nous puissions nous concentrer sur leurs besoins et contribuer à alléger leurs souffrances ».
« Nous avons également discuté de la manière dont nous pouvons promouvoir des solutions pour les personnes en situation de crise et répondre à leurs besoins », a-t-elle ajouté.
Outre le défi de l'accès, la communauté humanitaire est confrontée à un déficit de financement, alors que les besoins sont évalués à environ 662 millions de dollars pour aider 3 millions de personnes, selon des chiffres qui sont en cours de finalisation.
Elle a noté que les contributions des bailleurs de fonds ont fortement baissé en 2023 par rapport à l’année précédente et elle a exhorté ces donateurs à financer cette assistance.
« Nous devons faire davantage maintenant. Nous devons faire plus de toute urgence. Nous devons à nouveau travailler ensemble, en plaçant les gens au centre de ce que nous faisons. Si nous n'aidons pas les gens maintenant, nous manquerons la saison des semis. Si nous n'aidons pas les gens maintenant, nous ne serons pas en mesure de les soutenir et de les sortir de leur vulnérabilité », a-t-elle dit. « Il est temps pour la communauté internationale d'intensifier son engagement ici et dans l'ensemble du Sahel ».
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Histoire
14 décembre 2023
Mesure des données dans l’investissement climatique et rôle de la microfinance
La 6e édition de la Semaine africaine de la microfinance, organisée par ADA Microfinance au Togo en octobre dernier, a fourni une plateforme permettant aux experts et aux institutions de s'engager dans des discussions approfondies sur l'investissement climatique. L'UNCDF a participé activement à deux panels : « Investir dans la nature : comment la finance inclusive peut aider à préserver la biodiversité » ; et « Transparence et impact : mesurer l'effet réel d'une finance durable et inclusive pour éviter le greenwashing. »
Cet article met en évidence les principaux points à retenir de la discussion qui présentent un intérêt à mesure que se déroule la COP28 : l'importance de la mesure des données dans les projets climatiques, en soulignant son rôle dans la promotion de la transparence, de l'évaluation de l'impact et de l'évolutivité des solutions vertes.
Comprendre l’investissement climatique
L’investissement climatique fait référence à la pratique consistant à diriger des ressources financières vers des entreprises et des projets qui accordent une haute priorité à la durabilité et à la responsabilité environnementale. Cette approche d'investissement va au-delà de la recherche de rendements financiers ; il s’efforce d’obtenir des impacts environnementaux tangibles. En incitant les entreprises à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement, l’investissement climatique favorise activement la transition vers une économie à faibles émissions de carbone et contribue à atténuer les risques associés au changement climatique.
Mesure des données dans les projets climatiques et la microfinance
La mesure de données précises et fiables est la clé de voûte d’un investissement climatique efficace. Il donne aux investisseurs un aperçu de l'impact environnemental d'une entreprise, de son exposition aux risques et de ses efforts en matière de développement durable. La mesure des données permet aux investisseurs d'évaluer les indicateurs de performance clés et d'identifier les domaines dans lesquels les entreprises peuvent améliorer leurs pratiques environnementales. De plus, cela permet aux investisseurs de différencier les véritables leaders du climat de ceux qui se contentent de faire semblant de promouvoir la durabilité.
Yves Zawadi, s'exprimant au nom du programme Énergie du FENU, a souligné le type d'investissements que le FENU réalise dans 14 pays. «En fournissant des subventions, des prêts et un soutien technique aux institutions de microfinance et aux petites et moyennes entreprises (PME), notre programme a réussi à diffuser des solutions d'énergie propre à plus de 10 millions de personnes, réduisant ainsi leur empreinte carbone de plus de 2 millions de tonnes.
Cette réalisation a été rendue possible grâce à la collecte constante de données pour évaluer les performances, permettant des analyses approfondies pour ajuster et améliorer les interventions.
Christoph Jungfleisch de YAPU Solutions a souligné que « la clé du financement de la biodiversité réside dans la mise en œuvre des initiatives. Les institutions de microfinance (IMF) ont besoin d’outils appropriés pour évaluer les risques climatiques, rationaliser les processus et découvrir les avantages économiques des solutions fondées sur la nature. Une mesure précise des données permet aux IMF de prendre des décisions éclairées et de développer des stratégies efficaces qui contribuent à la préservation des écosystèmes.
Au cours des discussions, ADA Microfinance a annoncé sa stratégie ADA 2022-2025, qui se concentre sur la préservation des écosystèmes et le soutien du secteur de la finance numérique dans cet effort. L'organisation reconnaît l'importance de mesurer l'efficacité des institutions financières. impact environnemental et social pour éviter le greenwashing, une pratique qui peut induire les parties prenantes en erreur.
Mesure des données pour la collecte de fonds et l'évolutivité
Jane Kuteli de Fortune Credit a souligné la pertinence des données non seulement pour les investisseurs mais aussi pour la transparence qu'elles apportent aux solutions vertes du secteur de la microfinance. Des données précises et fiables permettent aux IMF de démontrer l’impact de leurs projets, en collectant des fonds et en favorisant l’évolutivité des initiatives vertes. Les investisseurs, les donateurs et les autres parties prenantes sont plus susceptibles de soutenir des projets qui peuvent fournir des preuves claires de leurs avantages environnementaux et sociaux.
Olivier Habimana de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a mis en lumière la question cruciale de l'absence d'un cadre national pour la biodiversité. Malgré la conception de produits écologiques exceptionnels, les initiatives de microfinance ont du mal à obtenir des financements sans un cadre clair en place. La mesure des données joue un rôle crucial en mettant en évidence les impacts et les besoins non satisfaits des projets verts, plaidant ainsi en faveur de la mise en place de cadres complets susceptibles de faciliter l'investissement.
Collaboration et numérisation pour une mesure efficace des données
À mesure que la demande de microfinance pour donner la priorité aux projets environnementaux augmente, le besoin de mesures et de rapports solides en matière de données augmente également. Les données joueront un rôle catalyseur essentiel pour un investissement climatique efficace. Des données précises et complètes permettront aux investisseurs d'évaluer la performance des entreprises. l’impact environnemental, mesurer l’exposition aux risques et identifier les innovateurs durables.
L'initiative énergétique de l'UNCDF en RDC s'est associée à Hedera pour numériser les processus de mesure des résultats, garantissant ainsi la collecte de données précises et complètes qui présentent efficacement les résultats. En exploitant efficacement les données, les institutions financières peuvent contribuer à préserver la biodiversité et faciliter la transition vers un avenir plus durable. Des cadres standardisés et des outils technologiques avancés sont essentiels pour relever les défis de la communication des données.
Natalia Realpe Carrillo a souligné le rôle de leur cadre numérique dans la collecte de données également pour éviter le greenwashing et promouvoir la transparence pour une prise de décision éclairée dans le secteur.
Les discussions lors de la 6ème édition de la Semaine Africaine de la Microfinance ont souligné l’importance de la mesure des données dans l’investissement climatique. Des données précises et fiables permettent aux parties prenantes d'évaluer les performances, de promouvoir la transparence, de mesurer l'impact, de lever des fonds et de répondre aux besoins non satisfaits. En exploitant efficacement les données, les institutions financières peuvent contribuer à la préservation de la biodiversité et faciliter la transition vers un avenir plus durable.
La Semaine Africaine de la Microfinance s'est terminée le 20 octobre avec une invitation à la 7ème édition, dédiée à faire progresser l'inclusion financière en Afrique.
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Histoire
25 septembre 2023
"Les familles nigériennes ont besoin d'un accompagnement"
Selon la Coordinatrice des Nations Unies au Niger, la situation sécuritaire déjà précaire couplée aux sanctions économiques imposées au pays par la communauté internationale depuis le coup d'état du 26 Juillet dernier, plongent la population dans une situation très critique. Elle évoque notamment la rareté et la flambée des prix des produits alimentaires et pharmaceutiques et autres produits de première nécessité.
Ecoutez ou lisez l'interview de Louise Aubin sur la DW.
DW : Bonjour Madame Aubin !
Louise Aubin : Bonjour !
DW : Depuis le 26 janvier dernier, avec la destitution du président Mohamed Bazoum à la suite d'un coup d'État, au niveau du système des Nations Unies quelle appréciation faites-vous de la situation de la population depuis le début des événements ?
Louise Aubin : Vous savez, bien avant la situation, la crise politique que nous vivons à l'instant, la population du Niger souffrait d'une crise alimentaire accentuée par le fait que nous sommes en pleine période de soudure.C'est-à-dire que, entre récoltes et aussi une saison des pluies qui s'annonçait, les populations du Niger avaient du mal à subvenir à leurs besoins.
Donc, de manière plus ou moins annuelle, le système des Nations Unies avec ses partenaires devait soutenir plusieurs familles, plusieurs milliers de familles durant cette période très difficile.
Donc c'est dire que, avant, durant et après cette crise politique, les familles nigériennes ont besoin d'un accompagnement des Nations Unies.
Mais bien entendu, la crise politique a beaucoup perturbé des programmes de longue durée et très profonds en matière de développement.Vous savez, nous avions entamé une réforme du secteur éducatif pour s'assurer d'avoir un plus grand nombre d'enfants, ayant accès non seulement à une éducation primaire, mais une éducation de qualité sur le plus long terme, au niveau secondaire, voire même universitaire, pourquoi pas ?
Nous avions aussi entamé des réformes dans le monde de l'agriculture pour pouvoir moderniser les modes de production, ici au Sahel, au Niger en particulier. Bien entendu, nous avions aussi beaucoup d'interventions en matière de cohésion sociale.
Vous savez, j'ai évité de dire jusqu'à maintenant combien de milliers de personnes sont contraintes de fuir leurs foyers, surtout ces familles près des frontières du Niger, du Mali, du Burkina Faso, du Nigéria, parce qu'elles sont aux prises avec les menaces ou violences causées par des groupes non étatiques.
Autant de défis, mais aussi autant de programmes que nous avions et qui maintenant sont fortement perturbés.
DW : Oui, justement, on sait que depuis le coup d'État, il y a eu une série de mesures de sanctions économiques prises par la Cédéao et autres institutions internationales. Alors du coup, en quoi cela a affecté par exemple les prix des produits alimentaires et des médicaments ?
Louise Aubin : Avec la description que je viens de vous faire de la précarité dans laquelle vivent la plupart des familles nigériennes, vous vous imaginez bien qu'avec la fermeture des frontières, nous entrevoyons déjà des pénuries de denrées de base, ce qui fait du coup monter les prix de manière assez extraordinaire.
Des denrées telles que le maïs, le sorgho, le riz, autant de choses que produit en partie le Niger, mais sur lesquelles le Niger compte aussi avoir des échanges commerciaux.
La fermeture des frontières, bien entendu, donc, fait non seulement souffrir les commerçants, mais bien entendu toutes ces personnes qui dépendent de ce commerce pour pouvoir se nourrir.
DW : Et la question des médicaments?
Louise Aubin : Tout à fait, vous avez raison. Non seulement les coupures d'électricité mettent en péril des médicaments et par exemple les poches de sang, etc. Autant de choses qui ont besoin d'une chaîne de froid de manière conséquente.
Mais aussi, la fermeture des frontières fait que nous ne pouvons pas acheminer de nouveaux médicaments pour pouvoir assurer sur le court et le moyen terme ce que nous faisons normalement, des campagnes de vaccination par exemple, pourrait tout à fait être interrompu, ce qui met en danger la vie des enfants. Les enfants et les femmes.
DW : Justement par rapport aux efforts. Une dernière question quelles sont de façon concrète aujourd'hui des actions entreprises par le système des Nations Unies pour subvenir aux besoins de la population afin de faire face à cette crise ?
Louise Aubin : Depuis la crise politique, il est vrai que nous avons accusé quelques défis pour pouvoir accéder aux populations, ne serait-ce que le manque de carburant nous permettant de nous mobiliser par voiture ou par voie aérienne vers les communautés les plus reculées, donc celles qui sont le plus en besoin.
Vous avez mentionné, bien entendu, le positionnement de certains bailleurs qui pourraient voir suspendre les financements pour certains grands projets de développement ici au Niger. C'est vraiment le temps de maintenir cet accompagnement auprès des populations du Niger.
Certes, il s'agit d'une crise politique, mais les populations du Niger ne peuvent pas attendre.
DW : Madame Aubin, je vous remercie.
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Histoire
09 août 2023
L’ONU préoccupée par le maintien en détention du Président du Niger
Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a souligné son soutien aux efforts de médiation déployés par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à la suite de la tentative de coup d'État du 26 juillet au Niger, a déclaré son Bureau lundi. La CEDEAO devrait tenir une nouvelle réunion sur la crise jeudi à Abuja, au Nigeria, selon les médias. Cette réunion fait suite à un sommet extraordinaire qui s'est tenu la semaine dernière et au cours duquel les 15 membres ont publié un communiqué appelant au rétablissement du président nigérien Mohamed Bazoum. À défaut, la CEDEAO avait menacé de « prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir l'ordre constitutionnel », y compris le recours à la force. L'ultimatum a expiré dimanche. Les chefs militaires nigériens ont fermé l'espace aérien du pays en réponse à cette menace.
Les bons offices de l'ONU
« Le Secrétaire général est préoccupé par le maintien en détention du président Bazoum et par l'incapacité à restaurer l'ordre constitutionnel au Niger », a déclaré son Bureau dans une note adressée aux journalistes. Parallèlement, le Représentant spécial des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão, qui se trouve actuellement à Abuja, continue d'offrir ses bons offices aux parties prenantes de la région.
L'aide humanitaire doit se poursuivre
« Le Secrétaire général insiste sur la nécessité urgente de veiller à ce que le travail humanitaire qui sauve des vies se poursuive sans entrave et que le Service aérien humanitaire des Nations Unies, qui assure une liaison vitale avec les communautés isolées du Niger, soit autorisé à opérer et à continuer à desservir ces communautés », indique la note. Lors d'une conférence de presse la semaine dernière, M. Simão avait indiqué que 4,3 millions de personnes au Niger ont besoin d'une aide humanitaire. Il a également prévenu que la crise en cours pourrait aggraver l'insécurité dans l'ensemble de la région de l'Afrique de l'Ouest. Les agences humanitaires des Nations Unies se sont engagées à rester au Niger et à y apporter leur aide.
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Histoire
07 août 2023
Niger : le chef de l’ONU préoccupé par l’arrestation de plusieurs membres du gouvernement
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, exprime sa profonde préoccupation face aux informations faisant état de l'arrestation de plusieurs membres du gouvernement au Niger, a indiqué mardi son porte-parole adjoint. « Il appelle de toute urgence au strict respect des obligations internationales du Niger en matière de droits de l'homme et au rétablissement rapide de l'ordre constitutionnel », a ajouté ce porte-parole, Farhan Haq, lors d’un point de presse au siège de l’ONU, à New York. Des militaires putschistes ont affirmé mercredi 26 juillet avoir renversé le Président Mohamed Bazoum, une prise de pouvoir condamnée par le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, et le Conseil de sécurité de l'ONU, qui a réclamé le rétablissement de l'ordre constitutionnel.
Protéger les civils
M. Haq a rappelé que « l'ONU et ses partenaires humanitaires restent inébranlables dans leur engagement à rester et à continuer à fournir une aide vitale aux segments les plus vulnérables de la population ».
UN Photo/Eskinder Debebe
Leonardo Santos Simão, Représentant spécial et chef du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), devant les membres du Conseil de sécurité (photo d'archives). « Pour assurer la poursuite de cette assistance cruciale, il est impératif que toutes les parties favorisent un environnement opérationnel propice », a-t-il dit, ajoutant que le Secrétaire général juge « de la plus haute importance de protéger les civils et de veiller à ce que l'aide humanitaire parvienne à ceux qui en ont besoin au Niger ».
Lors d’un point de presse, mardi, avec des journalistes à New York depuis Accra, au Ghana, le chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Léonardo Santos Simão, a condamné une nouvelle fois la prise de pouvoir par les militaires et estimé que « le Niger et la région n’avaient pas besoin de coups d’Etat ».
Soutien de l'ONU à la CEDEAO
« Nous restons engagés à soutenir les efforts de la CEDEAO visant à rétablir l'ordre constitutionnel et à consolider les acquis démocratiques au Niger », a-t-il dit. Il a rappelé que le Sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à Abuja, au Nigéria, auquel il a participé dimanche, avait donné une semaine à la junte militaire au Niger pour rétablir le Président Bazoum. Si ce ne se produisait, la CEDEAO a déclaré qu’elle examinerait diverses options, y compris une intervention militaire. Selon le chef de l’UNOWAS, les jours qui viennent doivent permettre de donner du temps pour une résolution pacifique de la crise. Il a souligné que l’ONU soutenait les efforts régionaux de la CEDEAO pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger.
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Communiqué de presse
24 janvier 2024
Appel urgent pour le financement du Service Aérien Humanitaire des Nations Unies (UNHAS) au Niger
Ce service pourrait être suspendu de façon imminente faute de financement. La communauté humanitaire s’inquiète donc de la situation financière de UNHAS dont le budget s’élève à 13,5 millions dollars pour 2024 mais sans aucune garantie de financement à ce jour, alors que la moitié de ce montant est requise en urgence. « La situation financière de UNHAS nous contraint d’ores et déjà à réduire sa flotte à un seul avion contre deux actuellement, ce afin de réduire ses coûts opérationnels de façon immédiate, mais non sans affecter négativement les opérations humanitaires » a déclaré Jean-Noël Gentile, Représentant et Directeur Pays du PAM au Niger, ajoutant que « sans financement supplémentaire urgent, c’est tout le service UNHAS qui devra être suspendu dès février 2024 ». La mesure immédiate de réduction de la flotte UNHAS aura de lourdes conséquences puisqu’elle entraînera une diminution du nombre de rotations et de destinations desservies chaque semaine, une réduction des disponibilités de places et donc du taux de satisfaction des réservations, et une augmentation des durées de vol, affectant les capacités de déplacement du personnel humanitaire.
Cette perspective est extrêmement préoccupante dans un contexte de besoins humanitaires élevés requérant une capacité logistique appropriée pour tous les secteurs humanitaires. Les capacités d’évacuations médicales seront également gravement affectées. Comptant 177 organisations utilisatrices agréées au Niger en 2023, et avec une moyenne de 1 500 passagers par mois sur ses vols domestiques, UNHAS reste la solution la plus sûre, rapide, fiable, flexible et économique pour le transport de personnel et de matériel humanitaires à travers ce vaste pays. Par ailleurs, dès août 2023, UNHAS a également pu mettre en place des vols spéciaux reliant Niamey et Ouagadougou en l'absence d'alternatives commerciales viables et prévisibles vers la sous région depuis la crise politique.
Le Coordonnateur Humanitaire a.i pour le Niger, Dr Modibo Traoré a déclaré que « la continuité de ce service aérien est impérative au regard des besoins humanitaires élevés dans tous les secteurs à travers le pays » et appelant « la communauté des bailleurs à poursuivre le financement rapide et flexible de UNHAS pour préserver une capacité adéquate de réponse humanitaire au Niger ».
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Communiqué de presse
09 octobre 2023
Message de l’équipe des Nations Unies au Niger à l’occasion de la rentrée scolaire 2023
Chers enfants,
Cette rentrée, nous en sommes conscients, s’opère dans des conditions particulièrement difficiles ; les coupures d’électricité, la hausse des prix des fournitures et d’aliments de base, mais aussi les ravages des inondations et de l’insécurité qui contraignent à la suspension des cours dans les zones affectées.
Ainsi, des milliers d’enfants parmi vous courent le risque d’être privés d’une scolarisation cette année.
Chers parents,
Chacune des agences des Nations Unies au Niger reconnait la priorité que représente l’éducation au regard de la protection de l’enfant et du développement du pays. C’est pourquoi nos équipes mettent en œuvre une multiplicité d’accompagnements spécifiques en cantines scolaires, fournitures, santé scolaire et appui aux enseignants notamment.
Vos efforts à côté de ceux des autorités et des Nations Unies visent à faire de l’école un lieu accessible et sûr pour nos enfants, où la jeune fille et le jeune garçon peuvent apprendre et s’épanouir.
Ces efforts des Nations Unies s’inscrivent dans une stratégie pour l’éducation ciblant l’équité pour les apprenants qui renvoie à toutes les mesures facilitant l’accès et la continuité de l’éducation pour tous, fille ou garçon, urbaine ou rurale, provenant dans une zone affectée par l’insécurité ou non, et indépendamment des revenus de la famille ; l’efficacité des infrastructures visant à faire la transition des écoles paillotes vers des écoles en matériaux définitifs, le recours aux innovations, aux écoles mobiles, au digital et l’adaptation des curricula aux besoins spécifiques de la société Nigérienne ; et à la qualité de l’enseignement au moyen d’un renforcement des capacités techniques des enseignants, la revalorisation de leur rôle et l’appui à des solutions endogènes.
Ensemble, nous sommes confiants que les enfants d’aujourd’hui seront des contributeurs importants à la construction du Niger de demain.
Bonne rentrée scolaire 2023.
Louise Aubin, Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Niger
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Bureau du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Niger : aminta.hassimi@un.org
Site web : https://niger.un.org/fr - Twitter : https://twitter.com/SNUniger
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Communiqué de presse
21 août 2023
Les humanitaires maintiennent leurs opérations au Niger et continuent d’assister les populations vulnérables, en dépit de la crise politique en cours dans le pays
Les fortes pluies enregistrées depuis juillet 2023 dans l’ensemble du pays continuent de causer des inondations aux conséquences désastreuses sur les personnes et leurs moyens de subsistance. Toutes les régions du pays sont affectées, particulièrement les régions de Maradi, Tillabéri et Tahoua. Selon le ministère de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes (MAH/GC), au 14 août 2023, les inondations ont affecté 53 803 personnes (6 462 ménages) sur l’ensemble du pays. On dénombre 18 personnes tuées, 30 autres blessées, 4 728 maisons effondrées.
En réponse, et conformément au plan national d'urgence triennal (2023-2025) pour les inondations, le gouvernement a déjà mobilisé quelques 4 240 tonnes de céréales en plus des efforts des partenaires dont les capacités sont en train d’être évaluées. Cette année, le thème de la Journée mondiale de l’aide humanitaire est « QuoiQuilArrive » les humanitaires s’engagent à continuer d’être solidaires des communautés qu’ils servent, quelles qu'elles soient, où qu'elles soient, dans le strict respect des principes guidant l’action humanitaire.
Ainsi, en dépit de la crise que le Niger traverse depuis le 26 juillet 2023, les Nations Unies et les partenaires humanitaires continuent de soutenir les populations vulnérables affectées par différents chocs.
« Les Nations Unies réitèrent leur appel à tous les partenaires pour soutenir davantage les opérations humanitaires au Niger qui ne sont financés à ce jour qu’à hauteur de 39% » a lancé Madame Louise Aubin, Coordonnatrice humanitaire. En 2023, avant la crise politique, le Niger comptait 4,3 millions de personnes en situation de besoin humanitaire avec 3,3 millions en situation de crise alimentaire aigue sévère ; dont la grande majorité sont les femmes et les enfants.
« Les Nations Unies réitèrent leur appel à tous les partenaires pour soutenir davantage les opérations humanitaires au Niger qui ne sont financés à ce jour qu’à hauteur de 39% » a lancé Madame Louise Aubin, Coordonnatrice humanitaire. En 2023, avant la crise politique, le Niger comptait 4,3 millions de personnes en situation de besoin humanitaire avec 3,3 millions en situation de crise alimentaire aigue sévère ; dont la grande majorité sont les femmes et les enfants.
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Communiqué de presse
07 août 2023
L’ONU indique que les programmes humanitaires, de développement et de paix continuent au Niger
Les Nations Unies au Niger tiennent à confirmer que les programmes humanitaires, de développement et de paix continuent dans le pays. Seuls les services aériens humanitaires des Nations Unies (UNHAS) restent temporairement suspendus en raison de la fermeture de l’espace aérien du Niger. Les Nations Unies et les partenaires humanitaires, restent pleinement engagées à soutenir les populations vulnérables du Niger affectées par une conjonction de chocs climatiques, économiques et sécuritaires, dans un contexte de besoins humanitaires et de développement très élevés. En 2023, avant la crise politique, le Niger comptait 4,3 millions de personnes en situation de besoin humanitaire avec 3,3 millions en situation de crise alimentaire aigue sévère ; dont la grande majorité sont les femmes et les enfants. Les Nations Unies renforcent leur appel humanitaire à tous les partenaires pour soutenir davantage les opérations humanitaires au Niger qui ne sont financés à ce jour qu’à hauteur de 32%.
Pour plus d’information et entretiens éventuels, veuillez contacter :
• Nicole Kouassi, Coordonnatrice résidente a.i, Nicole.kouassi@undp.org
• Modibo Traore, Chef de bureau, OCHA Niger, traorem@un.org
Site web : https://niger.un.org/fr - Twitter : https://twitter.com/SNUniger
• Nicole Kouassi, Coordonnatrice résidente a.i, Nicole.kouassi@undp.org
• Modibo Traore, Chef de bureau, OCHA Niger, traorem@un.org
Site web : https://niger.un.org/fr - Twitter : https://twitter.com/SNUniger
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Communiqué de presse
01 juin 2023
Favoriser une capture rapide et une exploitation durable du dividende démographique en Afrique de l’Ouest
La Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), à travers son Bureau Sous régional pour l’Afrique de l’Ouest, en collaboration avec le Consortium Régional pour la Recherche en Economique Générationnelle (CREG) a organisé du 22 au 26 mai 2023 à Cotonou, un atelier régional sur la Budgétisation Sensible au Dividende Démographique (BSDD). L'objectif principal de l'atelier est de renforcer les capacités des États membres en matière de rétropolation et de connexion de l'indice de suivi du dividende démographique (DDMI), ce dernier constituant la troisième étape du processus Budgétisation Sensible au Dividende Démographique (BSDD).
Cet atelier est en effet une continuation des activités BSDD qui ont commencé en 2022 où les pays ont développé leurs feuilles de route et réalisé les deux premières étapes du processus BSDD. A savoir les profils de dynamique démographique des pays et la transformation du budget classique en budget fonctionnel en se concentrant sur les dimensions de la dynamique démographique. Dans l’allocution qu’il a prononcée lors de la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier, le Directeur adjoint du Cabinet du Ministre d’Etat chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, M. Yacoubou Amadou, a exprimé sa satisfaction sur l’organisation du présent atelier.
« La thématique de cet atelier revêt une importance spéciale pour nos sociétés. Le dividende démographique, concept qui met en évidence le potentiel économique et social offert par une population bien formée, est une opportunité que nous retrouvons. Et pour tirer profit de ce dividende, il est nécessaire d’adopter une approche de Budgétisation sensible au dividende démographique. Cette approche consiste donc à allouer des ressources de manière stratégique afin de maximiser les bénéfices », a expliqué M. Yacoubou Amadou. Pour sa part, la Directrice du Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA, Ngone Diop a affirmé qu’il y a des raisons évidentes de mettre en œuvre ce programme : « Les 15 pays de la CEDEAO comptent à eux seuls une population estimée à environ 410 Millions d'habitants en 2021 avec un taux d’accroissement annuel moyen de 2,4. Ça représente 30% de la population africaine et 5% de la population mondiale ».
En plus de cela, poursuit Ngone Diop, « la population de la sous-région est majoritairement jeune avec plus de 60% des jeunes ayant moins de 25 ans. L’Afrique de l'Ouest enregistre également un fort taux de fertilité avec une moyenne régionale de 4,5 naissances ». « Le profil démographique de l'Afrique de l'Ouest a des conséquences sur la création des richesses, le développement inclusif et durable de nos pays. Renverser cette tendance est plus qu'une priorité, voire un impératif. C'est une urgence», a conclu la Directrice du Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la CEA. Quant au Coordonnateur du Système des Nations Unies au Bénin, Salvator Niyonzima, appréciant l’appui technique de la CEA, a affirmé que « Nous sommes venus à cet atelier qui se propose d’outiller ces cinq pays de l’Afrique de l’Ouest. Je sais que la CEA a appuyé un séminaire sur la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf) et elle est là encore pour appuyer l’intégration des dynamiques démographique dans les politiques sectorielles, les plans de développement pour la capture des dividendes ». Pour le Coordonnateur du CREG, le Professeur Latif Dramani, « le présent atelier constitue un cas pertinent pour informer tous les décideurs et la Société civile ».
Dans ce cas, a ajouté Professeur Latif Dramani, « la Budgétisation sensible au dividende démographique constitue le parachèvement de la programmation de développement dans un environnement de contraintes importantes, de raréfaction des ressources ». Cette rencontre a enregistré la participation 25 experts venant du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal et du Togo.
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