La Coordonnatrice humanitaire déplore l’assassinat de personnes déplacées à Tilia
22 mars 2021
Niamey, 22 mars 2021 – La Coordonnatrice Humanitaire au Niger, Madame Louise Aubin, déplore la nouvelle attaque perpétrée contre des civils sur le territoire du Niger. L’attaque supplémentaire survenue le 21 mars 2021 à Tillia, dans la région de Tahoua a causé la mort de plus de 60 personnes déplacées internes et autochtones.
L’incursion d’hommes armés non identifiés dans les localités de Intazayene, Bakorate et Wistane montre une récurrence des attaques de grande ampleur contre les civils depuis le début de l’année. Le 2 janvier 2021, une centaine de personnes a été tuée dans les villages de Tchamo Bangou et Zaroumadareye, dans la région de Tillabéri. Le 15 mars dans la localité de Banibangou, toujours à Tillabéri, une soixantaine de personnes a trouvé la mort dans des circonstances similaires.
« Les civils ne sont pas des cibles et doivent être protégés ! ce cycle effroyable doit cesser ! » a dit la Coordonnatrice humanitaire. « La violence contre les civils constitue une violation du droit international humanitaire. J’exhorte les autorités à redoubler d’efforts pour protéger les populations sans distinction ».L’incursion d’hommes armés non identifiés dans les localités de Intazayene, Bakorate et Wistane montre une récurrence des attaques de grande ampleur contre les civils depuis le début de l’année. Le 2 janvier 2021, une centaine de personnes a été tuée dans les villages de Tchamo Bangou et Zaroum dareye, dans la région de Tillabéri. Le 15 mars dans la localité de Banibangou, toujours à Tillabéri, une soixantaine de personnes a trouvé la mort dans des circonstances similaires.
Ce nouvel incident pourrait accroitre les déplacements de la population, accentuant ainsi les besoins humanitaires et entravant l’accès humanitaire. Depuis 2020, la région de Tahoua accueille 55 625 personnes déplacées internes dont 6 466 personnes dans le département de Tillia. Environ 817 000 personnes ont besoin d’assistance humanitaire multisectorielle dans la région.
« J’ai confiance dans la volonté du Gouvernement à tout mettre en œuvre pour retrouver les auteurs de ces crimes. Ils doivent être traduits devant les juridictions compétentes pour répondre de leurs actes et subir la rigueur de la loi » a ajouté Madame Aubin.
Pour plus d’information, veuillez contacter, Laura Fultang, Chargée de l’information publique, fultangl@un.org, (+227) 99 71 71 39 Dieudonné Bamouni, Chef de Bureau, dieudonneb@un.org, (+227) 96 00 94 98
Les communiqués de presse sont disponibles sur www.unocha.org ou www.reliefweb.int |
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